Poupées sexuelles | Des signaux faibles d’un réveil collectif ?

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Cris d’alarme, ras le bol, témoignages,… ces petites vagues qui prennent de l’ampleur.
Associations, réalisateurs, professionnels de l’enfance, journalistes indépendants, enfants maltraités, parents isolés ou tout simplement citoyens inquiets, les langues se délient autour du phénomène pédocriminel en France. Une réalité qui concerne tout le monde et qu’on ne peut plus nier.

Interdire les poupées sexuelles ? Très bien, mais sinon, pour les enfants, les vrais, on fait quoi ?

Ce ne sont pas les 17 poupées pédopornos distribuées en France par la marque Shein qui ont mis le feu au poudre.

La distribution de ce produit n’est pas la cerise sur le gâteau ou l’apothéose des faits de pédocriminalité en France, loin s’en faut !

Mais la déferlante médiatique qui a suivi cette affaire témoigne d’une nouvelle prise de conscience du phénomène au sein de la population.

Surtout quand on la compare au frémissement médiatique qui avait eu lieu sur le même sujet il y a 5 ans déjà.

On rappellera que nous dénoncions déjà cela en 2020 avec Amazon (voir l’article ci-dessous).

On apportera un “scoop” au débat public : il y a des fabricants “Made in France” (ah non pas vraiment finalement…) de poupées sexuelles infantiles.

Malgré leurs communiqués de dernière minute affolés suite au scandale, et le fait qu’ils ont (un peu) fait le ménage sur leurs sites, ils vendent toujours bien des poupées d’apparence mineurs (132cm, pas de seins).

Ou encore ici.

Tapez sur les chinois c’est tellement plus pratique…

Si la presse financée par l’État garde un silence complice voire complaisant sur le fait pédocriminel en France, elle ne peut pas empêcher des voix libres de crier, de réclamer justice pour les enfants.

Ce sont les voix étouffées du parent protecteur, de l’enfant livré à son bourreau, du mineur que l’on prostitue, de l’élève agressé, etc.

L’écho des ces voix semble d’un coup, après s’être trop enflé, raisonner de toutes parts.

 

Petit tour d’horizon…

C’est d’abord la dénonciation de plus en plus systématique des affaires au sein des institutions : de la justice qui accable les victimes et défend les bourreaux ou de l’ASE qui ne peut plus se cacher d’être le premier réseau français de prostitution de mineurs (50% des victimes sont à l’ASE).

Les supports sont divers : pour le seul mois de novembre on signalera ces deux titres :

Enfants sous silence livre le témoignage poignant d’une jeune fille victime de maltraitance, abandonnée par la justice.

Inceste d’Etat dénonce la trahison de l’État envers les enfants et les parents protecteurs.

A l’appel de ce livre, cinquante députés ont demandé l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur le traitement judiciaire de l’inceste par là.

Sur ce même thème sort en novembre On vous croit, film belge sur la violence d’un tribunal envers une mère et ses deux enfants.

Voir cette interview avec Karl Zéro sur le film.

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Dans le même temps d’autres mères-courage témoignent de leur combat pour leur enfant dans ce documentaire diffusé prochainement sur TEVA :  Inceste, le combat des mères

De même sur France Télévision avec l’émission Infrarouge sur le même thème des “Mères en lutte” (replay déjà plus disponible…). 

Également dans la ligne de mire, l’école de la république laisse les scandales se multiplier dans son sein sans condamnation.

Ici la carte de la honte affichant les écoles parisiennes touchées par des affaires de pédocriminalité sur les huit derniers mois.

Autre fait, on prend conscience que le ver est dans le fruit depuis bien longtemps.

Alors on ose s’attaquer aux vieilles icônes.

Il n’y a pas que dans le milieu bourgeois germanopratin que l’on sublime l’inceste, et on pointe du doigt aujourd’hui Gainsbourg et ses textes sulfureux.

 

On espère même une commission d’enquête parlementaire sur l’inceste parental (mais vu ce qu’il s’est passé avec la CIIVISE, on en attend vraiment rien).

A propos de la CIIVISE, voici une bonne émission TV sur le sujet avec le “C’est ce soir” de FranceTV du 12 novembre 2025 intitulé “Inceste, le grand déni”avec notamment Camille KOUCHNER (autrice du livre “La Familia grande”), le juge DURAND, Charlotte DEVILLERS (réalisatrice de “On vous croit”), Romane BRISARD (journaliste au Figaro et autrice du livre “Inceste d’État”), Violette SPILLEBOUT (député) et Rebecca ROYER (avocate pour l’association “3 par classe”).

Et on a le petit Charly de 9 ans qui assigne l’état en justice pour les viols subis au sein de l’ASE.

Non, vraiment, la pédocriminalité ne date pas d’hier mais ses dénonciateurs publics n’ont jamais été aussi nombreux.

Face à cette jeune déferlante, quelle est la réponse de l’État ?

Souhaite-t-il réellement endiguer le phénomène ?

Il y bien le “119” dont l’affichage est obligatoire dans tous les lieux accueillant des mineurs.

Qu’en est-il dans la réalité ?

Selon une étude  réalisée en 2024 seuls 8% des appels sont traités.

Nous avions fait un article en 2018 sur un cas pratique avec un témoignage sur ce sujet.

Et que penser de l’éducation en milieu scolaire des jeunes enfants à la sexualité exigée par les dirigeants, quand tant de praticiens spécialistes des enfants, psychologues, psychiatres, en dénoncent les dangers et aberrations ?

Qui peut vraiment croire que l’hyper sexualisation des enfants sert à prévenir les crimes de pédophilie et à les en protéger ?

La protection dès l’enfance n’est donc pas à trouver du côté des dirigeants, ouvertement favorables aux pédos.

A nous tous d’être vigilants, à nous de nous informer, à nous d’amplifier le mouvement, à nous de joindre notre voix à celles qui crient dans le désert depuis tant d’années.

La marchandisation des enfants est une réalité mondiale à laquelle la France participe malgré nous.

Ne laissons plus faire.

L’équipe Wanted Pedo

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