Monteux | Frédéric, un homme de 74 ans, condamné à 3 ans de prison dont 1 avec sursis pour avoir agressé sexuellement un garçon de 11 ans

Le grand-père pervers écope de deux ans de prison

PHOTO LA PROVENCE

Un septuagénaire a été condamné pour avoir agressé sexuellement son petit voisin de 11 ans, après l’avoir attiré dans son garage.

En voyant un garçon de 11 ans, en pleurs dans la rue, Jérémy, un de ses voisins, s’est approché de lui et lui a demandé ce qu’il avait. L’enfant lui alors confié qu’

“il venait d’être agressé sexuellement par un monsieur”.

Cet homme domicilié dans le quartier, il le connaissait de vue… Il l’aurait attiré dans son garage en lui disant qu’il avait quelque chose qui lui appartenait.

L’enfant, surpris par un premier baiser sur la bouche, a détourné le visage pour éviter le second bisou et explique que cet homme lui a “touché le zizi” après avoir glissé sa main sous son pantalon.

Le garçonnet a réussi à s’enfuir alors que son agresseur tentait de le retenir par la ceinture. Rapidement identifié, Frédéric, alors âgé de 74 ans, a évoqué un geste d’affection avant de varier dans ses déclarations.

Le septuagénaire conteste tout geste ambigu puis dit que le petit était “presque consentant” mais sans pour autant pouvoir décrire les actes commis. Puis, il se positionne en victime d’un complot destiné à lui soutirer de l’argent.

“Il n’y a rien eu”, s’arc-boute le prévenu à la barre du tribunal correctionnel de Carpentras. À la barre, le septuagénaire qui n’aura pas un mot pour l’enfant, fera un chantage au suicide :

“Selon comme ça se passe, je mets fin à mes jours. Je suis à bout”.

Malgré les multiples perches tendues par la présidente Izou, Frédéric campe sur des dénégations.

“Il n’a pas le courage d’affronter sa honte face à un garçon de 11 ans qui s’est retrouvé dans un guet-apens”,

dénonce Me Bertrand, partie civile, avant que le substitut Constant ne dresse la personnalité d’

“un homme manipulateur, un homme à la personnalité inquiétante”,

contre qui il est demandé une peine de 3 ans de prison dont un an avec sursis et trois ans de suivi socio-judiciaire avec interdiction de contact avec la victime.

Me Nicolet, tout en déplorant les déclarations évolutives de son client, tient à dire qu’

“il s’agit d’un acte isolé dans le parcours de vie d’un homme particulièrement isolé”.

Mais, après délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions et a condamné le prévenu à la peine de 3 ans de prison dont 1 avec sursis et trois ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins et interdiction de contact avec la victime à qui il est alloué une somme de 5000€ au titre des dommages et intérêts et 2000€ pour les frais d’avocat. Le tribunal prononce l’inscription du prévenu au fichier des délinquants sexuels.

Source : laprovence

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