Perpignan | Procès à huis clos pour l’arrière grand-père jugé pour viols sur des enfants de sa famille

L’homme, âgé de 76 ans, comparaît à compter de ce lundi 17 juin devant les assises des P. -O. pour viols et agressions sexuelles sur son arrière-petite-fille et deux de ses petites-filles.

Illustration L’Indépendant

Sur demande de confidentialité des parties civiles, représentées par Me Philippe Capsié, le procès qui s’est ouvert ce lundi matin, se tiendra finalement à huis clos, dans le secret de la salle audience.

Le public et la presse ne sont donc pas autorisés à assister aux débats, prévus sur trois jours, mais seulement à l’énoncé du verdict qui doit être rendu mercredi.

L’accusé, âgé de 76 ans, doit répondre d’abus sexuels sur trois enfants de sa descendance, alors qu’elles étaient âgées d’environ 6 ans.

Il aurait reconnu l’ensemble des faits reprochés.

Par ailleurs, l’enquête aurait révélé des agressions de même nature sur trois générations, commises sur les deux filles du mis en cause, mais aussi sur cinq autres victimes.

L’ensemble de ces dossiers, du fait de leur ancienneté, ont été frappés par le délai de prescription.

Source : L’Indépendant


Un arrière-grand-père de 76 ans comparaît à compter de ce lundi et jusqu’à mercredi devant la cour d’assises des P.-O. pour viols et agressions sexuelles sur mineures de moins de 15 ans par ascendant. En l’occurrence, sur son arrière-petite-fille et deux de ses petites-filles.

L’affaire avait débuté le 13 mars 2016 quand les parents d’une petite fille de 6 ans et demi s’étaient présentés dans une brigade de gendarmerie des P.-O. expliquant que l’enfant avait dormi la nuit précédente chez ses arrière-grands-parents et qu’elle se plaignait depuis lors, de douleurs, expliquant que “son papinou l’avait frottée longtemps”.

Selon l’audition de la fillette, les faits se seraient déroulés sur le canapé alors qu’ils regardaient des dessins animés en présence de l’arrière-grand-mère qui n’aurait rien vu. Celle-ci dira d’ailleurs “tomber des nues” et maintiendra n’avoir aperçu aucun geste déplacé.

Les deux filles du mis en cause, également entendues, ont affirmé avoir été violées par leur père. À cette occasion, l’aînée a également dénoncé des attouchements commis par le patriarche sur sa propre fille.

Laquelle a confirmé, révélant que son grand-père lui aurait imposé des pénétrations digitales alors qu’elle avait 6 ans. Et une autre petite-fille de l’accusé raconte qu’il lui aurait appris à “embrasser avec la langue”.

Deux jours plus tard, le septuagénaire a été interpellé alors qu’il avait annoncé son intention de partir mettre fin à ses jours.

Au cours de l’instruction, il aurait reconnu l’ensemble des faits.

Son expertise psychiatrique a mis en évidence un comportement pédophile ancien sur fond d’une personnalité obsessionnelle sans que son discernement ne soit cependant ni aboli ni altéré, et un manque d’empathie pour les victimes. L’expert note aussi qu’il est souhaitable de ne jamais laisser le mis en cause seul avec des petites filles, son comportement étant de type compulsif.

Par ailleurs, il ressort de l’enquête d’environnement qu’il existe cinq autres victimes pou lesquelles les faits sont frappés de prescription, tout comme les agressions sexuelles commises sur les deux filles du mis en cause.

Il devra ainsi répondre du viol sur son arrière-petite-fille, d’agression sexuelle sur l’une de ses petites-filles, ainsi que de viol et agression sexuelle sur son autre petite-fille.

Verdict attendu mercredi.

Source : L’Indépendant

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