Orléans | 18 mois ferme en appel pour des agressions sexuelles sur la petite sœur de son ex-copine

Le palais de justice d’Orléans

Le 18 avril dernier, devant le tribunal correctionnel de Blois, un jeune homme accusé d’agressions sexuelles sur la petite sœur de son ex-copine, avait été relaxé au bénéfice du doute. Mais le ministère public qui avait requis sa condamnation à 8 mois de prison avec sursis, avait fait appel. 

C’est pourquoi le garçon était jugé à nouveau à Orléans où, tout comme à Blois, il a brillé par son absence.

Il avait 24 ans au moment des faits survenus dans une commune de la vallée du Cher alors que la jeune fille n’en avait que 13.

La première agression sexuelle remonterait à 2009 alors que le garçon qui sortait avec la sœur aînée venait le week-end au domicile familial.

Le prévenu a toujours nié avoir eu des rapports sexuels avec l’adolescente et n’a reconnu qu’une relation fraternelle ponctuée de câlins amicaux.

Le jeune homme et l’adolescente correspondaient par SMS et sur Facebook.

L’expertise a conclu à un fort retentissement psychologique chez la jeune fille se traduisant par un sentiment de « honte et de culpabilité ».

Une confrontation organisée en décembre 2015 entre les deux jeunes gens n’a pas permis d’en apprendre plus, chacun restant sur ses positions.

La victime, présente à l’audience, a sollicité un total de 8.000 euros en réparation.

Me Damien Vinet, qui l’assistait, a insisté sur son angoisse et son sentiment de culpabilité de n’avoir pu repousser son agresseur.

Il a évoqué le témoignage du frère de sa cliente qui a vu le prévenu sortir à plusieurs reprises de la chambre de sa sœur.

Le prévenu avait justifié sa présence par un cauchemar qu’aurait eu la jeune fille.

Jean-Dominique Trippier, avocat général, a déploré l’absence du prévenu et estimé que la relaxe n’était pas motivée.

Il a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve d’une durée de deux ans avec obligation de soins.

La cour a reconnu le prévenu absent coupable d’agression sexuelle sur mineure et lui a infligé 18 mois de prison ferme.

Son nom sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

La victime s’est vue accorder un total de 6.800 euros pour son préjudice.

Source : La Nouvelle République

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