Périgueux | Un Agenais condamné à sept ans de prison pour pédophilie

Un homme originaire du Lot-et-Garonne a été jugé lundi pour agressions sexuelles sur des enfants. Il rencontrait les parents des victimes sur Internet

A aucun moment, il n’a présenté d’excuses ou exprimé de remords.

Lundi, devant le tribunal correctionnel de Périgueux, un homme âgé de 35 ans, originaire d’Agen (47), a dû s’expliquer de faits d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans.

Dans la période du 1er janvier 2014 au 13 avril 2016, il a fait subir à quatre enfants, âgés de 4 à 10 ans, des attouchements à caractères sexuels.

Il était également détenteur de 403 images pédopornographiques sur son ordinateur.

Droit, la voix claire, il a reconnu tous les faits sans sourciller.

Face à lui, les parents, eux, sont restés dans l’incompréhension.

Comment cet homme, qu’ils ont fréquenté pendants des mois voire des années, à Périgueux, Marsac et Trélissac, a-t-il pu commettre ces actes ?

C’est via le site Internet On va sortir que le Lot-et-Garonnais les a rencontrés.

Notamment cette mère de famille, célibataire, aide-soignante, qu’il a aidée lors d’un déménagement et qui, plus tard, lui a fait garder son fils.

« Je me suis inscrit pour faire des rencontres, sortir un peu », explique l’homme, qui a gagné la confiance des adultes.

Mais c’est aussi comme ça qu’il a fait connaissance avec ces gens qui avaient des enfants. « Et c’est là que le désir est revenu », affirme-t-il.

Déjà trois condamnations

Car il n’en est pas à sa première condamnation : la première est intervenue à 17 ans, puis à 20 ans, et enfin à 25 ans, où il a été condamné à une peine de 5 ans de prison, pour des faits d’agressions sexuelles sur cinq mineurs.

« Vous êtes sorti en 2008 et pendant plusieurs années, vous n’avez rien fait, souligne la présidente du tribunal, éva Dunand-Fouillade. Pourquoi n’y avait-il pas de passage à l’acte à l’époque ? »

« Parce que j’avais la main de la justice au-dessus de moi », dit simplement le prévenu.

Le suivi psychiatrique semblait porter ses fruits, tout comme le traitement prescrit par un endocrinologue, afin de baisser les pulsions sexuelles.

Source : http://www.sudouest

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