Lot-et-Garonne | Un homme de 52 ans en appel pour le viol d’une jeune fille de 15 ans

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Un homme condamné pour le viol d’une adolescente, jugé en appel
(illustration). © thinkstock.
Un homme de 52 ans avait été condamné à huit ans de prison en janvier 2020, accusé d’avoir violé une adolescente de 15 ans lors d’une croisière sur laquelle il travaillait. Son procès en appel s’ouvre ce lundi 18 janvier, devant la cour d’assises du Lot-et-Garonne.

Le procès en appel d’un homme de 52 ans doit s’ouvrir ce lundi 18 janvier devant la cour d’assises du Lot-et-Garonne.

L’accusé, d’origine népalaise, est soupçonné d’avoir violé une adolescente de 15 ans. Les faits se seraient déroulés le 18 juillet 2016, sur un bateau de croisière sur lequel l’homme était agent de sécurité, rapporte Sud Ouest.

Le quinquagénaire avait été condamné à 8 ans de prison en première instance, en janvier 2020. Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Son avocate compte plaider la relaxe, invoquant « le décalage culturel » et l’erreur d’interprétation.

Interpellé au large de la Réunion

La victime avait expliqué qu’elle et ses amis avaient sympathisé avec l’agent de sécurité lors de la croisière. La nuit du 17 au 18 juillet, elle ramenait des amis à leur cabine lorsque l’homme lui aurait proposé d’aller discuter dans une salle du navire.

Là, il l’aurait embrassé de force avant de la violer. L’adolescente, vierge au moment des faits, a expliqué qu’elle avait été tétanisée et qu’elle n’avait pas pu se débattre.

Le lendemain, elle avait raconté les faits à ses amis mais pas à sa mère, présente avec elle lors de la croisière. Elle s’était finalement confiée après avoir réalisé un test de grossesse qui s’était révélé positif. La mère avait porté plainte le 4 août à Cahors. L’homme avait ensuite été interpellé, au large de la Réunion.

Il la pensait majeure

Le quinquagénaire avait assuré lors de ses auditions que l’adolescente était consentante et qu’il pensait qu’elle était majeure. Selon lui, c’est elle qui lui a fait des avances.

La victime avait pratiqué une IVG. Des analyses du fœtus avaient démontré que l’agent de sécurité était bien le père biologique. L’homme continue, pour autant, de clamer son innocence. Le procès doit durer trois jours.

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