Saint-Maixent | La prévention enseignée à l’école

Les membres du Rotary club saint-maixentais ont organisé une séance de sensibilisation à l’attention des jeunes scolaires sur les dangers
qui les guettent.

Une délégation du Rotary saint-maixentais, des services sociaux et de la gendarmerie ont initié les enfants à la prévention des risques.
Une délégation du Rotary saint-maixentais, des services sociaux et de la gendarmerie ont initié les enfants à la prévention des risques.

L‘enfance est au centre des actions prioritaires du Rotary, affirmait Jean-Claude Tirimagni avant de franchir la porte de la classe du cours élémentaire de l’école Wilson mardi après-midi.

Le gouverneur honoraire du district 1510 de l’organisation rotarienne présidait une initiative simultanée dans tout le département des Deux-Sèvres, celle de prévenir les scolaires des risques encourus lors de certaines situations face à des adultes mal intentionnés.

“ Et toi tu fais quoi ? ”

Une petite délégation de Rotariens donc, du chef des services sociaux du Conseil départemental et d’un officier de gendarmerie en partenariat avec l’Éducation nationale, se présentait au seuil de la classe de Mmes Fremond et Drevin, les responsables de la vingtaine d’enfants à peine intimidée à la vue de ce déploiement.

Ils avaient déjà étudié le sujet du jour intitulé « Et toi tu fais quoi ? ».

Une brochure en bandes dessinées traduisait quelques exemples de sollicitations perverses ou anodines aux conséquences évidemment désastreuses, voire tragiques.

« Enlèvement, disparition, violence à l’encontre des enfants est une réalité, s’alarmait le Rotarien, 50.000 disparitions de mineurs par an, 200 à 250.000 enfants sont victimes d’abus sexuels (70 à 90 % dans le contexte familial). Dans une classe de 25 élèves quatre seront victimes de violences sexuelles avant leur majorité », soufflait l’un des intervenants alors que le gendarme répondait aux enfants peu avare de questions.

« qu’est ce qu’on fait si on nous enlève ? », demandait l’un d’eux. « Comment savoir où on est ? », interrogeait une autre imaginant avoir été séquestrée avec sa nounou.

Rassurantes, les réponses fusaient, chiens pisteurs, dispositif très efficace d’«alerte enlèvement », etc. « Mais la prévention, recentrait les intervenants, est quand même la meilleure protectionDire non et s’éloigner. Je ne vais jamais chez une personne inconnue. Je n’accepte jamais de cadeau d’une personne, je refuse ! Personne ne doit me forcer à voir ou faire des choses pas bien, etc. ».

Encadrés par leur professeur des écoles les enfants assimilaient les bases de la prévention des risques.

La pédagogie par l’image et le jeu des questions réponses portent leurs fruits lors de ce type d’intervention, confiaient Emmanuel Clément et Jeanine Chausseau du Rotary, qui concluaient : « Aucune violence ne peut se justifier. Tous les enfants doivent pouvoir rêver d’une enfance heureuse. »

Source: http://www.lanouvellerepublique.fr/

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