Neuvy-Saint-Sépulchre | Un chauffeur routier de 50 ans condamné à 3 ans ferme pour des agressions sexuelles sur une fillette de 6 ans.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 23/12/2017
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L’homme qui est à la barre reconnaît les faits, à mi-mots. Des actes sordides qui valent désormais une condamnation à trois ans d’emprisonnement à ce chauffeur routier.
Tout débute, en janvier 2016, par le dépôt de plainte du père d’une petite fille pour agression sexuelle.
Une enquête est immédiatement ouverte et le beau-père, qui vit avec la mère de l’enfant, est aussitôt entendu.
Après plusieurs auditions, des faits graves sont avérés.
Ils ont été rappelés, la semaine dernière, par la présidente, Stéphanie Lochon-Dallet.
« La petite fille, qui avait 6 ans à l’époque des faits, a expliqué aux gendarmes que vous l’embrassiez sur la bouche.
Elle a dit que vous lui avez montré votre sexe en lui demandant de le toucher ».
Pire :
« Une scène s’est déroulée dans votre camion, poursuit la présidente,
Vous avez sorti votre sexe en érection, avez pris la tête de l’enfant entre votre main… »
L’horreur de la suite, on l’imagine.
« Il me disait de ne rien dire », devait confier la petite victime aux enquêteurs.
A la barre, le prévenu ose :
« Je ne l’ai jamais forcée. »
« j’ai compris, mais trop tard ».
Des propos qui ont fait bondir la partie civile, représentée par Me Catherine Bayard.
D’entrée, elle a donné deux âges :
« un homme de 50 ans ; une fillette de 6 ans. »
Silence pesant en présence des parents.
Puis « le prévenu ose dire qu’il n’utilisait pas la violence et que c’était quasi naturel. »
D’autres scènes se dérouleront dans le lit.
« Vous étiez allongé nu aux côtés de cette petite fille dans des positions souvent ambiguës.
Lorsque sa mère entrait dans la pièce, vous changiez aussitôt de position. »
Pour le ministère public, représenté par Carine Mazat, substitut du procureur, « nous sommes en présence de faits très graves ».
La substitut évoque également:
« le courage de cette petite fille qui s’est débattue dans le camion et qui a réussi à en parler à son école.
Ses propos se sont malheureusement avérés exacts. »
Aujourd’hui, à la barre, « le prévenu ne semble pas intégrer la totale gravité de ses actes.
Je demande trois ans d’emprisonnement, dont un avec sursis. »
Les magistrats iront au-delà de ces réquisitions en condamnant à trois ans d’emprisonnement ce quinquagénaire et à une obligation de soins.
Un mandat de dépôt a été signé.
Source : La Nouvelle République
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