Saint-Brieuc | Peine de prison ridicule pour des faits d’une extrême gravité…

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Requalification de viols incestueux en agressions sexuelles. Il n’avait que 12 ans…
Atteintes sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans, agression sexuelle incestueuse, détention et diffusion d’images pédopornographiques, telles sont les charges retenues contre cet homme de 47 ans qui a écopé de trois ans de prison ferme.

Condamné pour détention de 12 000 images pédopornographiques et agression sexuelle sur son neveu.

Un homme de 47 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour des agressions sexuelles sur son neveu. Il détenait aussi 12 000 images pédopornographiques.

Il abusait de son neveu et détenait des milliers d’images pédopornographiques : un homme a été condamné à 3 ans ferme par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.

Atteintes sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans, agression sexuelle incestueuse, détention et diffusion d’images pédopornographiques, telles sont les charges retenues contre cet homme de 47 ans qui comparaissait mardi 9 mars devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.

Octobre 2015 : la cellule cyber criminelle repère une adresse IP à Saint-Brieuc qui se connecte régulièrement sur des sites pédopornographiques.

Immédiatement, un signalement est envoyé à la gendarmerie. Une lourde machine judiciaire va se mettre en marche. Perquisitions, saisie des ordinateurs personnel et professionnel, des auditions vont se succéder pour déboucher sur son incarcération en janvier 2017. Le suspect y restera 4 mois avant d’être placé sous contrôle judiciaire.

Les ordinateurs finiront par livrer leurs secrets, 12 000 fichiers pédopornographiques, 84 vidéos, mais plus inquiétant encore, de nombreuses photos et vidéos de son propre neveu de 14 ans dans des positions humiliantes : le jeune ado est photographié nu pratiquant des fellations à son oncle et vice et versa…

Lors de son audition, la jeune victime est très remontée :

« J’espère qu’il ira en prison, j’avais 12 ans la 1ère fois ; j’avais honte de moi quand il prenait les photos ou quand il me filmait tout nu, mais je n’osais pas lui refuser, c’était mon oncle et mon parrain ».

A sa demande la parole est donnée au prévenu :

« J’avais des pulsions visuelles pour les jeunes enfants, mais je n’avais pas l’intention d’avoir des relations sexuelles avec mon neveu, et puis mes sentiments ont évolué ».

Jamais la victime ne dévoilera ce lourd secret, la honte était trop lourde.

Trois ans plus tard, alors que la victime est en âge d’avoir une copine, l’oncle bienfaiteur proposera les clefs de son appartement à son neveu, pour qu’il puisse avoir quelques moments d’intimités avec sa petite amie.

Il oubliera de préciser que plusieurs caméras parfaitement dissimulées filmeront non stop les premiers ébats amoureux des jeunes gens à leur insu. Une trahison de plus. Le jeune homme ne découvrira l’existence de ces films que lors de son audition…

Devant les juges, le prévenu déclare se soigner avec un psy. Il a même déménagé dans une autre ville pour ne plus approcher son neveu et échapper à toutes tentations, il a retrouvé un emploi, et jure qu’il n’a plus aucun compte internet.

Le tribunal le reconnait coupable, et le condamne à 5 ans de prison dont 3 ans ferme, 10 ans de suivi sociaux-judiciaire, une injonction de soins et procède à son inscription au fichier des délinquants sexuels.

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