Monde | Des millions d’enfants à travers le monde victimes de viols sur commande

Une photo, publiée sur les réseaux sociaux, montre une gamine assise dans une baignoire. Bien qu’elle soit habillée et ne pose pas de manière sexuelle, son expression faciale – si vide – enveloppe l’image d’une atmosphère sordide.

Il s’agit du genre de photos sur laquelle la plupart des gens s’arrêtent puis zappent, font défiler, et vont en voir d’autres, zap, zap, zap…..

Pourtant, pour les pervers pédocriminels “connaisseurs”, ce type de publication – partagée sur des réseaux sociaux tels qu’ Instagram ou Facebook – est une discrète invitation à l’univers sordide des viols d’enfants en ligne.

En effet, il s’agit d’un « message » subtil indiquant que le titulaire du compte a accès à des enfants, filles et garçons, et est prêt à les soumettre aux actes sexuels les plus inimaginables – contre un “juste prix”.

Ce qui distingue ces abus et les rend si difficiles à détecter, c’est qu’ils seront ensuite retransmis en direct via des plateformes numériques, permettant à des pédocriminels se trouvant à des milliers de kilomètres de dicter et diriger les viols d’enfants en direct.

Les victimes, principalement philippines (ndlr : en Europe, souvent roumaines), sont âgées de 2 mois à 18 ans et, pour seulement 25 dollars, seront victimes d’agressions sexuelles, de relations sexuelles orales, de viols, voire de zoophilie.

Nous sommes aujourd’hui bien loin de l’époque des enregistrements VHS partagés de main à main entre les pédocriminels…

« Cela a augmenté depuis les confinements imposés des années Covid et cela ne cesse de croître », déclare Stephen Kavanagh, directeur exécutif des services de police d’Interpol. Il ajoute que « L’ampleur du fléau fait que cela nous dépasse »

En Grande-Bretagne, selon une étude de l’Université d’Édimbourg, (https://childlight.org/nature-online-offending-against-children-population-based-data-australia-uk-and-usa) 1,4 % de la population masculine a eu une interaction sexuelle par webcam avec un enfant, ce qui équivaut à plus de 450 000 hommes.

En Australie, ce pourcentage s’élève à 1,8 %

Aux États-Unis, il est de 4,2 % selon l’étude.

Compte tenu du manque d’action des grandes sociétés technologiques et des gouvernements occidentaux, on craint que ces chiffres ne fassent qu’augmenter dans les années à venir.

« Les pédocriminels n’ont pas peur de regarder et même de diriger les viols parce qu’ils savent que les plateformes ne font rien pour empêcher ou détecter cela », déclare John Tanagho, directeur exécutif du “Center to End Online Sexual Exploitation of Children at the International Justice Mission” (IJM), une ONG mondiale.

Pourtant, malgré la menace qu’il représente, le crime de viols d’enfants diffusé en direct, produit à l’étranger mais consommé ici en Occident – ​​reste négligé et évincé par l’inquiétude et l’attention portée à ce qui peut être fait pour mieux protéger nos propres enfants contre la prédation en ligne. Les enfants étrangers semblent ne pas intéresser….

Les viols d’enfants diffusés en direct « ne font pas débat », estime Kavanagh, qui a décrit le phénomène comme une « épidémie silencieuse ».

Cela soulève plusieurs interrogations : que sait-on exactement de ces crimes ? Pourquoi n’en parle-t-on pas davantage ? Et que faut-il faire de plus pour y remédier ?

Vous pourrez lire les réponses à ces interrogations dans cet excellent article publié le 11 mars 2024 par le quotidien anglais “The Telegraph” ici dans sa version originale en anglais :

(https://www.telegraph.co.uk/global-health/terror-and-security/live-streamed-child-abuse-philippines-surges-britain-demand/) ou là dans sa version française traduite automatiquement par Google Translate

(https://www-telegraph-co-uk.translate.goog/global-health/terror-and-security/live-streamed-child-abuse-philippines-surges-britain-demand/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr).