Saint-Etienne | Douze ans de réclusion criminelle requis pour le père accusé du viol de sa fillette de cinq ans

L’homme de 51 ans, au passé judiciaire chargé, est jugé à huis-clos par la cour d’Assises de la Loire depuis mardi.


Photo d’illustration Christophe BOUYER

Le père, âgé de 51 ans, est jugé à huis-clos depuis mardi par la cour d’Assises de la Loire pour le viol de sa fillette alors qu’elle était âgée de 5 ans.

En début d’après-midi, l’avocate générale a requis douze ans de réclusion criminelle, et un suivi socio-judiciaire de cinq ans avec obligation de soins.

L’homme, au passé judiciaire chargé, nie en bloc les accusations de sa fille. Pour lui, «  elle fait ça pour qu’il reste en prison le plus longtemps possible. » Il purge actuellement une peine de neuf ans pour le viol de la fille de son ex-compagne handicapée mentale à 80%. Il a été condamné avec la mère, presque un an jour pour jour par la cour d’Assises de la Loire.

Les parents de la plaignante l’ont fait passer pour sa sœur morte

Et entre 2000 et 2003, ce père, avec la mère de la petite l’a fait passer pour sa sœur ainée durant trois ans. Un mensonge qui avait été rendu possible parce que cette cadette ressemblait à son aînée, plus âgée de dix mois.

Ayant reçu un coup de pied de sa mère, elle aurait, selon leurs déclarations, raté une marche d’escalier et serait tombée du haut d’un étage. La petite fille de 3 ans  était découverte sans vie le lendemain matin. Ses parents décident alors de faire disparaître son corps en le brûlant et en jetant les restes dans une benne à ordures. Aucun ossement ne sera retrouvé, malgré les fouilles entreprises sur le terrain de la ferme de Saint-Victor-sur-Loire, où vivait cette famille .

C’est en octobre 2003, que l’affaire a été mise au jour. Prévenu d’un contrôle des services scolaires à la ferme, le couple avait alors inventé une autre histoire et affirmé que leur fille ainée venait de disparaître au cours de la Vogue des noix de Firminy, le 15 octobre 2003. Ce sera le mensonge de trop. Celui qui fera éclater la vérité.

Accusés de privation de soins par ascendant ayant entraîné la mort, le père et la mère ont été condamnés, par la cour d’Assises de la Loire, le 21 décembre 2006, à  respectivement 18 ans de réclusion criminelle et 20 ans .

Deux ans plus tard, la mère se retrouve seule en appel. Sa peine a alors été ramenée à 18 ans.

Source : leprogres.fr

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