Pays malouin | Agressions sexuelles incestueuses sur mineure, le coupable écopera de dix mois avec sursis

Pour avoir dispensé des caresses sexuelles à sa nièce mineure à plusieurs reprises et ce, sur plusieurs années, un oncle écopera de 10 mois de prison avec sursis

Illustration – Photo ER /Lionel VADAM

Un homme âgé de 31 ans a été condamné, jeudi 13 juin, par le tribunal correctionnel de Saint-Malo pour agression sexuelle sur mineure. Les faits, qui se sont déroulés dans une commune du pays malouin, ont été révélés en janvier 2018, via un appel anonyme au 119, le service national de l’accueil téléphonique enfance en danger.

Une mère de famille raconte qu’à l’occasion d’un chahut avec sa fille de 7 ans, cette dernière lui a touché le sexe, ce qui lui vaut d’être réprimandée.

L’enfant lui révèle alors la phrase suivante :

« Tonton touche ma cocotte »

La maman ajoute qu’à l’occasion des fêtes de Noël précédentes, elle a surpris l’un de ses beaux-frères, à genoux, près du lit de sa fille, sa main sous la couette. L’enfant, qui était souvent gardée chez sa tante et son oncle, a, par la suite, expliqué avoir subi des attouchements à ces occasions.

Quatre ans auparavant, elle avait déjà évoqué des caresses de la part de son oncle mais sa maman n’y avait pas prêté attention. Plusieurs membres de la famille et des amis ont confirmé l’attitude douteuse du prévenu envers les enfants lors de réunions familiales.

Jeudi, devant le tribunal de Saint-Malo, ce dernier n’a reconnu qu’a minima un comportement qu’il ne juge pas répréhensible. Il a expliqué avoir toujours été très proche des enfants et plus particulièrement de la fillette dont il s’est beaucoup occupé lorsqu’il vivait au domicile de ses beaux-parents (accompagnement aux toilettes, bain...). Selon lui, il n’existait aucune intention malveillante de sa part.

« On se chatouillait, j’ai pu lui toucher le sexe par inadvertance » lâche le trentenaire, qui conteste farouchement l’épisode de la main sous la couette.

Pour le Parquet, l’enfant « dit des choses qu’elle n’a pas pu inventer ». Pas « de preuve de connotation sexuelle » pour la défense, qui plaide la relaxe.

Déclaré coupable d’agression sexuelle sur mineure, le prévenu est condamné à 10 mois de prison avec sursis, mise à l’épreuve durant deux ans et l’obligation de se soigner. Une interdiction d’entrer en contact avec la victime, d’exercer une profession en relation avec des enfants ainsi que son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes ont également été prononcées.

 

Source : letelegramme.fr

Source(s):