Richeville | Une collégienne échappe à une tentative d’enlèvement
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 25/01/2021
- 08:00
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Scolarisée au collège Victor Hugo de Gisors
Comme tous les matins, la jeune fille de 12 ans se rend à l’arrêt de car situé devant la mairie de Richeville (Eure) pour aller au collège Victor Hugo de Gisors où elle est scolarisée en classe de 5e.
Sa mère Laetitia, qui tient le salon de tatouage de long de la RD 6014, précise :
“Elle prend le car qui va au lycée de Gisors et qui passe à 7 h. Elle se retrouve avec deux lycéens et un autre collégien qui est dans sa classe”.
Mais ce matin-là, Gaëtane se retrouve seule sur le trottoir adossée au muret. La collégienne devient alors une proie facile.
C’est là qu’un « fourgon blanc très sale » avec une « inscription ocre ou marron » s’arrête à sa hauteur.
Deux hommes se trouvent à l’intérieur. Le conducteur engage la conversation et lui demande si elle attend son père.
L’adolescente racontera plus tard à sa mère qu’il s’agissait d’un homme âgé de 50 à 60 ans, le conducteur et d’un autre plus jeune, son passager.
“D’après ce qu’elle m’a dit, ils avaient un accent très prononcé car elle ne comprenait pas ce qui lui disait. Elle croyait même qu’ils étaient bourrés. Pour ma part, j’ai immédiatement pensé à des Roumains ou des Albanais et au trafic d’enfants”.
Par chance, le car est arrivé et les deux individus se sont envolés à bord de leur fourgon.
Comme elle a l’habitude de le faire, Gaëtane envoie un SMS à sa mère pour lui dire qu’elle est dans le bus.
Tremblante et encore sous le choc, elle en profite pour lui raconter sa mésaventure.
Que serait-il arrivé si le bus était passé ne serait-ce que 2 ou 3 minutes plus tard ?
Cette question, Laetitia se l’ait posée et continue de se la poser.
Elle appelle donc à la plus grande vigilance en mettant une publication sur Facebook.
Les commentaires ne se font pas attendre. Des internautes font état de signalements similaires aux Andelys mais aussi dans l’Oise.
Ce qui s’est passé mercredi 13 janvier a eu des répercussions sur la vie de famille.
Laetitia explique que :
« Désormais, mon mari ou moi faisons en sorte de l’accompagner à l’arrêt de car le matin et aller la récupérer à la descente le soir ».
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