Divion | Dix-huit mois de prison pour l’agression sexuelle de sa jeune voisine

Un Auchellois de 26 ans a été condamné ce jeudi à dix-huit mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Béthune pour avoir agressé sexuellement sa jeune voisine.
Il voulait lui donner « beaucoup d’amour, comme un père ».

palais-de-justice-bethune

 

L’individu a été jugé, jeudi, pour agression sexuelle pour des faits survenus entre le 1er juillet et le 21 août 2014 à Divion. La victime ? L’enfant d’un couple de voisins, âgée de 9 ans au moment des faits. Le prévenu était absent à l’audience, tout comme la victime et ses parents.

La fillette a dénoncé les agissements de son manipulateur de voisin aux enquêteurs, à la cousine de sa maman et au médecin traitant. Elle a raconté qu’elle ne voulait plus que le jeune homme passe par la fenêtre pour entrer dans sa chambre:

« j’ai pas envie qu’il vienne, j’ai peur de lui. Il est pas gentil, il a mis sa main dans ma pépette ».

Des déclarations confortées par celles de son petit frère. Mais il fallait se taire, sinon il risquait de « se faire ramasser », avait-il expliqué aux enfants.

Câlins à la maman…

Les parents de la petite fille semblent démunis face au prévenu.
Sa maman se souvient que le jeune homme était proche d’elle, qu’il lui faisait des câlins et déplore lors de ses déclarations :

« Il entrait dans la maison sans notre accord et allait à l’étage jusque dans la chambre des enfants pour s’amuser avec eux, disait-il. Je l’avais déjà mis dehors mais il revenait sans cesse, même par la fenêtre. »

L’Auchellois est déjà connu des services de justice. Il a été condamné par deux fois pour agression sexuelle imposée sur mineur de moins de 15 ans, un « tableau inquiétant » pour le président du tribunal, Franck Bielitzki.

L’avocat de la partie civile, Me Nathalie Woroch, s’insurge :

« Son absence aujourd’hui n’est ni plus ni moins qu’un aveu. »

En plus de sa condamnation, elle demande une prise en charge psychologique de l’enfant pour que celle-ci puisse verbaliser ses émotions.

Mandat d’arrêt

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur. Nicolas Constant a été condamné à 18 mois de prison, assortis d’une révocation du sursis pour ses précédentes condamnations ainsi qu’une obligation d’indemniser sa victime à hauteur de 1000 €.

Son nom a été inscrit au FIJAIS, le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles. Un mandat d’arrêt a été prononcé à l’issue de l’audience.

Source: http://m.lavoixdunord.fr/

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