Lisieux | SURSIS pour le pédocriminel qui attirait des fillettes avec des bonbons

oui

Pédocriminel En liberté

Les faits ont été dévoilés le 22 août 2020, après un signalement de riverains ayant composé le 119
Un homme de 69 ans de Lisieux (Calvados) a été condamné à 2 ans de prison avec sursis probatoire pour des agressions sexuelles sur des fillettes, qu’il attirait avec des bonbons.

Un mode opératoire « caricatural », comme l’a qualifié la procureure de la République : un sexagénaire de Lisieux (Calvados) donnait des bonbons à deux fillettes pour les attirer dans son garage, à Hauteville. « Demain on aura des Chamallows », avait lancé gaiement l’une d’elles un soir en quittant le garage. Se croyant à l’abri des regards, il se livrait sur elles à des attouchements.

Un comportement d’autant plus transgressif que les sœurs jumelles âgées de 8 ans souffrent d’un important handicap physique et psychologique qui a fait dire à leur avocate que leur retard « saute aux yeux ». Me Lemarechal accuse le prévenu de ne pas faire preuve d’une grande sincérité en affirmant qu’elles étaient selon lui intelligentes et qu’elles parlaient bien.

Bisous sur la bouche, mains sur les fesses et entre les jambes…

Les faits ont été dévoilés le 22 août 2020, après un signalement de riverains ayant composé le 119 pour signaler la situation des deux fillettes qui avaient pris l’habitude de rejoindre l’homme de 69 ans en début de soirée.

Plusieurs témoins disent l’avoir vu les embrasser sur la bouche, poser ses mains sur leurs fesses et sur leur entrejambe, les rares fois où la porte du garage était ouverte. Certains précisent qu’il les embrassait de force ou les maintenait contre lui en haussant le ton quand elles cherchaient à le repousser.

Dès leur CP

À l’un des riverains qui lui avait demandé ce qu’il faisait en compagnie des deux sœurs, l’homme avait répondu qu’il réparait leurs vélos. Entendu une première fois par les enquêteurs, il a maintenu cette explication – ajoutant qu’il gonflait également leur ballon.

Puis, poussé dans ses retranchements lors de sa deuxième audition, il a reconnu avoir pratiqué des attouchements par-dessus les vêtements. Il a précisé que c’était peu fréquent et sur une période plus courte que celle évoquée par les fillettes qui avaient dit être en CP quand elles l’avaient rencontré pour la première fois (elles sont en CE1 actuellement, Ndlr). À l’instar de la présidente qui constate que les fillettes étaient « un peu trop souvent livrées à elles-mêmes », leur avocate convient que « l’occasion a fait le larron ».

Répétant à l’envi qu’il est marié depuis 44 ans, qu’il a trois enfants et qu’il est sept fois grand-père, le sexagénaire se confond en excuses :

Je n’ai pas d’explications. Même moi, je cherche encore pourquoi j’ai fait ça. J’en parlais encore hier avec ma femme.

Le prévenu

Interdiction d’entrer en contact avec les victimes

Le prévenu dont le casier judiciaire était vierge a été condamné à 2 ans de prison avec sursis probatoire. Il a l’interdiction d’entrer en contact avec ses victimes et d’exercer toute activité bénévole qui le mettrait en contact avec des mineurs.

Il devra verser 1 500 € à chacune des jumelles et 1 000 € à leurs parents ainsi que 600 € au titre de l’article 475-1 du code pénal. Le tribunal a prononcé son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).

Source(s):