Puy-de-Dôme | Un retraité se rendait sur Skyrock où il entretenait des conversations avec des mineurs pour obtenir d’eux des photos pédopornographiques

Le retraité conservait 18.500 photos pédopornographiques dans son ordinateur

Ce chasseur d’images pédopornographiques se rendait sur skyrock pour tchater avec des jeunes afin d’entretenir des conversations salaces avec eux. Sous le pseudonyme de Daddy Roger, il recevait, conservait et diffusait des photos à caractère sexuel où des enfants apparaissent nus.

Le retraité téléchargeait, stockait et diffusait des images pédopornographiques via Internet.

Il avait dit aux enquêteurs ne pas posséder plus d’une dizaine d’images pédopornographiques dans son ordinateur. Les gendarmes en ont exhumé 18.500 de sa machine.

Il a été condamné jeudi 5 mars par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, à six mois de prison ferme.

A 68 ans, il tchate sur le site Internet de la radio Skyrock. Il ne parle pas musique.

Pour ce chasseur d’images pédopornographiques, il trouve sur le tchat, des jeunes avec lesquels il mène des conversations salaces.

Sous le pseudonyme de Daddy Roger, il recevait, conservait et diffusait des photos à caractère sexuel où des enfants apparaissent nus.

Des échanges qui se répétant ont été signalés par le modérateur du site Internet à Pharos (*), la plateforme de lutte contre la cybercriminalité.

Lors de ses auditions par les enquêteurs, le Puydômois, absent de la barre du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand où il devait comparaître jeudi 5 mars, a évoqué une dizaine de photos qu’il aurait en sa possession, stockées sur son ordinateur.

Les gendarmes ont en effet exhumé près de 18.500 images pédopornographiques. En passant l’ordinateur au peigne fin, les enquêteurs ont aussi remarqué que le retraité utilisait, dans ses recherches sur Internet, des mots-clefs connus par les adeptes d’images ou de vidéos pédopornographiques.

Ce retraité jusqu’alors inconnu de la justice (son casier judiciaire est vierge), ne souffre pas de troubles de la personnalité.

L’expertise psychiatrique relève en revanche « des traits de fonctionnement pervers », une tendance « à minimiser les faits » et à ne pas ressentir de culpabilité ni de honte.

Pas de quoi rassurer la procureure :

« Il ne se remet pas en cause, c’est-à-dire que le prévenu est quelqu’un qui considère que ce qu’il a fait n’est pas grave ».

Estimant que le retraité présente un risque de récidive, Florence Leroux-Ghristi a requis dix-huit mois de prison dont six mois ferme.

Une peine à laquelle le tribunal l’a condamné. Soumis à une obligation de soin, le retraité a interdiction d’exercer une activité en contact avec des mineurs.

 

Source : lamontagne.fr

Source(s):