Nantes | Piégé par une association un pédocriminel condamné à de la prison avec sursis

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Malgré un risque de récidive très fort, le pédocriminel reste en liberté
Un homme de 36 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes, ce mercredi, pour avoir détenu, diffusé des images pédopornographiques et avoir fait des propositions sexuelles à des mineurs entre 2021 et 2023.

Dans sa chambre, chez ses parents, dans une commune du vignoble nantais, le paysagiste surfe sur Telegram à la recherche de mineures.

Il tombe alors sur le profil de Léa, 12 ans, et la contacte.

“Montre-moi ton sexe”, lui demande-t-il après quelques messages.

Elle refuse, il insiste.

” Ça a un côté harcelant”, fait remarquer le président du tribunal.

“Je voulais tout savoir sur elle et sur son corps », explique-t-il.

Ce que l’homme ne savait pas, c’est que derrière le profil de la petite Léa se cache une association de lutte contre la pédopornographie. Les forces de l’ordre sont prévenues et l’arrêtent.

Ils retrouvent sur son téléphone plus de 200 images sexuelles de jeunes filles mineures .

Le risque de récidive est très fort

“Je me suis laissé entraîner, je n’avais pas conscience de ce que je faisais”, se justifie le trentenaire.

Son expertise psychiatrique relate une altération du discernement, liée à un déficit intellectuel. Le risque de récidive est très fort.

“Monsieur a été condamné en 2018 pour les mêmes faits, et ça n’a rien changé”, argue le procureur, Yvon Ollivier.

Il requiert une peine d’emprisonnement ferme assortie et d’un sursis probatoire.

“Monsieur se comporte comme un enfant. Il s’adresse à des adolescentes qui ont la même maturité que lui. Il a besoin de soins”, plaide l’avocate de la défense, Virginie Rellier.

Le tribunal correctionnel prend en compte ces observations puisqu’il condamne l’homme à douze mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pendant trois ans. Il devra se soigner et continuer à travailler. Toute activité en contact avec les mineurs lui est interdite.

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