Petit Couronne | De plus en plus addict de voir du porno, il passe au réel dans la cabine de la piscine

Il espionne une fillette de 10 ans à la piscine de Petit-Couronne

Un homme a été surpris à la piscine de Petit-Couronne perçant une cloison pour espionner la cabine d’à côté, où se trouvait une fillette.

Le 27 mars 2017, dans les vestiaires de la piscine de Petit-Couronne, une employée l’aperçoit, sous la porte d’une cabine, de la sciure de bois qui tombe sur le sol.

Elle comprend immédiatement ce qui se passe et va aussitôt prévenir les maîtres-nageurs qu’un voyeur perce des trous pour espionner dans la cabine attenante.

Elle va ensuite prendre position avec la ferme intention de surprendre l’indiscret.

Elle est saisie de dégoût quand elle s’aperçoit que la cabine d’à côté est occupée par une fillette de 10 ans.

Quand l’homme sort et tente de fuir, les maîtres nageurs le retiennent.

Les policiers trouvent sur lui une perceuse portable et du silicone.

Une serviette est également retrouvée, souillée de sperme, signe que l’homme ne s’est pas contenté de regarder.

Sébastien L., 35 ans, est déjà connu pour détention de fichiers pédopornographiques.

En décembre 2014, une centaine de fichiers avait été retrouvée chez lui, suite à un signalement effectué par la brigade de protection des mineurs.

Il a été jugé pour ces deux infractions le 18 septembre dernier.

« Je ne suis pas quelqu’un qui dégrade »

« J’étais porno addict.

Il fallait que j’en aie, que j’en vois toujours plus.

Plus jeune, je n’ai jamais eu de limite, ma mère me laissait tout faire.

Je me pensais invincible.

C’est bien que je sois devant vous aujourd’hui, ça m’a fait prendre conscience de la réalité.

Ça m’a permis de mettre les choses à plat.

J’ai pété les plombs suite à l’affaire des vidéos retrouvées chez moi, je ne gérais plus rien du tout.

Ma vie était chaotique. J’ai de gros problèmes psychiatriques,

 j’ai besoin d’être suivi », s’explique le prévenu, extrêmement nerveux.

« L’expert psychiatre a en effet noté que vous étiez bipolaire.

Mais il a aussi signalé que cela n’avait en aucun cas pu provoquer ces actes ».

« Ce n’était peut-être pas la bipolarité, mais il y a autre chose qui me poussait à agir, je n’arrive pas à le définir ».

« C’est ce qui vous a amené à aller dans une piscine avec du matériel de professionnel pour vous masturber devant une petite fille de 10 ans ? »

« Oui, c’était une montée en puissance.

J’avais du silicone dans mon sac pour réparer mes dégâts, je ne suis pas quelqu’un qui dégrade ».

« Très honnêtement monsieur, les dégradations, c’est le moindre de nos soucis aujourd’hui.

C’est surtout cette petite fille qui aurait pu être choquée si elle s’était rendu compte qu’une espèce de voyeur la regardait.

C’est que les enfants sur les vidéos que vous aviez chez vous sont victimes de viol et que malgré tout, ça vous provoque du plaisir sexuel.

Ça vous excite parce que c’est interdit.

Vous allez toujours plus loin.

 Qui me dit qu’un jour vous n’en viendrez pas à violer votre fille ? » s’insurge la substitut du procureur.

L’homme est condamné à une peine de 10 mois de détention avec sursis, assortis d’une obligation de soins.

Source : Paris Normandie

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