Puy-en-Velay | Laxisme pour le pédocriminel multi-récidiviste consommateur de la pédoporno

non

Après avoir passé plus de 22 ans en prison pour viols, il va effectuer sa peine à domicile !
Condamné deux fois pour des viols sur mineures, âgées de 12 ans pour l’une et de 9 ans pour l’autre, il a déjà purgé un total de 22 années de prison. Libéré à la fin du mois d’août 2019, il était à nouveau poursuivi dans le cadre d’une plainte pour exhibition et tentative d’agression sexuelle.

Le quadragénaire a été jugé coupable par le tribunal. Il effectuera sa peine avec un bracelet électronique.

Un homme qui a déjà purgé deux fois des peines pour viols sur mineur, était jugé mardi devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay, pour détention d’images pédopornographiques.

Les gendarmes avaient découvert à son domicile une carte numérique contenant les images illégales, moins de six mois après sa sortie de prison.

C’est un homme au lourd passé judiciaire qui était jugé mardi en audience correctionnelle. Condamné deux fois par la cour d’assises de Haute-Loire pour des viols sur mineures, âgées de 12 ans pour l’une et de 9 ans pour l’autre, il a déjà purgé un total de 22 années de prison, dont 16 ans de réclusion criminelle.

Libéré à la fin du mois d’août 2019, il était à nouveau poursuivi par la justice en début d’année 2020. Dans le cadre d’une plainte pour exhibition et tentative d’agression sexuelle déposée à son encontre par une collégienne, le mis en cause a effectué plusieurs mois de prison de façon préventive avant de bénéficier d’un non-lieu.

Au cours de cette enquête, une carte SD a été découverte à son domicile, dans un village de l’Yssingelais. Elle contenait plus de 2.000 images pédopornographiques. Mardi, le quadragénaire, placé sous contrôle judiciaire depuis mai 2020, devait s’expliquer tant sur l’origine que sur l’utilisation de ces images illégales. Des explications qui allaient interpeller le tribunal.

À la barre, le prévenu expliquait les incertitudes qui le tourmentaient alors que sa date de libération approchait.

« Lors de ma première condamnation, je n’avais pas pris conscience du mal que j’avais fait. J’avais mis cela sur le dos de ma consommation d’alcool et de stupéfiants. La deuxième fois, j’avais commis les faits dans le même contexte. Après 22 ans de détention, je n’avais pas envie d’y retourner. En prison, j’ai demandé à une personne condamnée pour les mêmes faits que moi, comment télécharger des images pédopornographiques. Tant que je ne savais pas ce qui m’a poussé à commettre ces actes (les deux viols NDLR), je ne pouvais pas garantir à 100 % que je ne recommencerai pas. »

Ces images pédopornographiques, il voulait les regarder pour :

« Savoir où j’en étais et me faire soigner. Je sais que je ne suis plus attiré ».

L’analyse psychiatrique versée au dossier indique que le prévenu est en mesure « d’avancer dans sa démarche ». Ce que soutient également son avocate, Maître Cécile Linossier. Elle l’avait déjà défendu devant la cour d’assises en 2003 et notait « une évolution récente ».

L’enquête démontrait que les 2.020 fichiers ont été téléchargés en huit fois, entre les mois d’août et de novembre 2019.

Le vice-procureur Rodolphe Part, avant de requérir une peine de 27 mois de prison ferme, soulignait :

« Ce qui surprend, c’est le classement thématique de ces fichiers ».

Le tribunal a finalement condamné le quadragénaire à une peine de 3 ans de prison, dont un an avec sursis. La sanction judiciaire est à effectuer dans le cadre d’un emprisonnement à domicile avec le port d’un bracelet électronique. Il fait également l’objet d’une interdiction d’entrer en contact avec tout mineur, à titre définitif.

Source(s):