Plombières-les-Bains | Un quinquagénaire condamné à 6 mois ferme pour avoir agressé sexuellement pendant 2 ans la fille de sa compagne âgée de 8 ans

Un quinquagénaire a été condamné ce mardi à douze mois de prison dont six assortis du sursis pour une série d’agressions sexuelles commise à Plombières-les-Bains sur une mineure entre 2013 et 2015. Des faits qui ont été reconnus par l’auteur.

Me Olivier Boulanger, conseil du prévenu. Photo d’archives VM /Eric THIEBAUT

Les faits remontent au début de l’année 2013. Et se sont étalés sur plusieurs mois jusqu’en décembre 2015.

Durant cette période, un homme, âgé aujourd’hui de 50 ans, a eu des gestes déplacés sur la fille de sa compagne.

Des caresses sur les cuisses, les fesses et la poitrine qui, le plus souvent, se déroulaient dans la voiture du prévenu.

À la barre du tribunal, ce dernier reconnaît l’ensemble de ses agissements.

Qu’il explique par des pulsions.

Lorsque la présidente, Monique Thomas, lui demande la fréquence de ces attouchements, le mis en cause prend le temps de la réflexion :

« Plusieurs fois ».

Il ne minimise rien.

Pour autant, Me Julie Picard, l’avocate de la jeune fille (14 ans aujourd’hui), ne veut pas entendre que ces gestes sont anodins.

« C’est une jeune fille timide, réservée, qui se sent coupable d’avoir parlé.

Le prévenu dit que ses gestes ne lui procurent rien, c’est faux.

La victime est détruite.

De plus sa mère l’a écartée du domicile familial et a demandé d’être déchue de son autorité parentale.

Fort heureusement, une famille l’a accueillie. »

Dans la foulée de Me Picard, Christophe Bouchet, pour le Parquet, souligna le grand courage de la victime.

« Un enfant ne doit pas porter seul cette responsabilité.

Le prévenu qui a déjà été condamné pour les mêmes faits encourt 10 années d’emprisonnement.

Je requiers une peine de douze mois de prison, dont six avec sursis, mise à l’épreuve durant deux ans. »

Il ajouta diverses obligations.

En défense, Me Olivier Boulanger s’étonna tout d’abord de la réaction de la mère.

Avant de poursuivre :

« Dès le départ, mon client a pris conscience de ce qu’il a fait.

Rendre justice à la victime, c’est bien, mais une poursuite des soins suffira pour répondre aux actes commis. »

Le tribunal a suivi les réquisitions.

Le condamné ne devra pas, de surcroît, entrer en contact avec la victime et son nom figurera désormais sur le fichier des délinquants sexuels.

Source : Vosges Matin

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