Morières-Lès-Avignon | Huit mois avec sursis pour le voisin agresseur

Des agressions sexuelles furtives. Des faits en partie assumés, mais qu’il n’explique pas.

Et un homme qui se soucie plus du quand dira-t-on dans sa famille plutôt que des conséquences de son comportement sur l’état psychologique d’une lycéenne de 15 ans.

Hier, le tribunal correctionnel d’Avignon s’est penché sur le cas d’un retraité de 67 ans.

Jamais condamné jusqu’à alors. Addict aux films pornographiques.

Et qui a franchi la limite par deux fois en posant ses mains sur l’une de ses voisines à Morières-lès-Avignon.

Son nom est désormais lié à celui de tous les délinquants sexuels reconnus de la Justice et inscrits au fichier national.

Il écope de huit mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve qui prendra fin en avril 2019.

Période durant laquelle il devra suivre des soins, verser 1000 euros de dommages et intérêts et ne plus entrer en contact avec sa voisine.

Le prévenu a été condamné pour deux actes sexuels.

En janvier dernier, la victime l’accuse de lui avoir caressé la poitrine.

Trois mois plus tard, il passe un cap en mettant sa main dans le pantalon de l’adolescente.

Coincée près des boîtes aux lettres du quartier à son retour des courses.

« On discutait et puis je sais pas ce qu’il m’a pris…. J’ai glissé quatre doigts, c’est tout… Puis, j’ai retiré ma main quand elle m’a fait une réflexion. J’ai réalisé que je faisais une grosse bêtise », se défend le retraité.

Tout en s’excusant.

« Il n’a pas le profil d’un prédateur sexuel mais c’est un dossier qui peut avoir un aspect inquiétant »,

Souligne Nicolas Delpierre, substitut du procureur de la République.

Il a requis quatre mois de plus que la peine prononcée.

Source : Le Dauphine

Source(s):