Pontoise | Des parents inquiets après les tentatives d’enlèvement

 

 Pontoise, ce vendredi. A la sortie de l’école primaire du quartier de Marcouville, la prudence est de mise depuis les agressions de quatre jeunes filles.

Il mesure environ 1,70 m, est de couleur noire, âgé entre 35 et 40 ans, porte une barbichette et de grosses bagues dorées aux doigts. Depuis le 22 avril, cet homme, suspecté d’avoir agressé de jeunes filles, est activement recherché par la police nationale et municipale de Pontoise. Dans les rues du quartier de Marcouville, où il aurait sévi déjà quatre fois, les parents s’inquiètent et redoublent de vigilance. « Je ne laisse plus ma fille aller chercher le pain toute seule, je ne la lâche pas d’une semelle » assure une maman sur le qui-vive.

Ce samedi 22 avril, une fillette de 11 ans avait été abordée par un homme et menacée à l’arme blanche avant d’être entraînée dans les sous-sols de la cité. Ses cris avaient interpellé quelqu’un, mettant l’agresseur en fuite.

La police fait alors le rapprochement avec d’autres cas similaires.

« Quatre fillettes ont été agressées dernièrement dans le quartier de Marcouville, précise-t-on en mairie. Il n’y a pas eu d’agression sexuelle mais des tentatives d’enlèvement sous la menace d’un couteau. Elles ont toutes réussi à s’échapper ou à mettre l’agresseur en fuite en attirant l’attention de passants. »

Bien qu’un suspect ait été interpellé le 22 avril, il avait rapidement été innocenté. Grâce aux descriptions de plusieurs témoins, les forces de l’ordre ont pu définir le profil de l’agresseur, désormais activement recherché. Ces derniers jours, ils font du porte-à-porte pour mettre en garde les habitants.

« On fait encore plus attention que d’habitude, admet Swann, papa de trois jeunes enfants. On voit aussi que les policiers sont présents, c’est rassurant. »

 

Mais à la sortie de l’école Ludovic Piette, tout le monde ne reste pas si calme.

« Je deviens parano », avoue cette maman célibataire. « On ne les laisse plus jouer dehors jusqu’à 18 heures comme avant », confie un groupe de trois autres mères inquiètes.

 

Pourtant, l’équipe pédagogique tente d’apaiser les psychoses:

« Les enfants ne sont pas trop perturbés donc on évite d’en parler à l’école, confirme-t-on dans la cour de récréation. On rappelle juste aux parents de ne pas les laisser sans surveillance. »

Source: Le Parisien

Source(s):