Quimper | Un père relaxé pour les agressions sexuelles incestueuses dont il était accusé
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 03/02/2023
- 13:44
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L’homme était poursuivi pour corruption de mineurs et agressions sexuelles
À la barre du tribunal, le 12 janvier, l’homme avait nié les faits. La procureur de la République avait requis huit mois de prison avec sursis. L’avocate du prévenu avait, elle, plaidé pour la relaxe.
Le tribunal de Quimper a relaxé ce jeudi 2 février un homme accusé d’agression sexuelle sur ses fils.
Jugé le jeudi 12 janvier au tribunal judiciaire de Quimper pour agression sexuelle et corruption sur mineurs, un Quimpérois a été relaxé ce jeudi 2 février.
Poursuivi pour agression sexuelle et corruption de mineur sur ses deux fils, un quadragénaire quimpérois avait été jugé le 12 janvier dernier. Les faits remontaient à 2018. L’affaire avait été mise en délibéré au jeudi 2 février 2023.
Le quadragénaire a été relaxé pour tous les chefs d’accusation pour lesquels il était poursuivi.
« Nous n’avons pas trouvé de faits suffisamment pertinents », a expliqué le président.
À la barre du tribunal, le 12 janvier, l’homme avait nié les faits.
La procureur de la République avait requis huit mois de prison avec sursis. L’avocate du prévenu avait, elle, plaidé pour la relaxe.
Pour rappel, les faits qui lui étaient reprochés remontaient à 2018, lorsque son ex-conjointe, ayant soupçonné des gestes déplacés de la part de son mari sur leurs enfants, s’était rendue au commissariat de Quimper. Un des garçons aurait évoqué une agression sexuelle commise par son père lors de son audition.
Mais après avoir consulté un pédiatre et un psychologue, la mère avait décidé de se rétracter.
L’affaire avait été relancée en 2020 lorsque le plus jeune des deux garçons, âgé de 6 ans, aurait mimé des positions sexuelles avant de déclarer que son père lui aurait montré des films pornographiques. Le plus âgé de la fratrie, 8 ans, se serait amusé à toucher les fesses de ses camarades à l’école ce qui avait conduit l’Éducation nationale à effectuer un signalement.
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