France | Matzneff défendu par le directeur du point !

Le directeur du Point défend son chroniqueur. Pour lui, il n’est pas question de se séparer de l’auteur.

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Alors que son chroniqueur Gabriel Matzneff est sous le feu des critiques depuis l’annonce de la parution d’un ouvrage dénonçant ses actes pédophiles, l’hebdomadaire Le Point soutient l’auteur de 83 ans.

Dans le contexte de dénonciation de la pédophilie qui entoure la sortie de “Consentement”, livre écrit par l’une des victimes de l’écrivain, l’éditrice Vanessa Springora, Étienne Gernelle, le directeur du Point déclare:

“La liberté d’expression est importante. Je rappelle que Matzneff n’a pas été condamné.”

“Les mêmes journaux qui, il y a trente ans, disaient que l’amour avec les enfants c’est bien, au nom d’une morale soixante-huitarde, voudraient virer ces mêmes gens”, souligne celui qui n’entend guère se séparer de sa plume.

Et de dénoncer un climat où certains appellent à rayer de la carte les artistes mis en cause dans des affaires de violences sexuelles.

Ce phénomène, baptisé “cancel culture” dans le monde anglo-saxon, concerne autant le réalisateur Roman Polanski, visé par une nouvelle accusation de viol, juste avant la sortie de son dernier film à l’automne, que le peintre Gauguin (1848-1903), en raison de ses relations sexuelles avec des adolescentes tahitiennes.

“Pour l’heure, il y a une grande vague d’indignation, mais le plus important c’est que quelqu’un prenne la parole, qu’on ait l’opportunité d’avoir un autre son de cloche”, pas seulement celui de Matzneff, estime quant à lui Pierre Verdrager, auteur d’un livre sur “comment la pédophilie est devenue scandaleuse”.

Ce dernier voit dans la parution du livre de Vanessa Springora “une étape importante”.

“Car c’est avec la prise de parole des victimes que la question pédophile a évolué”.

Dans ses écrits, Gabriel Matzneff clame son goût pour les “moins de 16 ans” et pour le tourisme sexuel avec de jeunes garçons en Asie.

Avant d’être unanimement condamnée, la pédophilie a été tolérée -voire plus- dans les années 70 par des intellectuels invoquant la liberté sexuelle et l’héritage de Mai 68 avec son slogan “il est interdit d’interdire”.

Pendant très longtemps, une partie du milieu culturel français a toléré et même défendu l’auteur.

“Nous sommes plus ou moins les produits intellectuels et moraux d’un pays et, surtout, d’une époque”, a par exemple justifié Bernard Pivot.

 

Source : huffingtonpost.fr

 

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