Rennes | Viols et violences sur sa fille: la mère condamnée

Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été condamnée à quatre ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour des relations sexuelles imposées et des violences répétées sur sa fille. Les sévices ont duré de 2011 à 2017.

La victime a vécu un “calvaire destructeur” selon les mots de la procureure de la République.

Une horreur infligée… par sa propre mère. Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été jugée à Rennes pour des faits de violences répétées et des relations sexuelles imposées sur sa fille, encore jeune adolescente au moment des faits.

Jeudi 5, l’accusée a écopé de quatre ans d’emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve, comportant notamment l’interdiction d’entre en contact avec sa victime.

Les faits, terrifiants, se sont déroulés entre 2011 et 2017 rapporte Ouest-France. Le quotidien énumère les violences subies par l’adolescente:

“Frappée à coups de cuillère en bois, menacée par des couteaux et fourchettes, la tête cognée contre une fenêtre ou contre le lavabo” .

La violence irait même jusqu’à une scène “qu’on pourrait presque qualifier de tentative de meurtre”, selon la présidente du tribunal. La mère de famille a été jusqu’à passer une corde au cou de sa fille un soir où elle semblait vouloir en finir avec la vie.

Voyant l’adolescente perdre connaissance, elle finira par la sauver.

“J’étais fichue. Mais ma fille avait un avenir. C’est pour cela que j’ai arrêté”,

a tenté d’expliquer la prévenue à la barre.

Aux sévices physiques et moraux, s’ajoutent les violences sexuelles. De 13 à 15 ans, la mère a même imposé à sa fille “une trentaine” de relations sexuelles.

“On était consentantes toutes les deux”, s’est défendue la maman, avant de tout de même reconnaître:

“Je sais que ce sont des choses qu’il ne faut pas faire à ses enfants”. 

Le calvaire a pris fin en 2017, après une fugue de la victime qui a décidé de porter plainte.

Suite à ses révélations, elle a été victime d’appels malveillants et de menaces téléphoniques répétées du matin au soir par sa mère.

“Madame a eu une enfance fracassée. Il y a une forme de projection de son absence de vie sur sa fille, qui a été victime d’un amour horriblement déplacé et destructeur. Ma cliente ne supportera pas la détention”,

a plaidé l’avocat de la défense.

Condamnée, la mère de famille est également inscrite au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : FranceSoir

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