Réunion | Zoophile et pédophile, il viole la petite sœur de sa compagne pendant 7 ans

non

Il nie les incestes, mais reconnait avoir des relations sexuelles avec des poules
Le beau-frère déjà sanctionné pour une agression sexuelle abusait régulièrement de la fillette en l’absence des parents. Il achetait son silence par la menace jusqu’à ce qu’il soit pris la main dans le sac.

Jean Denis N., 48 ans, a été condamné ce jeudi à 12 ans de réclusion criminelle.

De l’école primaire au lycée, Stéphanie* a été victime des assauts sexuels de son beau-frère.

Les faits ont commencé alors qu’elle avait 10 ans et qu’elle sortait des toilettes au domicile de ses parents, dans l’Ouest du département.

Les viols étaient ensuite répétés en l’absence de l’autorité parentale, plutôt en semaine, dans la salle de bain ou parfois dans la chambre de la petite victime lorsque son agresseur venait se coucher dans son lit.

Après chaque rapport, Jean-Denis N., 48 ans aujourd’hui, achetait le silence de la victime en lui donnant de l’argent et en la menaçant.

Le dernier viol aurait été commis alors que Stéphanie avait 17 ans. Ce jour-là, à son domicile, le quadragénaire avait été surpris par sa compagne et sœur de la victime en pleine action. Après 15 ans de vie commune, le couple s’était séparé.

Lors de sa garde à vue, le mis en cause avait nié avoir eu un quelconque rapport avec sa jeune belle-sœur. Il avait cependant reconnu avoir des relations sexuelles avec des poules. Cependant, les déclarations constantes de la victime, son évident traumatisme et les témoignages recueillis avaient convaincu le juge d’instruction en charge du dossier.

Ce jeudi et à l’issue de deux jours de procès devant la cour criminelle, Jean-Denis N. a été reconnu coupable et condamné à 12 ans de réclusion criminelle. L’avocate générale avait requis la peine maximale encourue, c’est-à-dire 20 ans de réclusion criminelle

Son avocat, le bâtonnier Georges-André Hoarau, s’est dit satisfait de cette décision et du fait qu’aucune mesure de sûreté n’ait été prononcée.

“Mon client est loin d’être idéal, mais la vie ne lui a laissé aucune chance. Son père dominateur l’a obligé très jeune à se désociabiliser pour aller travailler aux champs”, a commenté la robe noire, ajoutant que le niveau d’empathie de Jean-Denis N. n’avait jamais pu se développer.

“Il faut le juger par rapport aux faits sans pour autant oublier qu’on juge un homme dans sa réalité”, a conclu l’avocat de la défense.

Source(s):