Nilvange | 12 ans de prison pour viols sur mineurs pour l’ancien pion nilvangeois
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 02/06/2018
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Un Mosellan de 43 ans collectionnait des images et vidéos pédopornographiques par dizaines de milliers. Mais l’ancien surveillant d’un lycée thionvillois ne s’est pas seulement contenté de regarder…
L’odieux a pris possession, la semaine dernière, des assises de la Moselle. Il a été question, durant le procès d’un père de famille de 43 ans, d’images pédopornographiques et de téléchargements qui ont fini par attirer l’attention des services d’Europol en 2015.
Des dizaines de milliers de fichiers découverts sur l’ordinateur et le téléphone de cet habitant de Nilvange.
Des images de fillettes et jeunes filles stockées parfois depuis plusieurs années par un homme « attiré par les filles déjà formées, des filles de 12 ou 13 ans ».
Il a été question, aussi, pendant deux jours, d’une vidéo tournée par l’accusé.
Elle date de 2003 et le met en scène avec une voisine âgée alors de 12 ans.
« Des images insoutenables » projetées pendant six minutes devant la cour.
Un trop-plein d’horreur pour un des jurés.
Après un malaise, il n’est jamais réapparu dans la salle d’audience…
Cette relation, dont l’accusé a parlé librement aux enquêteurs lors de sa garde à vue, a duré trois ans.
Sans que l’enfant « puisse dire non ».
Sans qu’elle puisse en parler à quiconque.
Fragilisée par la récente mort de sa mère, sans repère, elle ignorait tout de la sexualité.
L’adulte, 28 ans à l’époque, en a profité.
Il s’agissait d’une histoire d’amour, selon lui.
La justice met un autre mot sur ses agissements : viol.
Son tableau de chasse est encore incomplet.
Alors surveillant dans un établissement scolaire de Thionville, l’homme, qui passait beaucoup de temps à tchater avec des enfants, a eu « des relations avec deux jeunes filles de l’établissement avec l’autorisation de leurs parents », selon ses propres aveux.
De 2003 à 2009, il avait « plein de petites amies mineures ou majeures ».
Les enquêteurs ont également trouvé des images et des vidéos de sa belle-fille, prise dans des poses sexuées et sexuelles.
L’enfant de 10 ans était filmée à son insu sous sa douche.
D’autres photos la montrent en sous-vêtements.
Il a pris, aussi, des gros plans du sexe de la fillette.
Des questions se sont également posées autour d’une photo suggestive de son propre fils lorsque celui-ci avait 9 ans.
Décrit par les experts comme « anxieux et immature », ils estiment que « c’est sur ce fond de trouble de la personnalité que s’enracine la pédophilie, […] qui vient lui apporter une satisfaction que l’accusé ne peut pas trouver ailleurs ».
Incarcéré depuis 2015, le Mosellan, dont nous ne donnons pas l’identité pour préserver les victimes et son fils, mineurs au moment des faits, a été condamné à douze ans de réclusion criminelle.
Source : Républicain Lorrain
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