Nordahl Lelandais | Petit caïd de province ou maillon d’une vaste nébuleuse criminelle ?

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Les médias nous ont présenté un pauvre mec paumé et toxico ,l’affaire est beaucoup plus complexe…
L’affaire Maëlys est une affaire criminelle française qui a pour point de départ la disparition inexpliquée d’une fillette de huit ans, Maëlys de Araujo, le dimanche 27 août 2017 vers 3h du matin, lors d’une réception de mariage dans la salle des fêtes de la commune de Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

Article du 28 Août 2017:

Du côté de Pont-de-Beauvoisin, l’inquiétude est grandissante après la disparition de la petite Maelys, 9 ans.

La fillette s’est littéralement volatilisée dans la nuit de samedi à dimanche dans le cadre d’un mariage.

Ce matin, la salle des fêtes se vide peu à peu. Les derniers invités ont procédé aux derniers rangements. En centre-ville, les recherches se poursuivent. Les gendarmes interrogent les commerçants, un portrait de la fillette en main.

Depuis hier, l’avis de disparition de la petite Maelys a été diffusé à toutes les unités de gendarmerie des départements l’Isère et de la Savoie, mais également de la région Auvergne Rhône-Alpes.

C’est vers 3h du matin que les parents ont constaté que leur fille n’était plus présente dans la salle polyvalente ainsi qu’à l’extérieur. Rapidement alertés par la disparition, les gendarmes ont multiplié les recherches tout au long de la journée de dimanche. Elles ont mobilisé jusqu’à 100 gendarmes, avec le concours de six maitres chiens, des gendarmes aquatiques ainsi qu’un hélicoptère.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, les chiens n’ont marqué aucune direction de fuite au delà de l’enceinte de la salle polyvalente.

“À ce stade, aucune piste, accidentelle ou criminelle, n’est écartée”, précise Dietlind Baudoin, procureur de la République de Bourgoin-Jallieu, dans un communiqué de presse diffusé vers 12h30.

La magistrate précise également que les investigations se déroulent désormais dans le cadre d’une enquête ouverte pour enlèvement.

Depuis ce matin, la SR de Grenoble a pris la direction de l’enquête, avec la BR de La Tour du Pin. Un travail d’ampleur attend désormais les enquêteurs : près d’une centaine d’auditions de proches et d’invités doivent être réalisées ce lundi.

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Les gendarmes mènent également des investigations dans le hameau de la commune où réside les parents de Maelys, à Mignovillard dans le Jura.

Source: Le Dauphiné

Un suspect, Nordahl Lelandais, âgé de 34 ans (à l’époque des faits), et résidant à Domessin (Savoie), est mis en examen pour enlèvement et séquestration d’une mineure de quinze ans. Il est écroué le 3 septembre 2017. Le 30 novembre 2017, les chefs d’inculpation sont requalifiés de meurtre précédé d’enlèvement. Les enquêteurs sont amenés à envisager son implication dans d’autres affaires non résolues.

Article du 4 Décembre 2017:

Alors que le principal suspect dans la disparition de la petite fille de 9 ans continue de nier son implication, les enquêteurs ont à leur disposition des éléments accablants. Plusieurs images du véhicule de Nordahl Lelandais ont été prises alors qu’il quittait la fête de mariage, la nuit de la disparition. A son bord, une silhouette blanche portant des habits similaires à ceux de Maëlys.

Ce sont des éléments qui viennent nourrir le dossier des 12 enquêteurs qui travaillent en permanence sur l’affaire Maëlys. Trois mois après la disparition de la petite fille, le principal suspect continue de nier toute implication mais a été mis en examen pour meurtre au terme de son audition ce jeudi.

Car l’enquête avance a assuré le procureur de la République de Grenoble lors d’une conférence de presse: notamment sur l’emploi du temps de Nordahl L. dans la nuit du 26 au 27 août.

Selon nos informations, confirmées depuis par la justice, il n’existe pas une mais plusieurs images du véhicule de l’ex-militaire de 34 ans quittant la fête de mariage.

L’un des clichés a été pris aux alentours de 3 heures du matin par une caméra de vidéosurveillance installée entre deux commerces dans le centre-ville de Pont-de-Beauvoisin, en Isère, à seulement 800 mètres de la salle où se déroulait la fête de mariage. L’horaire coïncide bien avec les déclarations du suspect, qui a indiqué aux gendarmes être allé acheter de la cocaïne à ce moment-là.

L’homme avait déjà fait plusieurs allers-retours dans la soirée, une première fois pour aller voir ses chiens, selon ses dires. Une deuxième, pour aller chercher des bières. Et enfin, une troisième fois pour se changer après s’être taché, selon ses déclarations aux enquêteurs.

Un vêtement semblable à la robe de Maëlys

Lors de ce dernier départ, le suspect n’était pas seul. La photo, que BFMTV a pu consulter, est prise en hauteur et à travers le pare-brise de la voiture noire. Elle montre une silhouette humaine de petite taille, habillée de blanc, sur le siège passager. Le visage ne peut être identifié.

En retravaillant le cliché, les enquêteurs ont réussi à déterminer que plusieurs détails de cette tenue correspondaient aux vêtements que portait Maëlys le soir du mariage. Sur la photo zoomée, le vêtement, blanc, est à col rond et sans manche. Comme la robe de la petite fille

Le conducteur ainsi que la plaque d’immatriculation du véhicule n’ont pu être captés par la caméra de vidéosurveillance, notamment en raison d’un éclairage uniquement du côté passager.

Mais pour les enquêteurs, il ne fait aucun doute qu’il s’agit de la voiture de Nordahl Lelandais.

Pour le confirmer, ils disposent de plusieurs éléments: un défaut d’éclairage des feux arrière, le positionnement des vignettes sur le pare-brise et la présence d’un autocollant bien reconnaissable.

Le suspect a éteint son téléphone

Vers 3 heures du matin, au moment où les parents de Maëlys se sont rendus compte de la disparition de leur fille, Nordahl Lelandais s’était évaporé.

Trente minutes après que la première photo a été prise, un second cliché est capté. On y voit le même véhicule dans le sens inverse.

La petite silhouette blanche a, cette fois-ci, disparu.

Dans ses premières déclarations, l’ex-militaire disait avoir pourtant participé aux recherches pour retrouver la fillette.

Mais, confronté à la version de ses amis, qui affirment ne pas avoir réussi à le joindre pendant ce créneau horaire, il explique désormais être allé acheter des stupéfiants.

Un élément est clair: quand les gendarmes, avertis à 3h57, sont arrivés à la salle où étaient regroupés les invités du mariage, le suspect ne se trouvait plus sur place.

Peu avant 4 heures du matin, le téléphone de ce dernier borne – c’est-à-dire qu’il émet des ondes – à proximité de la salle des fêtes.

Le trentenaire est-il revenu, sans se montrer, alors que les recherches pour retrouver Maëlys avaient débuté? C’est une hypothèse. Quoi qu’il en soit, c’est la dernière fois que ce téléphone émettra, jusqu’à 7 heures le lendemain matin. Le suspect avait jusqu’alors avancé un problème de réseau, les enquêteurs savent désormais que le téléphone a été éteint volontairement.

Source : BFMTV

Nordahl Lelandais, dealer de cocaïne, décrit comme “manipulateur”, “menteur” et “violent” par ses ex-compagnes, a été filmé près d’une heure et demie, en train de nettoyer sa voiture avec un produit puissant, dimanche en fin d’après-midi.

Maëlys 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin.

La petite Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin. Cette affaire  semble de plus en plus louche car elle cumule une quantité d’invraisemblances inouïes.

Nous allons reprendre si vous le voulez bien quelques-unes des informations que les médias ont bien voulu nous donner et ainsi poser la question que nous vous proposerons à la fin de cette énumération.

1- Le suspect numéro un de cette affaire, Nordahl Lelandais, a disparu plus d’une heure pendant le mariage.

Nordahl Lelandais

2- Il a oublié de dire aux gendarmes que la petite est montée dans sa voiture cette journée !

Il a menti aux gendarmes en affirmant qu’un autre petit garçon était monté dans son véhicule, petit garçon qui n’a jamais pu être identifié.

Il a utilisé la technique des chiens pour attirer la fille dans sa voiture. Technique infaillible qu’utilisent les prédateurs pédophiles ! Le suspect va mentir encore une fois concernant son téléphone affirmant qu’il n’en avait pas, ce qui était faux.

3- Le suspect est allé nettoyer sa voiture minutieusement comme pour faire disparaître des preuves.

L’ex-militaire a été filmé, près d’une heure et demie durant, en train de nettoyer sa voiture, dimanche en fin d’après-midi. Outre le fait d’avoir « lessivé » le coffre avec un produit puissant, il a également insisté très longuement sur la portière côté passager. (Le Dauphiné)

Malgré ce nettoyage, les enquêteurs trouveront quand même l’ADN de la victime dans le véhicule.

4- Ce même suspect principal est un dealer de cocaïne !

5- Ce même suspect a été pris en filature par la gendarmerie, il s’en est rendu compte et a essayé de les semer !!!

Selon les informations du Dauphiné Libéré, la voiture du suspect a été flashée par un radar automatique au cours de la nuit du mariage. Cette photo aurait été prise par un radar automatique car l’Audi A3 circulait bien trop vite. (Le Dauphiné)

6- Des témoignages nombreux de ses ex-compagnes disent qu’il était violent et menaçant.

Ces témoignages donnés aux enquêteurs vont jusqu’à affirmer que :

« Nordahl les traquait, les harcelait, les suivait en voiture pour tenter de les percuter » !

«l’une de ces jeunes femmes aurait même confié avoir été emmenée dans les bois par Nordahl, “pour s’expliquer” selon ce dernier.»

“J’ai cru vivre ma dernière heure”, a confié la jeune femme aux gendarmes. (Le Dauphiné)

Ces jeunes femmes le décrivent comme:

 “manipulateur”, “menteur” et “violent”. (Le Dauphiné)

L’ex-militaire se serait montré très violent notamment lors des ruptures amoureuses. (Le Dauphiné)

Il s’est même permis de filmer ses ébats avec certaines d’entre elles pour les poster sur Internet.

7- Les locaux de la gendarmerie qui contenaient les preuves scellées de cette affaire, ont brûlé avec !!!

C’est ce septième et dernier point qui nous inquiète au plus haut point et nous interpelle, car pour oser brûler un local de gendarmerie il faut faire preuve de beaucoup de courage et surtout de complicité !

Cette affaire est en train de prendre une tournure très malsaine…

Il ne serait pas étonnant qu’un réseau pédophile existe dans cette région de France, du moins ne pas écarter la possibilité de son existence car la faible probabilité que les locaux de la gendarmerie brûlent en détruisant les preuves de cette affaire alors que le principal suspect est détenu en prison, ne fait que conforter cette hypothèse.

De toute façon, que la victime soit morte ou vivante, le suspect coupable ou pas, il faut bien comprendre que les pédocriminels en France ne risquent pas grand-chose. Ils passeront un maximum de sept ans de prison afin de pouvoir récidiver comme de nombreuses affaires nous l’ont prouvé ces dernières années.

C’est ainsi que fonctionne la justice maçonnique depuis qu’elle a été graduellement prise en main par la secte des frères triponctués.

 

Source: lelibrepenseur

Source: Le Dauphiné

Article du 30 Janvier 2018:

L’association Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans l’affaire Maëlys. Mais les magistrats lui refusent l’accès au dossier d’instruction, par crainte d’un viol du secret de l’instruction. L’association va faire appel et dénonce une cabale.

Maître Marie Grimaud, avocate de l’association Innocence en danger, pourtant partie civile dans l’affaire Maëlys, n’a pas accès au dossier © Maxppp

Maître Marie Grimaud ne comprend pas. Elle a demandé à ce que sa cliente, la présidente de l’association Innocence en danger, soit entendue par les juges, dans l’affaire Maëlys, afin, ensuite d’avoir accès au dossier.

L’association qui s’occupe, depuis 1999, de défendre les intérêts des enfants maltraités et victimes de toutes formes de violence, peut, de droit, se constituer partie civile dans cette affaire, puisque cela rentre dans ses compétences.

Or, à sa grande surprise, cela lui a été refusé.

Peur des fuites dans la presse

Les juges ont demandé son avis au procureur de Grenoble mais aussi -et cela n’est pas obligatoire- à l’avocat de la défense et à celui des parents de Maëlys.

Tous ont refusé.

“Ils ont reconnu que l’association était légitime dans sa constitution de partie civile mais pour autant qu’elle était trop médiatique.

En clair, ils ont eu peur des fuites dans la presse.

Or des fuites, il y en a depuis le début de cette affaire et ce n’est pas de mon fait !”s’exclame Maître Grimaud.

“Pourquoi refuser notre expertise ?”

Pourtant, l’avocate parisienne estime que, grâce à son expérience dans ce type de dossier, elle pourrait faire des demandes d’actes efficaces pour la progression de l’enquête qu’elle juge trop lente.

“Les magistrats ne sont pas formés à faire face à ce genre d’affaire exceptionnelle.

Moi, j’ai l’habitude.

J’étais, par exemple, dans l’affaire Fiona, et dans bien d’autres.

Il y a des demandes d’actes qui auraient dû être faites depuis longtemps”

Un dossier au ralenti

“De quoi ont-ils peur ?” s’interroge l’avocate.

“D’un regard extérieur, de critiques éventuelles ?

Je ne veux m’opposer à personne, je veux juste aider à la manifestation de la vérité pour Maëlys.

Pourquoi refuser cette main tendue ?”

Et de rappeler qu’au début de l’enquête, il y avait eu des dysfonctionnements, entraînant ainsi l’annulation d’une partie de la procédure, parce que les premières auditions de Nordahl Lelandais n’avaient pas été enregistrées.

Elle va donc faire appel de cette décision, devant la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Grenoble.

Source : France-Bleu

 

Article du 4 Juin 2018:

Le rapport rendu par les experts, après l’autopsie du corps de la fillette et l’analyse de ses vêtements, spécifie qu’aucun indice ne permet de d’affirmer que la fillette a été violée.

Le corps de Maëlys a été analysé pendant plus de trois mois par les médecins légistes et les experts de la gendarmerie. PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Trois mois après la découverte du corps de Maëlys, la fillette de 9 ans disparue dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin en Isère, les médecins légistes et les experts de l’IRCGN, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, ont rendu leur rapport.  

Selon une source proche du dossier à BFMTV, l’autopsie du cadavre et l’analyse des vêtements n’ont pas permis de trouver des indices indiquant que l’enfant aurait été violée par Nordahl Lelandais, principal suspect dans cette affaire.

Un corps très abîméMais, entre la disparition de l’enfant fin août 2017 et la découverte des restes de son corps, à la suite des aveux de l’ancien militaire de 35 ans le 14 février dernier, plus de cinq mois se sont écoulés. Une longue période qui a permis au cadavre de la fillette, déposé dans le secteur escarpé du massif de la Chartreuse, de se décomposer au fil des saisons.

Ce n’est donc qu’à partir d’un corps parcellaire et très abîmé que les experts ont pu travailler. “On ne peut pas en conclure pour autant, à 100 %, qu’il n’y a pas eu viol”, relativise cette source.

Pour l’heure, l’expertise semble donc aller dans le sens des déclarations du suspect qui a toujours nié avoir violé la fillette. Dans ses derniers aveux livrés le 19 mars dernier, Nordahl Lelandais a expliqué avoir donné une claque, un coup qui, selon lui, aurait entraîné la mort de la victime.

Depuis les conclusions des experts, le corps de l’enfant a été rendu à sa famille le 20 mai. Les funérailles de Maëlys de Araujo auront lieu samedi 2 juin en l’église Notre Dame de l’Assomption, à La Tour du Pin, près du Pont-de-Beauvoisin (Isère).

Source : lexpress.fr

Article du 4 Juillet 2019:

En avril dernier, une cousine de Nordahl Lelandais a porté plainte contre lui pour “agression sexuelle” et “menaces de mort”. Les faits se seraient déroulés en marge de l’enterrement du père de la victime, qui était alors âgée de 14 ans.

Une petite cousine de Nordahl Lelandais a déposé plainte contre lui en avril dernier pour “agression sexuelle sur mineur” et “menaces de mort“, révèle BFMTV ce lundi 1er juillet. L’adolescente, âgée de 14 ans au moment des faits, aurait mis plusieurs mois à se confier à sa famille. Une enquête préliminaire a été ouverte.

Agressée le jour de l’enterrement de son père

Les faits présumés remontent au mois de mars 2017, soit cinq mois avant la mort de la jeune Maëlys. L’adolescente dénonce des attouchements survenus à l’occasion d’une réunion de famille, le jour de l’enterrement de son père.

“On s’est éloigné sur le côté de la maison pour fumer, je pleurais, forcément c’était l’enterrement de mon père. Il me prend dans ses bras, sauf qu’il descend ses mains, raconte l’adolescente à BFMTV. Je sens ses mains descendre dans mon dos, ses mains se mettent sur mes fesses (…). Ensuite, il me touche la poitrine je le repousse encore”.

Pour échapper à son agresseur, la jeune fille aurait immédiatement rejoint sa famille. Ce dernier l’aurait ensuite menacée de mort. “Il m’a dit : si tu dis quelque chose je te tue”, assure l’adolescente.

“Elle s’est écroulée”

Au cours de l’été 2017, Nordahl Lelandais est ensuite mis en examen pour agressions sexuelles sur deux autres de ses cousines, âgées de 4 et 6 ans. C’est le déclic pour l’adolescente, qui décide alors de tout révéler à sa mère.

“Ça a été très dur parce qu’une fois qu’elle en a parlé, elle s’est écroulée“, témoigne la maman qui explique que sa fille a aussi gardé le secret pour que sa famille ne soit pas associée à Nordahl Lelandais.”J’ai tout fait pour cacher notre lien familial avec lui, avoue la mère de la victime, explique-t-elle. (…) Je ne voulais surtout pas que mes enfants et moi-même soient reliés à cet individu.”

La victime présumée, soutenue par ses proches, a choisi seule d’aller porter plainte contre l’ancien militaire, quatre fois mis en examen.

“Peut-être que ça va encourager les personnes, s’il a fait quelque chose à quelqu’un qui est encore vivant, je pense que ça va les encourager à le dire également, ça va peut-être les aider à avoir la force d’y aller et de le dire”, espère-t-elle.

Source : lanouvellerepublique.fr

Article du 27 Octobre 2019:

Affaire Maëlys : un témoignage accablant bientôt annulé ?

Selon « Le Parisien », l’avocat de Nordahl Lelandais va demander l’annulation du témoignage de son ancien codétenu évoquant le viol de Maëlys.

Cela pourrait constituer un nouveau rebondissement dans l’affaire Maëlys. Ce jeudi 24 octobre, c’est sur le plan judiciaire que cela se joue.

Comme le révèle Le Parisien, Me Alain Jakubowicz, l’avocat de Nordahl Lelandais, principal suspect dans ce dossier très médiatique, doit demander aux magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble d’annuler les déclarations d’un ex-codétenu de son client.

Un témoignage, qui remonte à fin 2018 et qui pourrait gravement nuire à la défense de Nordahl Lelandais. Comme le rappelle le quotidien, l’ancien codétenu de l’ex-militaire a affirmé que Nordahl Lelandais lui avait avoué avoir violé la petite Maëlys avant de la frapper à mort. Or, le principal suspect a, lui, parlé de mort « accidentelle ».

Outre les détails en nombre dont disposerait le témoin au sujet de cette agression sexuelle présumée, ce qui inquiéterait particulièrement l’avocat de Nordahl Lelandais, selon Le Parisien, ce serait le sérieux imputé à ce témoignage.

Et pour cause, dans cette affaire, l’ancien codétenu n’a rien à gagner. Libérable en avril 2019, celui qui avait alerté l’administration pénitentiaire quelques mois plus tôt n’a pas témoigné pour obtenir une remise de peine.

« Je ne pouvais pas garder ça pour moi »,

s’est d’ailleurs justifié le principal intéressé. Questionné sur le témoignage de celui qui a partagé sa cellule à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, Nordahl Lelandais s’est toujours contenté de réfuter ces propos, assurant n’avoir jamais fait de telles confidences.

Quelles conséquences ?

Pour saisir tous les enjeux de cette demande d’annulation par la défense du témoignage de cet ex-détenu, Le Parisien a recueilli les explications de Me Yves Crespin, avocat de L’Enfant bleu et de La Voix de l’enfant, parties civiles dans ce dossier. Pour lui, les choses sont simples :

« Si Lelandais est renvoyé devant la cour d’assises pour meurtre, avec la circonstance aggravante de viol sur mineur de 15 ans, il s’expose à une peine beaucoup plus lourde. La réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté illimitée, c’est-à-dire une perpétuité réelle. »

Si annulation il y a,

« cela permettrait à la défense de Nordahl Lelandais d’éviter un élément très à charge, très compromettant pour le mis en examen »,

constate Me Crespin.

Source : Le Point

Article du 10 Octobre 2020:

Nordahl Lelandais a été auditionné ce mardi 6 octobre au palais de justice de Grenoble pour une éventuelle mise en examen pour viol sur la petite Maëlys. L’homme est déjà mis en examen pour le meurtre de la fillette, disparue en 2017.

Malgré les confidences de son ancien codétenu qui affirme que Nordahl Lelandais lui aurait raconté avoir violé la petite Maëlys, le principal suspect dans cette affaire de meurtre n’a pas été mis en examen pour viol sur mineure ce mardi 6 octobre 2020.


En août 2017, la petite Maëlys, 8 ans, disparaît lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.
Le corps de la fillette sera retrouvé six mois plus tard.
A l’issue de l’enquête, Nordahl Lelandais, 37 ans, avait été mis en examen pour le meurtre de l’enfant et écroué au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier.

Deux ans plus tard, un de ses anciens codétenus avait confié à la justice que Nordahl Lelandais lui aurait raconté non seulement le meurtre de Maëlys et du caporal Arthur Noyer, mais également le viol de la fillette.

Ce mardi 6 octobre, Nordahl Lelandais a été auditionné au palais de justice de Grenoble dans le cadre de l’enquête sur un éventuel viol de la petite Maëlys avant son meurtre.

Les juges d’instruction ont décidé de placer le suspect sous le statut de témoin assisté : un peu plus que le témoin ordinaire, mais pas de mis en examen pour viol.

Cette décision signifie que certains éléments pourraient corroborer la thèse du viol de l’enfant par Nordahl Lelandais, mais que ces preuves ne sont pas assez solides.

Nordahl Lelandais reste donc mis en examen pour le meurtre de la fillette, ainsi que pour des agressions sexuelles sur trois de ses cousines. L’instruction touche à sa fin.

En attendant, l’homme sera jugé pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, un caporal de 23 ans que Nordahl Lelandais aurait tué à l’issue d’une bagarre.

Ce procès aura lieu du 3 au 12 mai 2021, devant la Cour d’assises de la Savoie.

Source : Lyon Capitale

Actualisation du 07/12/2020 :

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble a rejeté, ce jeudi, une nouvelle demande du parquet visant à renvoyer Nordahl Lelandais pour l’éventuel viol de la petite Maëlys De Araujo, selon des sources concordantes.

Le parquet de Grenoble n’avait déjà pas obtenu gain de cause sur ce volet de l’affaire, le 6 octobre, avec son réquisitoire supplétif déposé près des juges d’instruction.

Après débat contradictoire, les magistrates chargées du dossier avaient décidé de placer Nordahl Lelandais sous le statut de témoin assisté, ce qui était leur seule option juridique dès lors qu’elles excluaient sa mise en examen.

Un renvoi déjà écarté en octobre

Cette fois, la chambre de l’instruction a considéré la saisine « irrecevable car hors délai », a précisé le parquet général, ajoutant que l’instance de la cour d’appel « a cependant évoqué la possibilité pour le parquet de ressaisir à nouveau le juge d’instruction de pareilles réquisitions »

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