Limoges | 5 ans de prison ferme pour avoir abusé de sa nièce mineure

Un homme de 28 ans a été déclaré coupable d’agression sexuelle sur mineure et condamné à cinq ans d’emprisonnement.

Les faits se sont déroulés en juin 2013, à Limoges. La mère de la victime s’absente une semaine pour un déplacement à Marseille et laisse la garde de ses deux enfants à leur oncle, alors âgé de 25 ans.

Photo d'illustration. - Archives Stéphanie Para
Photo d’illustration. – Archives Stéphanie Para
Lors d’une soirée, il demande au plus jeune enfant d’aller se coucher puis invite la jeune fille de 12 ans à venir s’allonger à ses côtés sur un drap dans le salon pour regarder la télévision. Ayant mis préalablement un préservatif dans la salle de bains, l’homme commence à toucher la jeune fille endormie et à tenter de la pénétrer.
Cette dernière se réveille et s’assoit sur le canapé. L’homme s’assoit à côté d’elle et poursuit ses attouchements. Il l’embrasse, lui enlève sa culotte et la pénètre. La jeune fille finit par le repousser, en pleurant. Elle révèle par la suite les faits à sa grand-mère, au cours du mois d’août.

Un examen médical de la jeune fille, effectué au CHU de Limoges, a confirmé la pénétration sexuelle.

Devant le tribunal, le prévenu, au casier judiciaire vierge à l’époque, reconnaît les faits et regrette ses gestes. Il qualifie la scène d’« accident regrettable » et avoue avoir cédé à des pulsions, qu’il relie à une agression sexuelle subie dans son enfance, au Cameroun, lorsqu’il avait cinq ans.

Il explique ne pas avoir eu de compagnes par le passé et avoir des pulsions sexuelles depuis l’adolescence. L’examen psychologique du prévenu, actuellement suivi par un psychologue, révèle également des tendances pédophiles.

Lors de son intervention, le procureur de la République affirme que les faits ne correspondent pas à une agression sexuelle mais à un viol, qui aurait dû être jugé en Cour d’assises.

Les raisons de la requalification de l’affaire n’ont pas été évoquées au cours de l’audience.
Il ajoute :
« le caractère gentil du prévenu ainsi que les traumatismes subis dans son enfance n’enlèvent rien de sa responsabilité ni de sa dangerosité ».

De son côté, l’avocat du prévenu insiste sur le besoin d’aide psychologique de son client, soulignant qu’une peine d’emprisonnement ne serait pas appropriée.

Le tribunal correctionnel a condamné l’homme à cinq ans d’emprisonnement ferme et à cinq ans de suivi socio-judiciaire. En cas d’inobservation du suivi, une peine de trois ans d’emprisonnement supplémentaires sera appliquée. Le coupable a également l’interdiction d’entrer en contact avec la victime ainsi qu’avec des mineurs. 

Source : http://www.lepopulaire.fr

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