Paris | Pascal Pessiot condamné à 16 ans de prison

non

“On vivait sans code moral et sans stop social”
Un homme de 69 ans a été condamné vendredi 23 septembre par la cour d’assises de Paris à seize ans de réclusion criminelle pour des violences sexuelles sur des mineures de son entourage et détention de plusieurs dizaines de milliers d’images pédopornographiques, dont des photos de ses jumelles.

Une affaire sordide.

Un homme de 69 ans a été condamné vendredi 23 septembre par la cour d’assises de Paris à seize ans de réclusion criminelle pour des violences sexuelles sur des mineures de son entourage et détention de plusieurs dizaines de milliers d’images pédopornographiques, dont des photos de ses jumelles.

La cour a assorti cette peine d’un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans.

Son ex-épouse et mère des fillettes, nées en 2006, a été condamnée à 18 mois d’emprisonnement avec sursis pour soustractions répétées et délibérées à ses obligations parentales.

Un troisième accusé, un juriste de 50 ans et amant de la mère de famille qui était poursuivi pour complicité de soustraction aux obligations parentales, a été acquitté.

Le procès s’était ouvert le 13 septembre et s’est déroulé à huis clos.

DES PHOTOS DES JUMELLES DU COUPLE “DANS DES POSES SEXUELLEMENT EXPLICITES”

L’enquête avait démarré à l’automne 2017 par un signalement concernant la diffusion d’images pédopornographiques sur un site dédié par un parisien propriétaire de casinos.

Elle avait plongé dans l’univers naturiste, fétichiste et sadomasochiste dans lequel évoluait depuis plusieurs années le couple parental entre son domicile parisien et surtout sa résidence secondaire dans le sud de la France.

L’exploitation d’ordinateurs, disques durs, appareils photos et clés USB saisis en perquisition a révélé près de 15.000 vidéos et des dizaines de milliers d’images pédopornographiques, mettant en scène des mineurs.

Selon des documents consultés par l’AFP:

“Essentiellement des fillettes, âgées de quelques mois à 14 ans, toutes dans des scènes de pénétration, de fellation ou d’autres poses sexuellement explicites”

Certains de ces fichiers concernaient les jumelles du couple “dans des poses sexuellement explicites”.

L’accusé a échangé des clichés de ses filles nues contre du contenu pédopornographique.

Il était jugé pour viols et/ou agressions sexuelles de deux nièces et des filles d’une ancienne maîtresse et d’un cousin, toutes mineures.

Il a été acquitté de l’un des viols.

Aucune violence sexuelle sur ses filles n’a été établie par l’enquête.

L’EX-FEMME CONNAISSAIT SES PULSIONS PÉDOPORNOGRAPHIQUES

L’homme, à la “personnalité marquée par un fonctionnement pervers avec une grande difficulté de contrôle des pulsions sexuelles”, selon l’une des expertises psychiatriques, avait reconnu partiellement les faits au cours de l’instruction:

“On vivait sans code moral et sans stop social”

Son ex-femme, 53 ans, a reconnu connaître depuis des années les pulsions pédopornographiques de son mari et avoir trié ses clichés, mais sans les regarder.

Lors des interrogatoires, elle a d’abord assuré protéger ses filles de la sexualité débridée du couple, avant d’admettre que ses jumelles avaient été confrontées à “des situations inadaptées” notamment lors de soirées fétichistes et sadomasochistes dans leur maison du sud.

 

 

Source(s):