Fourmies | 8 mois de sursis pour avoir mis sa main dans la culotte de sa petite-fille

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La fillette avait révélé avoir été touchée par «le copain de mamie»
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Un Fourmisien écope de huit mois de prison avec sursis. Il avait, il y a plus de cinq ans, agressé sexuellement une fillette qui était parvenue à dire ce qu’il s’était passé dans le salon de sa mamie avec le compagnon de celle-ci.

La petite fille avait révélé avoir été « touchée par le copain de Mamie là où il ne fallait pas ». Une parole suffisamment explicite pour que la justice s’intéresse de près à l’adulte dont elle parlait.

Celui-ci, mercredi 19 janvier, comparaissait devant le tribunal d’Avesnes pour être jugé d’une agression sexuelle sur mineur commise entre le 1er juillet et le 31 août 2016 à Fourmies.

Le sexagénaire, âgé de 58 ans au moment des faits, a au moins pour lui de reconnaître ce qui lui est reproché. Il y a eu cette main glissée dans la culotte de l’enfant et posée à même le sexe. Un souvenir qui est resté chez celle qui est aujourd’hui devenue une adolescente et qui ne se rend plus chez sa mamie.

En regardant la télé

C’est là que tout s’était passé, précisément dans le salon. La fillette regardait la télévision.

« Je ne sais plus ce que j’ai fait »

dit plus de 5 ans plus tard le prévenu. Toujours est-il que l’enfant n’a, à l’époque, plus voulu revenir chez ce couple.

« Comment vous expliquez, à l’âge que vous avez, que vous mettez la main dans le pantalon d’une petite-fille ? »

demande à l’homme la présidente du tribunal. Qui insiste :

« Vous avez un penchant pour les enfants ? ».

Et s’entend répondre un « non » sans hésitation. Pourtant, la mère de l’enfant, dira au cours de l’enquête, qu’alors qu’elle avait 17 ans, l’homme avait essayé de l’embrasser. Et lui avait touché la poitrine.

La substitut du procureur regrette une minimisation des faits. Tandis que l’avocate du Fourmisien, Me Douay, souligne que ce dernier n’a plus commis de faits semblables.

« Il ne faut pas l’accabler davantage »

dit-elle de cet homme. L’absence de récidive auprès d’autres enfants font dire à l’expert que le prévenu n’est pas dangereux. Le Fourmisien est finalement condamné à 8 mois de prison avec sursis tandis qu’une autre audience est programmée le 23 mai pour déterminer les intérêts civils. Également aussi, l’homme voit son nom inscrit au FIJAIS (Le Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

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