Royaume-Uni | Un violeur a caché une victime de 14 ans dans un trou derrière son frigo pendant des années et la police l’a manqué 9 fois.

Michael Dunn, reconnu coupable d’un atroce catalogue de charges pour agressions sexuelles

Un « Josef Fritzl Britannique » qui construisit une tanière derrière son frigo pour y cacher une fille de 14 ans qu’il abusait.

Il est apparu hier qu’il aurait pu être stoppé 24 ans plus tôt par la police.

Ce pédophile violent de 57 ans est reconnu coupable de viols et agressions sur 4 femmes en cinquante ans, il en a séquestré deux dont il fit ses esclaves sexuels.

Il démolit un mur pour créer ce qu’il appelait la « cachette », où il a hâtivement dissimulé une jeune fille de 14 ans, à neufs occasions lorsque la police venait à sa recherche.

Le tribunal entendit des officiers qui manquèrent une autre opportunité de sauver ses victimes – dont aucune ne peut être identifiée.

Ils n’ont rien fait après qu’une autre fille de 14 ans soit venu accuser Dunn d’agression en 1993.

La nuit dernière, la police et les services sociaux ont du faire face aux questions sur leur échec à prévenir les agressions de Dunn pendant deux décennies supplémentaires.

Il y a également la crainte qu’il ait pu faire d’autres victimes, car il a vécu dans plusieurs localités dans le nord et le sud de l’Angleterre.

Un proche se rappelle qu’il avait creusé un trou en dessous du sol du salon d’une propriété, prétextant que c’était un « abris anti-bombardement ».

Une source qui travaillait sur l’affaire l’a décrit comme une « réminiscence de Josef Fritzl » – le monstre autrichien qui séquestra sa propre fille et en fit un esclave sexuel pendant 24 ans.

Dunn, une brute alcoolique qui vivait apparemment d’une rente ces dernières années, usa d’une massette pour détruire les briques et créer une cavité assez profonde pour y mettre une fille, dans sa maison de Mottram, Greater Manchester.

Il l’a ensuite recouverte d’une plaque de placo-plâtre coincée avec un sac de poudre pour camoufler le faux mur.

Comme précaution supplémentaire il apprit à son berger allemand à surveiller et à se coucher dans ce coin.

La Cour Royale de Teeside entendit également la jeune fille de 14 ans qui était dissimulée dans la « cachette », c’était une fugueuse des services sociaux locaux en 1993 qui rechercha chez Dunn un abri.

La police visita la maison « à huit ou neuf reprises », sans la retrouver.

 

Dunn créa cette cavité derrière son frigo – il  dissimula la fille dans cette crevasse pour la cacher aux autorités envoyées la secourir.

Une autre de ses victimes, également âgée de 14 ans à l’époque, rapporta qu’elle fut violée la même année dans la maison de Mottram.

Mais la cour découvrit que la Police du Greater Manchester n’a pas prit l’affaire en charge.

Ses crimes apparaîtront finalement au grand jour en 2014, lorsque la fille qu’il enfermait dans le trou alla à la police une fois devenue adulte.

Hier, elle déclara :

« Il y a des souvenirs dont je ne veux pas, et j’ai des cauchemars depuis dieu sait combien de temps et je n’en veux plus.

Je ne veux plus en parler ».

Dunn, qui s’installa plus tard à Redcar, North Yorkshire, fait maintenant face à une potentielle sentence de prison à perpétuité après avoir été reconnu coupable de 16 charges mercredi.

L’autre femme qu’il emprisonna a dit :

« Nous avons toutes soufferts de ça, et ce, depuis longtemps.

Je suis contente que ça soit fini mais c’est tout ce que je dirais ».

Dunn était décrit par le procureur Richard Bennett comme

« un homme violent, manipulateur et abuseur » qui « voulait du sexe à volonté ».

La fille cachée derrière le frigo avait déjà été victime d’abus, battue et violée par un autre homme.

Il prenait avantage de cette situation pour sa propre gratification sexuelle, » a dit Mr Bennett  aux jurés.

Il expliqua comment Dunn apparaissait attentionné et protecteur de prime abord, mais commençait ensuite à faire des avances sexuelles à la fille.

Elle lui demanda d’arrêter mais il insista et l’agressa.

« Elle se déplaça secrètement chez lui alors qu’elle était placée », dit-il.

« Comme elle était fréquemment chez Dunn, celui-ci créa une « cachette » pour pouvoir continuer à l’abuser.

C’était une cavité dissimulée par un faux mur, pour lui permettre de se cacher de la police.

Il apparaît que la police tenta à plusieurs occasions de la chercher là bas, car il y avait des soupçons qu’elle soit à cette adresse.

Michael Dunn avait un sac de poudre et une plaque pour dissimuler la cachette avec un faux mur .

L’autre femme qu’il emprisonna, qui avait 20 ans lorsque les abus ont commencé, était battue au point d’en avoir les yeux noirs.

Elle se soumettait au sexe après que Dunn la menaçait de la frapper plus si elle ne le faisait pas.

Il dit à la cour que Dunn « prit avantage pour sa propre gratification », ajoutant :

« Les filles étaient sa propriété, pour en faire ce qu’il voulait ».

Après que ses crimes soient révélés, il apparut que Dunn s’occupa d’une autre adolescente en 1993, lui donnant de l’alcool et des cigarettes avant de l’agresser sexuellement.

Elle lui jura de se taire et alla directement voir sa mère.

Mr Bennett a dit :

« La police fut appelée et elle s’imagina qu’ils allaient parler à Dunn.

Elle apprit plus tard que ça n’irait pas plus loin. »

Il fut également révélé que 15 ans plus tôt, à la fin des années 70, il viola une fillette de 10 ou 11 ans, lui disant après coup :

« C’est ce que font les copains et copines ».

Elle essaya de mettre cette expérience de coté dans son esprit, mais elle défia Dunn des années plus tard.

Le tribunal apprit que Dunn menaça en retour :

« Je t’aurais pour calomnies ».

 

Michael Dunn, reconnu coupable de dix charges pour viol, trois pour  attentats à la pudeur et trois pour séquestration devant le Tribunal de la Couronne du Teeside (photo).  

Pendant son témoignage, Dunn insista qu’aucune des accusations faites par ses victimes, désormais toutes adultes, n’étaient vraies.

Il ne fit preuve d’aucun remords à l’annonce du verdict, remuant simplement la tête lorsqu’il a été reconnu coupable.

Il fut reconnu coupable de dix charges pour viol, trois pour agression sexuelle et trois pour séquestration.

Il fut blanchi d’une accusation de viol et des menaces de mort.

La nuit dernière, un proche anonyme le décrivait comme « étrange » et a dit qu’il avait creusé un trou sous le salon de sa maison à Redcar, un « abris anti-bombardements ».

« Ça avait l’air bizarre », ajouta-t-il.

« Mais à la lumière de cette affaire vous devriez vous demander si il n’avait pas d’autres motivations ».

D’anciens voisins déclarèrent que Dunn était le « meilleur ami » d’un autre pédophile, précisant que

« il avait l’air dangereux ».

« Dunn avait l’air terrifiant – vous vous écarteriez s’il restait près de vous » ajouta l’un deux.

« Il trainait toujours dans le coin avec de jeunes gens ».

Un autre voisin, qui décrivit Dunn comme un « individu vraiment étrange », a dit qu’il était un poivrot sans emploi qui « zonait » dans les alentours.

Un porte parole de la Greater Manchester Police déclara :

« Nous sommes conscients que la condamnation de ce jour soulève des problèmes au sein de cette affaire.

Nous étudions actuellement la question. »

Le juge Tony Briggs plaça Dunn en détention provisoire dans l’attente de sa condamnation.

 

QUATRE DÉCENNIES D’ABUS SEXUELS :

1978 – 79 : Michael Dunn, âgé de 19 ans, viole une fillette de 10 ou 11 ans à Manchester.

1988 : Après avoir vécu dans les environs de Redcar, il s’installe à Hattersley, Greater Manchester, où il abusera physiquement d’une femme de 26 ans.

1993 : Une fille vulnérable de 14 ans, fugueuse de l’aide sociale, est entretenue par Dunn jusqu’à ce qu’elle bouge dans sa maison de Mottram pour des viols réguliers.

Dunn y construisit une « cachette » pour la dissimuler à la police qui, d’après la fille, serait venue dans cette propriété huit ou neuf fois.

1993 : Une deuxième fille de 14 ans qui avait fugué de chez elle est attirée par Dunn avec des cigarettes et de l’alcool.

La police alla plusieurs fois chez lui pour la chercher, mais il mentait, disant qu’elle n’était pas là.

Après qu’il en ait sexuellement abusée, elle alla le dire à sa mère qui appela la police.

Mais d’après le procureur, ils ne firent rien.

1997 : Dunn déménagea dans diverses locations en Grande Bretagne avant de s’installer à Redcar, où il séquestrait régulièrement deux victimes dans leurs chambres.

2010 : L’une des victimes cessa de voir Dunn et ses attaques sur l’autre s’intensifièrent.

2014 : Il est arrêté par la police après qu’une victime parle de ses abus aux services sociaux.”

Source : Daily Mail

Des filles vulnérables, tombées sous l’emprise d’un monstre

 

L’adolescente fugueuse

Michael Dunn dissimula la fille à la police en la mettant dans une cavité, sa « cachette ».

Les officiers ont fouillé la maison à huit ou neuf occasions au début des années 90, cherchant la fille après ses fugues successives du foyer.

Mais l’adolescente restait cachée dans la maison dans le Greater Manchester.

Cette fille – qui avait déjà été violée enfant – fut abusée pour la première fois par Dunn alors qu’elle avait 14 ans, puis de nombreuses fois jusqu’à ses 16 ans – mais la victime dit qu’après cette âge c’était consensuel, elle était « tombée amoureuse ».

Dunn avait alternativement des rapports avec elle et une autre femme.

Elle rencontra Dunn à travers son amitié avec une autre de ses victimes.

En 1999, alors que la victime avait la vingtaine, elle fut sévèrement battue par Dunn et séquestrée également dans sa maison pour éviter que quiconque ne puisse constater ses blessures.

Dunn commençait à devenir violent lorsqu’il était saoul.

Vivant alors à Redcar, il l’a mise dans sa maison et ferma les portes intérieures car il était parano à propos d’elle et la pensait « indigne de confiance ».

Sa campagne de terreur contre elle dura jusqu’en 2014, lorsqu’elle contacta la police.

Elle a maintenant 38 ans.

Une fois, elle s’enferma dans la salle de bain, mais il fracassa la porte et la laissa dans « une marre de sang ».

Lorsqu’elle fuyait le sexe avec lui, les viols recommencèrent.

Jusqu’à ce qu’elle aille trouver la police.

 

Victime pendant trente ans

L’une de ses victimes endura pratiquement trente ans de violences et d’abus sexuels, et perdit son enfant avant la naissance en 2000 après qu’il fut violent.

Cette femme, de maintenant 54 ans, a connue Dunn depuis 1981 et a souffert de nombreuses maltraitances s’inscrivant dans une « relation de terreur ».

Il disait qu’elle « n’avait pas le droit » de lui répondre.

Elle savait pour la relation de Dunn avec l’autre victime plus jeune, et ce qu’elle appelait « le trou en cube ».

Cette partenaire, qui devait alterner pour dormir avec lui, comparait les ecchymoses.

Parfois, elle était cadenassée de l’extérieur dans sa chambre.

Elle n’admettait pas être violée, elle disait « recevoir une gifle » si elle ne voulait pas de rapports avec lui.

Michael Dunn

La fille dont la mère parla à la police

Les officiers ont eu une chance d’attraper Dunn en 1993 lorsque la mère d’une autre adolescente fugueuse appela la police.

Elle visitait la maison de Dunn « quatre ou cinq fois par semaines ».

Les officiers y allaient fréquemment à sa recherche mais Dunn mentait.

Les visites avaient lieu au début des années 90, lorsque la victime, qui finira par être abusée, était amadouée avec de l’alcool et des cigarettes.

Cette fille, de maintenant 37 ans, savait pour l’autre adolescente et pour la femme plus âgée qu’il abusait, elle se rappela avoir vu la femme plus âgée avec des contusions et un œil au beurre noir.

Elle fut agressée sexuellement en 1993 lorsqu’elle s’endormit dans la maison de Dunn après avoir fui la sienne.

Elle se réveilla et découvrit qu’elle assistait à un viol, et était probablement sur le point de se faire violer.

La femme plus âgée était dans la pièce à ce moment.

Après que la fille eut quitté la maison en courant et en criant, sa mère alla trouver la police.

Mais rien ne fut entreprit.

 

La victime la plus jeune

Dunn a dit à sa première victime : « c’est ce que font les copains et les copines » alors qu’il la violait, elle avait 10 ou 11 ans.

Lui avait à peu près 19 ans à ce moment, à la fin des années 70, et il bâtit une relation de confiance avec la fillette en l’amenant en promenade.

Cette femme de maintenant 48 ans, dit qu’elle ne se souvient pas si il l’aurait attaqué sexuellement à d’autres occasions, car elle a essayé « d’enterrer tout ça ».

Mais une décennies après les faits, elle a eu le courage d’affronter Dunn, en présence de sa mère, à l’âge de 21 ans.

Elle lui a dit ce qu’elle pensait de lui.

Montrant sa mère elle dit à Dunn :

« Lui as-tu dit que tu m’avais violée quand j’avais 11 ans ? ».

Sa seule réponse sera de la menacer de « l’avoir pour calomnies ».

Traduction Wanted Pedo

Source : Mail Online

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