Massiac | Philippe Pouzet, ancien curé de Massiac, a obtenu sa liberté conditionnelle bien qu’accusé de viols et d’agressions sexuelles

Les faits reprochés à l’ancien curé sont toujours de nature criminelle et pourraient lui valoir de comparaître devant une cour d’assises

Romain Lafabregue

D’abord mis en examen pour des faits délictuels d’agressions sexuelles sur mineurs, l’une des jeunes victimes présumées l’avait ensuite accusé de viol.

Mis en examen pour agressions sexuelles et viols sur mineurs de 15 ans, l’ancien curé de Massiac (Cantal) obtient sa mise en liberté

Mis en examen pour agressions sexuelles et viols sur mineurs de 15 ans, l’ancien curé de Massiac (Cantal) obtient sa mise en liberté.

C’est le magistrat instructeur clermontois en charge du dossier du père Pouzet qui a donné une suite favorable à sa demande de mise en liberté, mardi 16 juin.

Suspecté d’agressions sexuelles et de viols sur mineurs de 15 ans, le père Philippe Pouzet, ancien curé de Massiac, placé en détention provisoire depuis le 14 septembre 2018, a obtenu sa mise en liberté, ce mardi 16 juin.

Cet ex-ecclésiastique (il a été officiellement démis de ses fonctions en septembre 2019), âgé de 66 ans, avait d’abord été mis en examen, le 14 septembre 2018, pour des faits délictuels d’agressions sexuelles sur mineurs, dont auraient été victimes quatre enfants d’une même famille massiacoise -trois garçons et une fille- entre 2013 et 2018.

La révélation de nouveaux faits, par l’une de ses jeunes victimes présumées, lui avait valu de faire l’objet d’une mise en examen supplétive pour viol sur mineur de 15 ans, le 14 novembre 2018, de la part du magistrat instructeur de Clermont-Ferrand en charge du dossier.

Une demande de mise en liberté, déposée en octobre 2019 devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom, avait été rejetée.

Cette fois, c’est directement auprès du juge d’instruction que la demande a été formulée, comme l’a indiqué ce mardi l’avocat clermontois du père Pouzet, Me Frédéric Franck.

« Mon client, qui était détenu depuis presque deux ans, va pouvoir quitter dans les prochaines heures la maison d’arrêt d’Aurillac et sera hébergé loin de la région Auvergne-Rhône Alpes, a-t-il précisé. Cette mise en liberté est assortie d’un contrôle judiciaire strict ».

A ce stade de la procédure, les faits reprochés à l’ancien curé cantalien sont toujours de nature criminelle et pourraient lui valoir de comparaître devant une cour d’assises.

 

Source : lamontagne.fr

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