
Rennes | Suite à la condamnation de Prigent une cascade de révélations touche la FFCK
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 17/01/2025
- 22:10

Actualisation du 17 janvier 2025
L’éclatement de l’affaire Prigent dévoile de nombreux autres cas de violences sexuelles.
Le 7 novembre 2024, Jean-Yves Prigent a été mis en examen et placé en détention provisoire à Rennes pour viols, agressions et harcèlement sexuels envers trois mineurs.
Des faits qu’il reconnaît partiellement.
Le Breton avait déjà été condamné au mois de juillet à quatre ans de prison pour agressions sexuelles sur deux mineurs de plus 15 ans.
L’affaire a provoqué une déflagration dans le petit monde du kayak qui se croyait épargné par les scandales de violences sexuelles.
« Je suis tombé de l’armoire quand je l’ai appris, témoigne un ancien athlète de haut niveau. Jean-Yves Prigent était jovial, avait de l’humour, il faisait partie de l’écosystème du canoë, toujours au bord des bassins. C’est glaçant. On est tous hyper gênés, parce qu’on n’a rien vu et comment c’est possible d’être passé à côté d’un truc aussi énorme ? On se sent presque coupables. »
Pourtant, nombreux sont ceux, sous couvert d’anonymat, à dénoncer la cécité, ou la complaisance, dont ont fait preuve plusieurs anciens dirigeants vis-à-vis de l’entraîneur breton.
« Ce jour-là, ils auraient dû lui dire d’arrêter ses conneries »
L’alerte avait été lancée dès 2020, à Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales, lors d’un colloque organisé pour les cadres techniques de la fédération.
L’association Colosse aux pieds d’argile avait été invitée pour les sensibiliser au problème des violences sexuelles.
Un cadre technique avait alors demandé à l’intervenante ce qu’elle pensait du fait qu’un ancien collègue devenu bénévole déplace des mineurs dans son camping-car et dorme avec eux.
Il pointait ainsi du doigt Jean-Yves Prigent sans le nommer.
Un témoin de la scène se souvient :
« Elle a tout de suite répondu qu’il ne fallait surtout pas faire ça. À quelques sièges de nous, il y avait le directeur technique national et la femme de Jean-Yves Prigent. Ce jour-là, ils auraient dû immédiatement l’appeler et lui dire d’arrêter ses conneries mais ça n’a pas été fait. »
La charte de bonne conduite de Colosse aux pieds d’argile, avec qui la FFCK collabore depuis plusieurs années, mentionne pourtant très clairement qu’aucun encadrant ne doit se retrouver seul dans un endroit clos avec un mineur.
Contacté, l’ancien DTN, Ludovic Royé, confirme qu’il était présent au colloque :
« Mais est-ce que j’étais dans la salle à ce moment-là, aucune idée ! »
« Un manque de vigilance car il y avait une confiance absolue »
Selon plusieurs sources, cet « ami de 30 ans de Jean-Yves », ne pouvait ignorer qu’il dormait avec des mineurs.
« Il se déplaçait lui aussi en camping-car et stationnait régulièrement à côté de lui », notamment durant les Championnats de France à Bourg-Saint-Maurice (Savoie).
« Je le connais depuis très longtemps mais cela n’a eu aucune interférence sur ma manière de traiter le sujet », répond Ludovic Royé.
Un cadre affirme avoir également interpellé en privé l’ancien président de la FFCK Jean Zoungrana sur le comportement de Jean-Yves Prigent.
Celui-ci concède qu’ « il y a eu un manque de vigilance car il y avait une confiance absolue. Il s’agissait d’un représentant de l’État, connu de tous ».
Différentes sources soulignent la proximité de la famille Prigent avec les dirigeants.
Après l’élection du Breton Jean Zougrana à la présidence en 2017 et la nomination de Ludovic Royé, un autre Breton, comme nouveau DTN, Marie-Françoise Prigent (surnommée Papia) avait hérité du poste de DTN adjointe en charge des équipes olympiques et paralympiques.
Un cas loin d’être isolé
Ancienne kayakiste de haut niveau, ex-conseillère technique régionale, membre de l’association Artémis Sport qui lutte contre les violences dans le sport, Yannick Trégaro espère que le « retentissement de l’affaire Prigent va accélérer la prise de conscience dans ce milieu qui se croyait préservé ».
Elle-même tente de faire reconnaître les agressions et viols dont elle a été victime.
Aussi emblématique soit-il, le cas de Jean-Yves Prigent est loin d’être isolé. D’autres affaires plus anciennes n’ont pas eu d’écho au-delà de la presse locale.
En 2013, par exemple, selon le journal La Nouvelle République le tribunal correctionnel de Blois a condamné à quatre ans de prison dont 30 mois de sursis un moniteur de kayak du club de Vendôme.
Marc Le Breton, 53 ans à l’époque des faits, avait agressé sexuellement deux enfants de 9 et 12 ans. Cette « figure de proue du club », bénéficiait d’une « grande aura ».
L’un des garçons avait été abusé « alors qu’il dormait dans le camion du moniteur avec d’autres camarades du club. Les faits se produisaient souvent à l’occasion de déplacements dans les régions où ils pratiquaient leur passion. »
Prostitution de licenciés mineurs ?
En 2023, c’est le club d’Aubeterre en Charente qui a été secoué par une autre affaire.
Son entraîneur, Thierry Desaert, 34 ans, a été mis en examen pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur plusieurs mineurs.
L’un d’eux aurait été masturbé durant son sommeil alors qu’ils dormaient ensemble dans une tente.
Un autre au domicile de l’entraîneur la veille d’une compétition.
Durant une soirée, l’entraîneur aurait aussi imposé une fellation à un jeune dans le vestiaire du club.
L’information judiciaire est toujours en cours mais le trentenaire a d’ores et déjà été radié par la FFCK qui s’est penchée sur le dossier.
La fédération, désormais dirigée par une nouvelle équipe, est régulièrement saisie d’engagements de poursuites judiciaires par les forces de l’ordre concernant ses licenciés et ses encadrants.
En témoignent les comptes rendus de la commission disciplinaire chargée de sanctionner les auteurs d’infractions.
Les sanctions vont du simple avertissement à la radiation ou l’inéligibilité.
Bien qu’anonymisés, ces comptes rendus laissent entrevoir l’ampleur des violences auxquelles a fait face jusqu’ici en silence le petit milieu du kayak.
« Chaque cas est nouveau et nous permet d’apprendre de nos failles et de nos faiblesses », explique Jean Zoungrana.
Des affaires particulièrement graves et récentes sont documentées dans les derniers comptes rendus du bureau exécutif de la FFCK.
On y lit qu’un salarié d’un comité départemental a reconnu des faits de violences sexuelles sur au moins six victimes mineures.
Un signalement à la cellule Stop Violences, le dispositif d’écoute et de traitement des violences interne à la fédération, concerne même l’existence d’un réseau de prostitution de licenciés mineurs !
Défaut de signalement au procureur
Quelques semaines avant la déflagration de l’affaire Prigent, en avril 2024, la commission disciplinaire a dû instruire le cas d’un président de club poursuivi par la justice pour attouchements sexuels sur deux licenciés mineurs.
Des images pédopornographiques ont été découvertes au domicile de cet homme notoirement connu pour ses propos graveleux.
Il a été sanctionné par la fédération d’une radiation temporaire de 10 ans, s’accompagnant d’une interdiction définitive d’encadrer des licenciés mineurs.
D’autres faits de harcèlement et d’agressions sexuelles ont été examinés depuis 2018 (il n’y a pas de données disponibles avant cette date).
Certains ont fait l’objet d’un signalement au Procureur de la République en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale.
Ce réflexe n’est pourtant pas automatique comme le soulignait un rapport confidentiel de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche en 2022, que Le Parisien-Aujourd’hui en France a pu consulter.
En cas de suspicion de crime ou délit, il s’agit pourtant d’une obligation légale.
De la difficulté de témoigner
Si certaines affaires donnent lieu à des sanctions exemplaires de la part de la fédération, d’autres témoignent de la difficulté à prendre à compte la parole des victimes, notamment lorsque les faits remontent à plusieurs années.
En novembre 2020, une ancienne licenciée a porté plainte contre son ancien entraîneur pour agression sexuelle et viol. Les faits remontent au début des années 2000.
À l’époque, l’entraîneur entretenait une relation amoureuse avec l’adolescente âgée de seulement 15 ans.
« La relation s’est par la suite sexualisée », écrivent les membres de la commission disciplinaire d’appel.
Considérant que les lettres écrites par la jeune fille de 15 ans semblaient indiquer une relation amoureuse, et que l’enquête judiciaire sera classée sans suite, faute d’infraction suffisamment caractérisée, ils prononceront une relaxe.
En octobre 2022, la commission a statué sur une affaire d’exhibition sexuelle répétée envers deux mineures.
Les faits avaient fait l’objet d’un signalement à la cellule Stop Violences.
Après non pas une, mais deux auditions des jeunes filles durant lesquelles « elles ont montré beaucoup d’émotion » au moment d’évoquer les faits, la commission prononcera finalement la relaxe.
Il faut aussi noter que jusqu’en 2023, la fédération ne proposait aux victimes aucune prise en charge pour leur accompagnement juridique et psychologique.
Risque de conflits internes
La cellule Stop Violences remplit-elle correctement son rôle ?
En 2023, les travaux de la commission d’enquête Les travaux de la commission d’enquêtes sur le fonctionnement des fédérations françaises de sport ont montré que la cellule nationale de traitement des signalements de violences dans le sport, Signal Sports, était court-circuitée par des cellules internes aux fédérations.
C’est notamment le cas de Stop Violences pour le kayak. Un doublon qui complique le recueil de la parole des victimes.
En choisissant de traiter ce sujet en interne, la fédération s’expose aussi aux risques de conflits d’intérêts.
Même si les cadres chargés de gérer les signalements sont invités à se déporter lorsqu’ils sont proches d’un mis en cause, « le kayak étant un microcosme, tout le monde se connaît », note un cadre ayant pris part à cette cellule.
« Le problème, c’est que cette cellule ne représente parfois qu’une infime partie de nos missions. On n’est pas assez formés et on n’a pas de moyens suffisants. Il y a un mélange des genres. On peut être amené à traiter des cas impliquant des collègues qu’on a vus la semaine précédente pour tout autre chose. C’est malaisant, inefficace et un peu amateur », explique-t-il.
Ancienne secrétaire générale du comité régional Occitanie de canoë-kayak, Lucile Gangloff a témoigné auprès de la commission d’enquête précitée de graves défaillances dans la chaîne de signalements.
En 2021, elle avait effectué un signalement auprès de Stop Violences à propos d’un climat violent et sexiste ainsi que de défauts de gouvernance dans son comité régional.
Ce dernier est remonté jusqu’aux personnes qu’elles mettaient en cause notamment le président, aggravant le harcèlement à son encontre.
Elle a dû démissionner et l’enquête a été classée sans suite.
Sources
Complément 1
C’est une vieille vidéo dans laquelle Jean-Yves Prigent et sa femme Marie-Françoise brandissent fièrement le Gwenn Ha Du, le drapeau breton. On y voit aussi une vingtaine de jeunes kayakistes, garçons et filles, cheminant joyeusement, tous culs nus. La vidéo se termine par une photo de groupe, toujours fesses à l’air, assortie du hashtag #bzh.
Tourné il y a 11 ans, et publié sur le compte YouTube de leur fille Camille, ce clip suscite aujourd’hui un sentiment de malaise, à la lumière des faits reprochés à l’ancien champion du monde et célèbre entraîneur de canoë-kayak.
Complément 2
Yannick Trégaro, 60 ans, raconte au Parisien-Aujourd’hui en France les viols et agressions qu’elle a subis plus jeune.
L’ancienne conseillère technique régionale en kayak œuvre désormais pour la prévention des violences sexuelles.
« Même si les faits sont prescrits, je ne lâcherai rien. »
Membre de l’association Artémis Sport qui lutte contre les violences et abus dans le sport, ancienne conseillère technique régionale en kayak, Yannick Trégaro, 60 ans, témoigne pour la première fois à visage découvert des nombreuses agressions qu’elle a subies plus jeune.
Et ce, avec l’espoir que la prévention des « VSS » (violences sexistes et sexuelles) devienne une priorité des fédérations sportives.
Elle a 17 ans lorsqu’elle participe dans les années 1980 à un stage important en équipe de France de kayak.
Le chahut entre camarades de chambrée dégénère lorsqu’elle se retrouve allongée de force sur une table.
Devant plusieurs personnes, des garçons lui arrachent son pantalon, sa culotte.
« Alors qu’ils me déshabillent, je pense qu’ils vont s’arrêter quand ils vont voir mon trésor, pour vous dire à quel point j’étais naïve. »
« Ils ont appelé la fédération mais il ne s’est rien passé »
Deux jeunes majeurs la tiennent pendant qu’un autre, âgé de 16 ans, lui introduit de force avec ses doigts de la mousse à raser et du dentifrice dans le vagin.
Témoin de la scène, une adolescente de 15 ans, très choquée, signale l’agression à ses parents qui font ensuite remonter l’information à un entraîneur.
Son père et sa mère, des personnalités très impliquées au sein de la FFCK, anciens champions du monde en canoë, sont mis au courant.
« Je sais qu’ils ont appelé la fédération mais il ne s’est rien passé. On m’a renvoyée en stage et en compétition avec mes agresseurs. »
Lorsqu’elle débute par la suite une formation pour devenir prof d’EPS, elle est à nouveau victime de viols au sein même de l’Insep.
Un jour, après le repas, des camarades de classe lui proposent à elle et à une copine de discuter dans les dortoirs. Sauf qu’en arrivant dans la chambre, deux autres hommes les attendent.
« Je comprends immédiatement qu’ils vont nous violer, raconte la sexagénaire. Ils se jettent sur nous. Ma copine se résout à suivre sans résistance l’un d’entre eux sur son lit. Alors que je me débats, les trois autres se mettent à me déshabiller et me toucher. Pour éviter une tournante, j’ai moi aussi choisi l’un d’entre eux, le leader, un judoka, qui a été très violent avec moi. »
« Certains l’ont su, ça n’a choqué personne »
C’est le début de la descente aux enfers pour Yannick. La bande qui s’en est prise à elle continue à la terroriser, la drogue avec des somnifères dans sa nourriture.
Elle est à nouveau violée par le judoka et agressée par un haltérophile. La jeune femme garde le silence sur ces faits, terrifiée et honteuse.
« Vu que j’avais négocié, je me disais que ce n’était pas vraiment un viol. »
Un soir, un autre homme pénètre dans sa chambre pourtant fermée à clé et tente de la violer sous la menace d’un couteau.
Cette fois-ci, elle décide de porter plainte.
« Ils ont recommencé ? » s’alarme un employé de l’Insep qui l’escorte dans le bureau du directeur.
Yannick comprend qu’elle n’est pas la première. Elle est interrogée par les policiers mais n’est pas tenue au courant des suites de l’enquête.
Elle échoue à son concours, redouble, devient boulimique et finit par faire une tentative de suicide.
« Certains l’ont su, ça n’a choqué personne. Je n’ai eu aucun accompagnement et j’ai arrêté la compétition. »
Pendant quarante ans, Yannick survit en mettant de côté ce traumatisme allant jusqu’à oublier les viols subis à l’Insep.
« On a des mécanismes de défense qui nous protègent mais nous empêchent aussi de nous soigner et de dénoncer avant que les faits soient prescrits », explique-t-elle.
« Deux de mes agresseurs de l’Insep sont toujours en poste »
Devenue conseillère technique régionale (CTR), elle sent bien que quelque chose cloche, son corps souffre physiquement.
Elle consulte des psychologues, fait de la sophrologie et un jour tout remonte à la surface.
Même si les faits sont prescrits, elle porte plainte pour bizutage, agression sexuelle et viol en 2022.
La cellule de lutte contre les violences de la FFCK la met en contact avec Colosse aux Pieds d’Argile, qui l’accompagne psychologiquement et l’aide à envoyer un signalement au ministère des Sports.
Malgré ses relances, elle n’a pas eu de retour.
Sources
Article du 22 juillet 2024
Lors de l’audience de ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Rennes, comme lors de l’enquête, Jean-Yves Prigent reconnait l’ensemble des faits : la main dans le dos, sur les fesses, sur le sexe des deux adolescents, âgés de 16 et 17 ans.
Des attouchements commis par l’entraineur de kayak, sur les deux jeunes qui dormaient, à son invitation, sur la même couchette que lui dans son camping-car, au cours de deux nuits successives en mars 2024, en marge d’une compétition de kayak à Châteauneuf-sur-Cher, dans le Centre-Val de Loire.
À la barre, l’ancien entraineur est incapable de formuler ce qui l’a poussé à agir, malgré trois mois de travail avec un psychologue.
Ces actes “ne représentent pas ma personne, ni cinquante ans de militantisme auprès des jeunes, et c’est ça qu’on va retenir de moi, j’en ai bien conscience et cela me rend très malheureux”, explique Jean-Yves Prigent, évoquant “la honte” face à ce qu’il estime être “une sortie de route”.
Pour l’avocat des parties civiles, Me Thomas Serrand, il y avait bien “un processus d’emprise, bien rôdé”.
Il a rappelé les invitations de l’entraineur aux jeunes qu’il entraînait à dormir dans le même lit dans son appartement ou encore les SMS “déplacés”, comme : “Je me couche en pensant à toi”.
“La vérité, c’est qu’il avait une véritable attirance pour les mineurs. Vis-à-vis des parents, il était insoupçonnable”, a lancé l’avocat.
Les deux jeunes adolescents sont aujourd’hui en échec scolaire, isolés et écartés du monde du kayak, eux qui se rêvaient sportif professionnel pour l’un, entraîneur pour l’autre.
La voix tremblante, Jean-Yves Prigent a présenté de nouveau ses excuses “aux victimes, aux familles et au monde du canoë-kayak”.
Son avocate, Maitre Cassandre Férard, a rappelé qu’une expertise psychologique avait établi la “non-dangerosité” de Jean-Yves Prigent et souligné qu’il était rare “d’obtenir des aveux dans des affaires d’agression sexuelle”.
Peine de prison et interdiction d’exercer auprès de jeunes pendant dix ans
La condamnation est conforme aux réquisitions du procureur : quatre ans de prison dont trois assortis d’un sursis probatoire de deux ans.
La peine de prison d’un an ferme est aménagée, avec le port d’un bracelet électronique.
Jean-Yves Prigent écope aussi d’une interdiction d’exercer auprès des jeunes pendant dix ans.
Il ne doit pas paraître au club de kayak de Rennes et de Cesson-Sévigné.
Agé aujourd’hui de 70 ans, Jean Yves Prigent a indiqué qu’il ne ferait pas appel de la décision du tribunal correctionnel de Rennes.
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