Saint-Brieuc | 7 adolescentes agressées sexuellement et pas de prison pour leur agresseur
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 21/09/2023
- 15:15
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Un homme âgé d’une cinquantaine d’années, habitant le quartier de la Croix Saint-Lambert à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), s’est présenté mardi 19 septembre 2023 à la barre du tribunal sans avocat pour répondre de violences sexuelles sur mineures.
Bénévole dans une équipe de foot féminine
Les faits remontent à l’année 2021, en un lieu proche du domicile du prévenu. Celui-ci est alors bénévole auprès d’une équipe de football féminine de son quartier. Les joueuses sont toutes âgées de 12 ou 13 ans.
Il aura fallu que l’une de ses jeunes adolescentes révèle ces agressions à sa mère pour que les langues de ses copines se délient, et ce n’est pas moins de sept victimes qui vont dénoncer les agissements de cet individu.
Sept victimes
Les actes commis sont sensiblement les mêmes pour chacune : des attouchements au-dessus des vêtements au niveau de la poitrine, de l’entrejambe, des fesses, des cuisses.
Le prévenu, sous prétexte de vérifier la taille des vêtements, tirait sur l’arrière des pantalons afin de voir les étiquettes, mais les regards de ce dernier se portait sur les parties intimes des adolescentes. Des gestes souvent accompagnés de paroles salaces.
L’une des victimes s’est retrouvée seule avec lui dans une pièce, il lui a demandé de se déshabiller puis en a profité pour lui toucher la poitrine.
Des explications confuses
« Je reconnais tout ce qu’il y a dans le dossier », admet le prévenu, mal à l’aise, sans s’exprimer clairement sur ce qui lui est reproché.
« Pourquoi avez-vous tripoté ces filles ? », demande la présidente.
Réponse de l’homme :
« je ne sais pas quoi dire… »
Une expertise psychiatrique a conclu qu’il était apte à toute poursuite pénale.
Des mamans en pleurs
Deux mamans se sont exprimées à la barre. L’une d’elle, en pleurs, précise que dans le quartier tout le monde faisait confiance à cet homme. Ce dernier aurait menacé ses filles de les renvoyer en famille d’accueil si elles parlaient.
Le ministère public requiert une peine de deux ans d’emprisonnement dont un avec un sursis probatoire de trois ans. Des réquisitions suivies par le tribunal, à l’exception du sursis probatoire réduit à deux ans. L’année ferme sera effectuée sous bracelet électronique.
L’individu devra dédommager les victimes et a l’interdiction d’entrer en contact avec elles et leurs familles, ainsi d’exercer toute activité en lien avec des mineurs. Il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels.
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