Oussières | Une fillette de 14 ans agressée sexuellement par ses aînés

C’est une histoire de plus d’agression sexuelle sur mineur qui était jugé ce mardi 21 mars 2017 au tribunal de Grande Instance de Lons-le-Saunier.

Malgré ses 14 ans, elle n’en reste pas moins une enfant.

Une enfant que ses aînés se doivent de protéger, surtout lorsque celle-ci a un comportement inadapté, dû à une légère déficience mentale et à un complexe œdipien, selon l’expertise psychiatrique.

Ce comportement, Rémi et Éric n’ont pas su l’avoir avec elle, bien au contraire !

C’est donc des faits d’agression sexuelle que les deux hommes ont dû répondre à la barre du tribunal de Grande Instance de Lons-le-Saunier, ce mardi 21 mars.

« Elle m’a raconté et ça m’a tout chamboulé »

Rémi, tout d’abord, chez qui la jeune fille allait régulièrement pour faire du cheval, à Oussières, entre 2013 et 2014.

Là, l’homme de 65 ans, vieux garçon qui se dit « en pleine détresse sentimentale depuis que sa femme l’a quitté », se sent rapidement perturbé par Justine.

« Elle m’a raconté ce qu’elle avait fait avec d’autres hommes, et ça m’a tout chamboulé. »

Il propose alors à la jeune fille, qui refuse, d’avoir une relation sexuelle.

Insistant, le sexagénaire arrive malgré tout à ses fins.

« Elle a indiqué lors de son audition que c’était son premier rapport sexuel », lance alors le président du tribunal ; « Je n’ai pas eu l’impression que c’était sa première fois », répond alors le prévenu, exprimant, par la suite, avoir eu des regrets face à ses actes.

« Vos regrets ont dû être tardifs, car vous avez recommencé », rétorque le président ; « Oui, je n’ai eu que deux rapports avec elle ».

« Elle, dit que vous en avez eu quatre. »

Des rapports nombreux que la jeune fille aurait acceptés, avec l’espoir de se voir offrir un jour un cheval par le sexagénaire, aurait-elle expliqué devant les gendarmes.

Un comportement trop précoce dont aurait également profité Éric, son oncle par alliance, chez qui Justine est allée passer des vacances à Chassy quelque temps après, et qui était absent lors de son procès.

Un franchissement des limites pour lequel Rémi et Éric ont été condamnés tous deux à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de 2 ans et de 2 500 € de dommages et intérêts.

Source : http://www.voixdujura

Source(s):