Saint-Brieuc | Un éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse mis en examen

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Pas moins de cinq infractions lui sont reprochées
Un éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des Côtes-d’Armor, qui exerce à Saint-Brieuc, a été mis en examen pour des faits de détention d’image pédopornographique, d’atteinte à la vie privée et de corruption de mineur. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

La Direction territoriale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor se refuse à tout commentaire.

Un éducateur de ce service du ministère de la Justice, qui exerce à Saint-Brieuc, a été mis en examen pour des délits à caractère sexuel impliquant un mineur, dont on ignore s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon.

Du fait de son caractère sensible, le dossier a été dépaysé dans la juridiction voisine de Saint-malo.

C’est donc un juge d’instruction du tribunal judiciaire malouin qui a ouvert, la semaine dernière, une information judiciaire à l’encontre de ce professionnel.

Cinq infractions reprochées

L’éducateur a, selon les informations du parquet de Saint-Malo, sollicité par Le Télégramme, été mis en examen, la semaine dernière, « des chefs de détention et d’acquisition de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique, d’atteinte à l’intimité d’un mineur par la captation d’images à caractère sexuel, de sollicitation d’un mineur de 15 ans pour la diffusion de son image à caractère pornographique, ainsi que de corruption de mineur de plus de 15 ans ».

L’homme a été placé sous contrôle judiciaire (CJ) le temps de l’instruction du dossier.

Il a l’obligation de se soumettre à des soins psychologiques.

Il a également interdiction de se rendre dans les locaux du service de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) où il travaillait, de se rendre au domicile de la victime, d’entrer en relation avec cette dernière ainsi qu’avec les personnes mineures, de se livrer à l’activité professionnelle d’éducateur, d’exercer une activité impliquant un contact habituel avec des mineurs et, enfin, d’utiliser le réseau social Instagram via lequel, selon nos informations, certaines des infractions reprochées auraient été commises.

« La Protection judiciaire de la jeunesse du ministère de la Justice condamne fermement les agissements qui constituent une atteinte grave aux règles de déontologie auxquelles les professionnels sont tenus de se conformer, et peut prononcer des sanctions disciplinaires exemplaires le cas échéant, indique, par écrit, le service communication de la PJJ pour le Grand Ouest, contacté par nos soins.

Dès qu’elle a connaissance de faits répréhensibles, la protection judiciaire de la jeunesse les signale au parquet territorialement compétent. »

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