Pléneuf-Val-André | Soupçonné d’agression sexuelle, le directeur du centre de loisirs vient d’être blanchi

Mis en examen pour agression et atteinte sexuelles sur mineurs, en novembre 2017, l’ancien directeur du centre de loisirs de Pléneuf-Val-André a été innocenté par la justice.

Le 22 février 2018, une information judiciaire s’ouvre pour « agression sexuelle et atteinte sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ».

Au terme de deux ans de procédure, durant laquelle une centaine d’enfants et d’animateurs ont été auditionnés, la justice a finalement innocenté cet homme aujourd’hui âgé de 64 ans.

L’ordonnance de non-lieu a été rendue en novembre dernier, par le juge chargé de l’instruction au tribunal de grande instance de Saint-Brieuc.

En novembre 2017, le maire de Pléneuf-Val-André reçoit le courrier d’un parent dont l’enfant fréquente l’accueil de loisirs de la commune.

Y sont mentionnés, « des comportements ressentis comme gênants par l’enfant », de la part du directeur de la structure, en poste depuis une trentaine d’années.

Le courrier est aussitôt transmis à la gendarmerie qui engage une enquête à la demande du parquet de Saint-Brieuc.

Deux dépôts de plainte émanant de parents sont enregistrés.

Le 22 février 2018, une information judiciaire s’ouvre pour « agression sexuelle et atteinte sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ».

En arrêt maladie depuis trois mois, l’homme est alors mis en examen.

En mars 2018, le maire choisit d’en informer ses concitoyens lors d’une séance du conseil municipal :

« J’ai pris la décision de suspendre le directeur de ses fonctions et de mettre en œuvre, parallèlement à l’instruction judiciaire, une enquête administrative ».

À l’époque, l’affaire avait créé l’émoi dans la commune.

En mai dernier, le procureur de la République avait prononcé un réquisitoire définitif de non-lieu.
Le tribunal a donc suivi son avis en abandonnant les poursuites.

 

Source : letelegramme.fr

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