Paris | Un pompier de Paris téléchargeait des images pédopornographiques
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 22/03/2021
- 08:00
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Ce trentenaire, inconnu des services de police et de la justice, était jugé lundi 15 mars devant le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour avoir « diffusé l’image ou la représentation, présentant un caractère pornographique d’un mineur ».
Employé depuis plus de 10 ans au sein de la prestigieuse brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), Guillaume, 34 ans doit répondre de son comportement. Non pas devant sa hiérarchie mais face à la justice.
Ce trentenaire, inconnu des services de police et de la justice, est jugé ce lundi devant le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour avoir « diffusé l’image ou la représentation, présentant un caractère pornographique d’un mineur » et « détenu ou acquis par quelque moyen que ce soit l’image ou la représentation, présentant un caractère pornographique d’un mineur ».
Des faits qui se seraient déroulés entre le début de l’année 2014 et la fin du mois d’octobre 2019. Les agissements du prévenu ont été mis au jour après le signalement d’un site de jeux vidéo en ligne qui avait repéré la mise en ligne d’images pédopornographiques par l’un de ses utilisateurs.
Les cyberpoliciers de la plateforme Pharos (plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements) de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) ont été missionnés pour remonter la piste de l’internaute à l’origine de la diffusion de ces documents pédopornographiques.
Finalement identifié, Guillaume a été interpellé, en octobre 2019, puis placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté territoriale (ST) des Hauts-de-Seine.
Au cours de son audition, ce militaire de la BSPP a reconnu les faits.
Il lui est notamment reproché d’avoir acquis puis partagé « 2 555 bandes dessinées mettant en scène des mineurs dans des actes sexuels » ainsi que quelques photos.
Lors de sa garde à vue, l’homme a indiqué avoir agi par « curiosité malsaine » et a également évoqué « une excitation de l’interdit ».
Le même a aussi avoué avoir une attirance pour « la pédopornographie » depuis de nombreuses années.
Avant d’en arriver à télécharger, en 2017, une centaine de photos et entre « 20 et 40 vidéos », via des « tchats » sur lesquels il conversait avec d’autres internautes.
En revanche, il a assuré avoir toujours refusé de les rencontrer. Il a également concédé avoir « partagé entre trente et cinquante photos » et « une dizaine de vidéos ».
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