Lyon | Luc Tangorre, “le violeur des quartiers sud”, relaxé pour une tentative de corruption de mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 18/07/2020
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Déjà condamné à plusieurs reprises, Luc Tangorre, purge actuellement une peine de prison de 3 ans et 6 mois pour des agressions sexuelles sur trois mineures commises en 2014.
Le tribunal correctionnel de Lyon a relaxé jeudi soir Luc Tangorre, déjà condamné deux fois pour viols aux assises et poursuivi cette fois pour tentative de corruption de mineure de moins de 15 ans.
“Le parquet avait requis un an de prison ferme et pourrait interjeter appel”, a précisé Me Roksana Naserzadeh, qui défendait le prévenu avec son confrère nîmois Marc Roux.
Luc Tangorre, qui purge actuellement une peine de prison de 3 ans et 6 mois pour des agressions sexuelles sur trois mineures commises en 2014, comparaissait détenu devant la 11e chambre correctionnelle de Lyon présidée par Raphaël Vincent.
Les faits de tentative de corruption de mineur pour lesquels il était jugé à Lyon concernaient une jeune fille de 14 ans qui expliquait avoir été abordée par lui dans la région lyonnaise et invitée à se rendre à un rendez-vous puis l’avoir revu deux fois.
Luc Tangorre a nié farouchement le délit reproché, affirmant ne pas s’être trouvé sur les lieux voici trois ans.
Ses avocats sont parvenus à convaincre les juges lyonnais.
Déjà plusieurs condamnations
Avant cet énième rebondissement judiciaire, Luc Tangorre, né en 1959 à Saint-Étienne, avait écopé aux assises en 1983 puis en 1992, de 15 ans puis 18 ans de réclusion criminelle pour quatre viols, une tentative de viol et six attentats à la pudeur, d’abord à Marseille, puis pour deux autres viols, près de Nîmes.
Alors surnommé “le violeur des quartiers sud”, Luc Tangorre avait bénéficié d’une grâce présidentielle en 1987, après sa première condamnation.
Quelques mois après sa libération, il avait abusé de deux étudiantes américaines lors de la Feria de Pentecôte de Nîmes, en 1988.
Sorti de prison en 2000, il n’avait plus fait parler de lui jusqu’en 2014 et ses abus sexuels sur trois mineures.
A l’audience, en 2019, le prévenu avait une nouvelle fois totalement réfuté les accusations portées contre lui, comme il l’avait fait lors de ses précédentes condamnations.
Source : Sud Ouest
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