Les militaires convoquent le suspect et découvrent, sur son ordinateur, 75 fichiers de clichés de petites filles posant dans des situations suggestives.

A la barre, le quinquagénaire est embêté. « Je n’ai plus de relation depuis trois ou quatre ans, explique-t-il. Je pense que j’ai fait ça dans une période solitaire de ma vie, avec de l’alcool, devant mon ordinateur ». Lors de l’enquête, il a indiqué aux gendarmes que c’était la mise en scène qui l’intéressait, mais qu’il n’avait jamais ressenti de pulsion envers de vraies enfants.

Interrogé par les magistrats, ce commercial est incapable d’avancer une explication sur son comportement qui aurait duré pendant quatre ans.

« Je ne me l’explique pas. Je veux m’en sortir. Mais je n’ai pas de réponse », glisse-t-il.

Le procureur avait requis une peine de six mois de prison avec sursis à son encontre, estimant qu’il a « un profil à risque ». Son avocate a rappelé que son client avait entamé une démarche de soins avant de s’interroger sur ce que la justice faisait pour anéantir les auteurs de ces vidéos et photos nauséabondes qui circulent sur Internet.

Source: http://www.leparisien.fr