Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 66 | Réseau Puff Daddy – R Kelly
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 11/03/2025
- 18:00
Catégories :
Mots clés :
- Aaliyah, Aaron Carter, Aaron Hall, Adria English, Andre Harrell, Anna Kane, Anthony Ricco, April Lampros, Arista Records, Ashley Parham, Bad Boy Records, Barry Hankerson, Brittany Murphy, Cassandra Ventura, Chicago Sun times, Clive Davis, Crystal McKinney, Dawn Richard , Derrick Lee Cardello-Smith, Dr Umar Johnson, Elton John, Esther Canadas, Freak Off, Gérard Depardieu, Harve Pierre, Jamel Debbouze, Jean-Edouard Lipa, Joey Starr, Joi Dickerson, Justin Bieber, Kim Porter, Liza Gardner, Marc Agnifilo, Marjolaine Bui, Naomi Campbell, Puff Daddy, R.Kelly, Rodney Jones Jr, Sean Combs, Suge Knight, Thalia Graves, Tobey Maguire, Tupac Shakur, Usher, Wendy Williams
Arrestation de Puff Daddy, une des figures les plus controversées de l’Amérique
Depuis quelques mois, une grande agitation se fait ressentir dans le milieu musical américain et pour cause le célèbre rappeur et producteur Puff Daddy, de son vrai nom Sean Combs fait l’objet d’accusations graves, qui ont mis en lumière un trafic sexuel touchant jusqu’à l’élite américaine.
Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.
Podcast – Réseau Puff Daddy – R Kelly (50′)
Depuis l’arrestation médiatique du rappeur et producteur Puff Daddy, le 16 septembre 2024 à Manhattan, le monde entier est en ébullition devant toutes les révélations successives qui ressortent.
En effet, de nombreuses célébrités ayant côtoyé le magnat américain du rap semblent depuis des décennies au courant de faits graves.
Plaintes, vidéos et saisies matérielles ont permis aux procureurs fédéraux de New York d’inculper le business man de trafic sexuel et d’extorsion.
Les perquisitions spectaculaires du 25 mars 2024 dans les luxueuses résidences américaines du rappeur avaient déjà entrainé depuis quelques mois une vague de témoignages.
Des révélations plus choquantes les unes après les autres décrivent un homme colérique, manipulateur et même diabolique, qui a crée son « empire » au service d’un système violent de trafic sexuel.
Le parquet fédéral de Manhattan affirme que l’homme d’affaire aurait usé de son influence pour mener des activités illégales.
Entres abus sexuels, menaces et accusations de meurtres, c’est la descente aux enfers pour Puff Daddy.
Mais est-il le seul impliqué dans cette entreprise criminelle ?
Rappelons que Puff Daddy est reconnu comme un patron dans l’industrie musicale, il côtoyait l’élite allant de célèbres artistes de tout genre aux politiciens comme Joe Biden et Kamala Harris.
Il était influent au point que l’ancien maire de Miami Beach, Philip Levine, avait décrété une journée honorifique à son nom, le «Sean Diddy Combs Day», le 13 octobre 2016.
Cette reconnaissance a été annulée par la ville de Miami le 26 juin 2024, depuis la série de procès et l’enquête fédérale sur les allégations de trafic sexuel.
On peut remarquer également des similitudes avec l’affaire Jeffrey Epstein.
En effet, Diddy se retrouve au centre d’un vaste réseau de trafic sexuel qui pourrait impliquer d’autres protagonistes.
Il procédait d’ailleurs de la même façon, à savoir, détenir des vidéos compromettantes afin de les utiliser contre celles et ceux qui ne se conformeraient pas à ses désirs.
Plus de 250 caméras cachées de surveillance ont été retrouvées dans sa maison lors de la perquisition.
C’est dire les vidéos qui ont pu y être tournées et le nombre de personnalités mouillées et donc tenues.
Puff Daddy doit notamment faire face à des allégations de meurtres et tentatives de meurtres.
Pour toutes ces accusations, il risque la prison à vie.
Durant ses années de gloire, Diddy a bénéficié de son influence et de ses connections pour se tirer d’affaire.
À présent son abus de pouvoir semble toucher à sa fin…
Dans cette affaire, plusieurs questions se posent:
– Quelles sont les personnes potentiellement impliquées dans ce réseau de trafic sexuel ?
– Est-il connecté à d’autres réseaux ?
– Va-t-il collaborer avec les fédéraux afin de bénéficier d’une réduction de peine et ainsi permettre à l’enquête de donner un grand coup de pied dans la fourmilière ?
– Où alors, allons nous assister à un autre suicide en prison mystérieux et impossible de Diddy tout comme Epstein ?
L’enquête étant en cours, ces questions restent en suspens.
Pour le moment parlons des origines de l’entreprise criminelle de Diddy.
Success story: De fils d’un dealer de drogue du quartier à star du rap
Sean Combs, alias Puff Daddy, P.Diddy ou tout simplement Diddy est une des figures les plus controversées de l’Amérique.
Il est reconnu comme un grand patron de l’industrie musicale à qui tout réussi.
C’est un homme d’affaire aux multiples casquettes, rappeur, producteur de musique américaine et entrepreneur qui a fondé un empire du divertissement, avec le label Bad Boy Records, la marque de vêtements Sean John et Revolt TV.
Combs a également été le visage de la marque d’alcool Cîroc Vodka.
Il né le 4 novembre 1969 à New York.
A seulement un an, il perd son père, Melvin Combs, dealer de drogue à Harlem dans un affrontement qui a mal tourné.
Mon père était un arnaqueur, c’était un trafiquant de drogue, a déclaré Combs à Revolt.
J’ai sa mentalité d’arnaqueur, a-t-il rajouté.
Sa famille déménage dans la ville de Mount Vernon, où Sean étudie dans une école privée dans laquelle il se place rapidement en leader intelligent et charismatique.
Il réussit à intégrer l’Université d’Howard où dès sa première année il organisait déjà des fêtes blanches à Washington D.C.
Il crée en parallèle un service de taxis pour ramener les étudiants après les fêtes.
Pragmatique ?
Ou bien Sean trempait déjà dans le trafic sexuel et de drogues ?…
En 1989, son ami d’enfance Dwight Myers alias Heavy D. rappeur à cette époque, présente Diddy au propriétaire d’Uptown Records fondé en 1985 par Andre Harrell.
D’abord “embauché” comme stagiaire pour le label, Sean Combs abandonne deux ans d’études commerciales quelques mois après, pour travailler à temps plein chez Uptown Records.
Cependant, en 2014 il reçoit un diplôme honorifique de son Alma mater à l’Université d’Howard qui sera révoqué en juin 2024.
A seulement 20 ans, il devient le vice président du label.
En 1991, Sean découvre son premier artiste, Craig Mac puis Notorious Big (Biggie) un an plus tard, mais Sean est licencié pour mésentente musicale.
J’ai été licencié parce qu’il ne peut pas y avoir deux rois dans un château,
a expliqué Combs à l’animatrice de talk-show Oprah Winfrey, affirmant que se faire virer était l’une des meilleures choses qui aurait pu lui arriver.
C’est alors qu’il crée en 1993 son propre label qu’il nomme Bad Boy Records .
Mais il n’était rien d’autre qu’un partenariat avec Arista Records (une branche de Sony) du producteur Clive Davis qui était le grand patron d’Uptown Records.
Selon une dénommée Jaguar Wright chanteuse et ancienne collaboratrice de Jay Z, A. Harrell et S. Combs ont gravi les échelons en échange de faveur sexuelle, avec Clive Davis, ouvertement gay.
Harrell a lui aussi été embauché par Clive Davis lorsqu’il était étudiant.
A cette période, Sean se fait appeler Puff Daddy ou Puffy (surnom donné par sa maman quand il était enfant).
Les premiers albums de Craig Mack et de Biggie connaitront respectivement un succès immédiat, ce qui emmène Puff à recruter de plus en plus d’artistes.
En 1992, Usher alors âgé de 13 ans est envoyé chez Puff pour le “former à devenir un grand artiste”.
Le garçon avait d’abord été repéré par L.A Reid, un autre magnat de l’industrie musicale à la tête de LaFace Records, qui est également sous l’égide d’Arista Records, c’est à dire encore et toujours Clive Davis.
Usher passera un an au Puffy’s Flavour Camp de Puff Daddy.
J’ai eu la chance de voir certaines choses.
Je suis allé là-bas pour voir le style de vie et je l’ai vu…
C’était assez sauvage, déclare Usher.
En 1995, Puff renvoie Mack et selon le rappeur, Puff a voulu se débarrasser de lui, au sens propre du terme.
Au fil des années, des accidents, des tentatives de meurtres et des morts se succèderont: Tupac Shakur, Notorious Big, l’artiste G, son ex femme Kim Porter, Shakir Stuart ou même encore Andre Harrell.
Puff est à plusieurs reprises, pointé du doigt pour chacun de ces meurtres, mais sans jamais être inquiété.
En 1997, Combs remporte le prix du meilleur album de rap aux Grammys pour “No Way Out”, ainsi que la meilleure performance de rap par un duo ou un groupe pour I’ll Be Missing You, en hommage à Notorious Big.
En 2001, Puff s’est essayé au grand écran aux côtés de Halle Berry et en 2010 avec Russel Brand.
Mais Puff Daddy est particulièrement reconnu pour ses célèbres fêtes blanches appelées les “Freak Off” ou “FO”, dans lesquelles étaient invitées de nombreuses célébrités tant de l’industrie musicale que cinématographique, en passant par des personnalités du milieu politique ou encore des sportifs et des leaders religieux.
Ces fêtes se tenaient généralement le 4 juillet “jour de l’indépendance”.
Il est d’ailleurs celui qui a organisé les toutes premières fêtes blanches dans les Hamptons en 1998.
Durant des années, le tout Hollywood se pressait aux soirées de Diddy.
A présent le monde entier se questionne sur ce qui s’y passait réellement.
De nombreux témoignages font surface.
Certaines célébrités en profitent pour mettre en avant ce qu’elles dénonçaient déjà depuis des années, quand d’autres s’enterrent dans le silence ou se cachent.
Liste des invités de Diddy (les mêmes que Epstein) écrit par Mel Gibson sur X
Voici une liste de certains satanistes approuvant et supportant Kamala Harris car ils sont sur la liste des clients d’Epstein et Diddy.
Il y a aussi des designers, réalisateurs, directeurs, écrivains, comédiens, acteurs/actrices, producteurs, politiciens, présentateurs télé, sportifs, footballeurs…
Cette liste n’en finit pas! À suivre…
Du raid à l’arrestation
En mars 2024, les autorités américaines ont perquisitionné les propriétés de Combs à Los Angeles et Miami dans le cadre d’une enquête en cours sur le trafic sexuel par les autorités fédérales à New York.
Il faudra encore six mois avant que Combs ne soit arrêté à New York, le 16 septembre.
Combs a été accusé de complot, de racket, de trafic sexuel par la force, de fraude, de coercition et de transport pour se livrer à la prostitution, selon son acte d’accusation non scellé.
Lors d’une conférence de presse, Damian Williams, le procureur américain du district sud de New York, a déclaré que les accusations datent de 2008 à aujourd’hui.
L’acte d’accusation allègue que Combs a abusé, menacé et contraint des victimes pour satisfaire ses désirs sexuels, protéger sa réputation et dissimuler sa conduite, a déclaré Williams.
Comme le prétend l’acte d’accusation, pour mener à bien cette conduite, Sean Combs a dirigé et participé à un complot de racket qui a utilisé l’empire commercial qu’il contrôlait
pour mener des activités criminelles, y compris le trafic sexuel, le travail forcé, l’enlèvement, l’incendie criminel, la corruption et l’obstruction à la justice.
Les accusations fédérales contre Combs comprennent également des détails sur les prétendus “freaks”.
Lors de la conférence de presse, Williams a révélé que des armes à feu et des munitions avaient été saisies à la propriété de Combs pendant les raids de mars.
Des preuves des “freak offs” ont également été saisies, y compris “des appareils électroniques qui contiennent des images et des vidéos des freaks avec plusieurs victimes” et plus de 1.000 bouteilles d’huile pour bébé.
Au départ, la police pensait que cela servait de lubrifiant sexuelle mais il semblerait que selon plusieurs témoignages recueillis par la police, cette huile était plutôt mélangée à du GHB (drogue du viol) afin de soumettre les victimes via des massages.
En novembre 2023, la chanteuse Cassandra Ventura dit “Cassie” a intenté une action en justice contre Combs, son ancien partenaire.
Cassie déclare qu’elle avait 19 ans lorsqu’elle a rencontré Combs, qui avait 37 ans, en 2005.
Elle a été signée chez Bad Boy Records et a été attirée “dans un style de vie ostentatoire, rapide et alimenté par la drogue, et dans une relation amoureuse avec lui – son patron, l’un des hommes les plus puissants de l’industrie du divertissement”.
Cassie allègue, entre autres choses, que Combs l’a violée, frappée et battue.
Elle allègue également qu’il l’a forcée à faire du trafic sexuel et lui a demandé de porter son arme à feu dans son sac à main.
Le procès indique que Combs a qualifié l’arrangement de “Freak Off” ou de “FO”.
Elle dit qu’il lui disait à plusieurs reprises, à des moments aléatoires, qu’il voulait s’engager dans un Freak Off, et qu’elle était censée faciliter l’emplacement et l’embauche des travailleurs du sexe.
Combs a nié toutes les allégations.
Cependant, un jour plus tard, le procès a été réglé à l’amiable moyennant une grosse somme d’argent.
Dans les semaines qui suivent le règlement du procès de Cassie, les plaintes contre M. Combs pour des faits d’agressions sexuelles remontant à 1991 s’enchaînent.
En novembre 2023, une femme anonyme a intenté une action en justice contre Combs et le chanteur Aaron Hall pour l’avoir prétendument violée et battue au début des années 90.
Le même mois, l’ancienne associée Joi Dickerson a intenté une action en justice affirmant que Combs l’avait droguée avant de la ramener chez lui et de l’agresser sexuellement.
Elle a également affirmé que l’agression a été filmée et montrée à plusieurs amis de Combs.
Une femme du nom de Liza Gardner, a déposé des documents judiciaires accusant M. Combs et un autre homme de l’avoir violée, elle et son amie, il y a plus de 30 ans, alors qu’elle avait 16 ans.
Elle a expliqué que M. Combs était devenu violent quelques jours après l’attaque, l’étouffant si fort qu’elle s’est évanouie.
M. Combs a nié toutes les allégations, et son porte-parole a qualifié les poursuites de “tentative d’extorsion d’argent”.
En décembre 2023, une autre femme a affirmé qu’elle avait été “trafiquée” et “violée en groupe” par M. Combs, l’ancien président de Bad Boy Records, Harve Pierre plus connu sous le nom de Joe Hooker, et un autre homme en 2003, alors qu’elle avait 17 ans.
Dans les documents judiciaires, la femme, connue uniquement sous le nom de Jane Doe, a allégué qu’elle avait reçu “de grandes quantités de drogue et d’alcool” avant l’agression et qu’elle souffrait tellement qu’elle pouvait à peine se tenir debout ou se souvenir de la façon dont elle était rentrée chez elle.
En réponse, M. Combs a déclaré qu’il “n’avait fait aucune des choses horribles alléguées”, tandis que M. Pierre a déclaré que les “allégations dégoûtantes” étaient “fausses et une tentative désespérée de gain financier”.
En février 2024, le producteur de musique Rodney Jones Jr, qui a produit neuf titres sur le dernier album de Diddy “The Love album: Off the Grid”, a poursuivi M. Combs en février 2024, accusant la star d’avoir établi à plusieurs reprises un contact sexuel indésirable et le forçant à embaucher des prostituées et à participer à des actes sexuels avec elles.
Le 17 mai 2024, CNN a diffusé une vidéo de Combs agressant Cassie dans le couloir d’un hôtel obligeant P.Diddy à s’excuser publiquement.
Le 21 mai 2024, Crystal McKinney, mannequin et actrice a accusé M. Combs de l’avoir droguée et forcée à faire du sexe oral dans la salle de bain d’un studio d’enregistrement de New York en 2003.
Deux jours plus tard, M. Combs a de nouveau été poursuivi par April Lampros, qui a allégué quatre cas d’agression sexuelle entre 1995 et 2000.
April Lampros a affirmé qu’elle avait rencontré le musicien en 1994 alors qu’elle était étudiante au Fashion Institute of Technology, et qu’une relation initialement romantique “s’est rapidement transformée en une relation agressive, coercitive et abusive basée sur le sexe”.
Dans un incident, elle a affirmé que la star l’avait forcé à prendre de l’extasie et à avoir des relations sexuelles avec sa petite amie de l’époque, à savoir Kim Porter.
En juillet 2024, l’ancienne star du porno Adria English, a affirmé qu’elle avait été “préparée au trafic sexuel au fil du temps” dans un certain nombre d’événements entre 2004 et 2009 lors des fêtes de M. Combs.
Son avocat Jonathan Davis a répondu :
Peu importe le nombre de poursuites intentées, cela ne changera rien au fait que
M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ou fait de trafic sexuel à qui que ce soit.
Le 10 septembre 2024, M. Combs n’a pas assisté à une audience virtuelle pour un procès intenté contre lui par Derrick Lee Cardello-Smith, un détenu du Michigan qui a affirmé que la star l’avait drogué et agressé sexuellement lors d’une fête à Detroit en 1997.
La non-présentation a conduit à un jugement par défaut contre M. Combs, qui a reçu l’ordre de payer 100 millions de dollars à M. Caredello-Smith.
Le jugement a ensuite été écarté, après que les avocats de Puff Daddy ont fait appel.
Le 11 septembre 2024, la chanteuse Dawn Richard qui avait rejoint le groupe de Diddy Dirty Money sur 2009-2012, a intenté un procès alléguant des années d’abus psychologiques et physiques alors que Combs l’aidait à lancer sa carrière de chanteuse.
Elle raconte une fête du 29 novembre 2009, à l’entrée de la maison de P Diddy, on lui a pris son téléphone et demandé de passer au détecteur de métaux.
Derrière le portail, une orgie, une douzaine de femmes dont certaines paraissaient mineures apparaissaient léthargiques ou évanouies pendant qu’il effectuait avec ses invités des actes sexuelles sur elles.
C’est un buffet, faites vous plaisir c’est comme ça qu’on fait la fête.
Il se plait aussi à payer des bus entiers de jeunes femmes exotiques comme des afro-asiatiques, des indonésiennes et des albinos.
Celles-ci viennent la plupart du temps de club de strip-tease du coin comme le “Booby Trap on the river” à Miami.
En octobre dernier, un organisateur de soirée ayant travaillé avec P Diddy en 2004-2005,
expliquait qu’on lui demandait de peser les femmes sélectionnées avec une limite maximum de 63 kilos pour entrer
(pas de graisse, pas de cellulite, pas de cheveux courts, pas exagérément percées, jeunes et hot, jupes pas plus longues que le milieu de la cuisse, décolleté apparent et talons aiguilles).
Le 16 septembre 2024 : Sean Combs a été arrêtée dans une chambre d’hôtel à Manhattan après un acte d’accusation du grand jury.
Son avocat a déclaré que la star avait coopéré avec les autorités et avait volontairement déménagé à New York en prévision des accusations.
Ce sont les actes d’un homme innocent qui n’a rien à cacher, et il a hâte d’effacer son nom au tribunal, a-t-il ajouté.
Le 17 septembre, M. Combs a été accusé de trafic sexuel, de racket et de transport pour se livrer à la prostitution.
Les procureurs ont allégué qu’il s’était également livré à des enlèvements, à des travaux forcés, à des pots-de-vin et à d’autres crimes.
Ces “freaks” étaient des “performances sexuelles élaborées et produites” et étaient des fêtes hautement organisées, ont déclaré les procureurs.
Les associés de M. Combs auraient réservé des suites d’hôtel, recruté des travailleurs du sexe et distribué de la drogue, notamment de la cocaïne, de la méthamphétamine et de l’oxycodone, pour forcer les fêtards à avoir des relations sexuelles et les garder “obéissants”.
Son personnel aurait organisé des voyages pour les victimes et organisé l’approvisionnement en liquides intraveineux pour les aider à se remettre des fêtes, ce qui a parfois duré des jours.
Les procureurs ont également affirmé que M. Combs avait enregistré les “freaks” et utiliserait les images pour faire pression sur ses victimes pour garder le silence.
L’avocat de M. Combs, Marc Agnifilo , a déclaré l’innocence de son client et a décrit les “freaks” comme consensuels.
M. Combs a plaidé non coupable aux accusations.
Mais il s’est vu refuser la libération sous caution après que les procureurs ont fait valoir qu’il posait “un risque important” pour le procès, déclarant qu’il avait “déjà essayé d’entraver l’enquête du gouvernement sur cette affaire, en contactant à plusieurs reprises les victimes et les témoins et en les nourrissant de faux récits d’événements”.
Le juge a cité les problèmes de colère de la star et les antécédents de toxicomanie comme raisons pour l’avoir gardé détenu jusqu’au procès.
Il est détenu au centre de détention métropolitain de Brooklyn jusqu’à son procès, qui est provisoirement prévu pour le 5 mai 2025.
Le 25 septembre 2024, une femme nommée Thalia Graves a intenté une action en justice alléguant que Combs et son chef de la sécurité l’ont violée et ont enregistré l’agression dans un studio d’enregistrement de New York en 2001.
Selon le cabinet d’avocats de Tony Buzbee situé à Houston, 3.500 plaintes de victimes ont été collectées.
Après des auditions par le FBI, 120 plaintes ont été déposées à la justice, dont la moitié étaient des hommes et 25 mineurs, l’un avait seulement neuf ans au moment de l’agression présumée.
M. Buzbee a déclaré que son cabinet travaillait à l’examen de 100 autres cas.
L’avocat de M. Combs a déclaré que le rappeur a nié “emphatiquement et catégoriquement” les allégations, affirmant qu’elles étaient “fausses et diffamatoires” et a rejeté les poursuites comme “tentatives claires de faire de la publicité”.
Le 15 octobre 2024, un autre procès accuse M. Combs d’avoir violé une femme du nom d’Ashley Parham en “représailles” pour sa suggestion selon laquelle il était impliqué dans le meurtre du rappeur Tupac Shakur.
Le meurtre de Tupac Shakur n’a jamais été complètement résolu, bien que l’ancien membre du gang Duane “Keffe D” Davis ait été inculpé dans l’affaire l’année dernière.
M. Davis, dont le procès commencera en mars 2025, a précédemment affirmé que M. Combs lui avait offert 1 million de dollars pour tuer le rappeur.
Le 29 octobre 2024, deux autres poursuites sont intentées contre Combs.
Les victimes présumées avaient 9 et 13 ans à l’époque.
M. Combs aurait agressé un des adolescents qu’il auditionnait pour la populaire émission de téléréalité de MTV Making the Band, que le rappeur a produite.
Les décès de l’actrice Brittany Murphy et de son ex-compagne Kim Porter, mère de trois de ces enfants, interroge avec une étrange mais similaire pneumonie…
De même, celle du jeune chanteur Aaron Carter, mort d’une overdose médicamenteuse suivie d’une noyade, juste après avoir évoqué publiquement ses souvenirs de soirée chez P Diddy alors qu’il était mineur.
Selon la musicienne Tanea Wallace, interrogée dans un documentaire de TMZ, de nombreux enfants étaient présents.
Lors d’une fête en 2018, elle raconte avoir observé des “petites personnes”, qu’elle décrit comme de jeunes enfants costumés en “Barbies Harajuku”.
Je regarde à ma droite et dans le coin, je me dis : “Est-ce que ce sont des nains ?” se souvient-elle
C’était de petites gens. Je ne veux pas en dire trop. Faites preuve de bon sens.
La chanteuse décrit ensuite des mineures en tenues légères :
Elles avaient l’air vraiment sexy, vous savez…
provocatrices, mignonnes.
Alors je me suis dit : “C’est quoi ce bordel ?”
Qu’en est-il de Justin Bieber et Usher ?
L’ancien PDG de Death Row Records, Suge Knight, de son vrai nom Marion Knigth, a récemment fait des révélations choquantes contre son ancien rival, Sean Diddy Combs.
L’ancien magnat de la musique, qui est actuellement derrière les barreaux pour avoir tué un homme, a affirmé que P.Diddy a exploité sexuellement de nombreux grands noms du showbiz lorsqu’ils étaient des artistes prometteurs.
Dans une interview avec l’ancien gangster Michael Franzese, Suge Knight a fait des affirmations controversées sur l’implication de Diddy pendant les premières étapes de la carrière de Justin Bieber.
L’initiative de la connexion entre Diddy et Bieber n’était peut-être qu’une stratégie de la part de Scooter Braun, manager de Justin, pour avoir une crédibilité auprès de la communauté noire américaine, tout comme l’avait fait Justin Timberlake ou encore Robin Thicke.
Car pour beaucoup Diddy est considéré comme un “middleman” influent pour faire connaître les artistes.
Mais Knight a allégué que Diddy a montré un niveau d’intérêt inquiétant pour le mentorat de Bieber lorsque le jeune artiste est arrivé pour la première fois sous sa direction.
Il a en outre avancé que Puff emmenait Bieber en vacances lorsqu’il était enfant et partageait des photos de lui sur Instagram.
Aucun homme adulte n’est censé se défoncer, se droguer et boire avec des enfants […]
Il y avait des hommes adultes qui emmenaient Justin Bieber quand il était jeune pour des vacances romantiques,
montrant des photos sur Instagram, sans femmes, personne d’autre que des hommes adultes qui ont réussit leur vie et ce petit enfant […]
Suite à la récente arrestation de Diddy, de vieilles vidéos de ses interactions passées avec Justin Bieber ont refait surface en ligne.
Malgré la controverse croissante, Bieber reste silencieux et n’a d’ailleurs pas porté plainte.
Diddy est pointé du doigt concernant la souffrance de Justin Bieber ces dernières années, mais il faut souligner que le jeune chanteur a été de nombreuses reprises agressé par plusieurs célébrités et cela à la vue de tout le monde!
Comme le montre la vidéo ci-dessous de Candace Owens…
Please enable JavaScript
.fp-color-play{opacity:0.65;}.controlbutton{fill:#fff;}play-sharp-fill
Tout comme Justin Bierber, Usher n’a jamais mentionné avoir été agressé par Diddy.
Il a seulement relevé quelques faits dérangeants auxquels il a assisté durant son séjour au Camps flavour chez l’homme d’affaire.
Puff m’a introduit à un tout autre genre de trucs, le sexe spécifiquement…
Le sexe était tellement présent dans l’industrie.
Il y avait toujours des filles dans le coin.
Tu ouvrais la porte, tu voyais quelqu’un entrain de le faire ou plusieurs personnes dans une pièce entrain d’avoir une orgie.
Tu ne savais jamais ce qui allait se passer.
Usher au Rolling Stones Magazine
Néanmoins, l’ex-garde du corps de Diddy, Gene Deal raconte à propos d’Usher:
Un soir, on a été obligé d’appeler le Samu.
J’ai personnellement déposé le gamin aux urgences de l’hôpital de Scarsdale (banlieue de New-York).
Il saignait entre les cuisses.
Il avait été dépucelé banalement et hurlait de douleurs.
Pour l’heure, nous assistons à une pléthore d’anecdote autour de Diddy de la part de ses anciens collaborateurs et de divers artistes qui semblaient au courant d’abus commis par le business-man.
Mais pourquoi ne pas avoir dénoncé plus tôt ?
Peur de représailles ou appâts du gain?
Une des seules célébrités qui a laissé échapper au fil des années d’innombrables commentaires et fait des déclarations audacieuses sur le magnat de la musique au point de risquer sa carrière est l’animatrice Wendy Williams .
En effet, dans les années 90, l’animatrice avait été viré de la station radio le HOT97, sous pression de Diddy et du label Bad Boy Records car celle-ci s’apprêtait à sortir la preuve de l’homosexualité de Diddy.
Elle avait de plus été agressée par les chanteuses du groupe Total envoyé par Diddy.
En 2023, l’animatrice a été officiellement diagnostiquée avec une aphasie progressive primaire et une démence fronto-temporale et est depuis lors, sous tutelle.
Le 16 janvier 2025, dans une rare interview de l’émission de radio populaire Breakfast Club, Wendy Williams a parlé de sa tutelle mandatée par le tribunal qui l’oblige à vivre dans un établissement de soins où elle déclare subir des “abus émotionnels” et avoir “l’impression d’être en prison”.
Simple coïncidence ? Ou une mise à l’écart intentionnelle?
Pourquoi P Diddy semble ne plus être intouchable ?
Selon le Dr Umar Johnson, philosophe conférencier et activiste panafricaniste entre autre, l’arrestation de Diddy vient du conflit entre ce dernier et ses anciens collaborateurs, à savoir l’alcoolier Diageo avec lequel le rappeur s’était associé par les marques DeLeon et Cîroc.
En mai 2023, Diddy a porté plainte contre le groupe britannique en l’accusant de discrimination raciale car il ne donnait pas autant de visibilité à ses produits qu’à d’autres marques du groupe.
Dans un communiqué, Diageo avait affirmé que
M. Combs a sapé à plusieurs reprises nos partenariats et menacé de diffamer publiquement Diageo, si nous ne répondions pas à ses exigences financières déraisonnables.
Diageo rompt alors son contrat avec Sean Combs et les deux parties trouvent un accord qui fait de Diageo le seul propriétaire de DeLeon et de Cîroc et met ainsi fin à cette bataille juridique.
Mais c’est là que les problèmes commencent pour Diddy…
Cassandra Ventura (Cassie) porte plainte quelques mois après, suivi de trois autres femmes.
En passant un accord à l’amiable avec Cassie, Puff a laissé savoir qu’il traînait des casseroles.
L’accord entre Diddy et Diageo se fait en janvier 2024, en mars les maisons du producteur étaient perquisitionnées.
Simple coïncidence ?
Ou vengeance d’un géant britannique qui domine avec ses marques d’alcool sur 180 pays ?
Les freaks off de Diddy en Europe, le volet français ?
La vidéo ci-dessous de “Juste Milieu” est plutôt complète sur le volet français de l’affaire P.Diddy paru jusque-là notamment dans le magazine “Society” du 18 décembre 2024.
Please enable JavaScript
.fp-color-play{opacity:0.65;}.controlbutton{fill:#fff;}play-sharp-fill
Des filles très jeunes peut-être 15-16 ans se baignent dans une piscine de la taille d’un étang. Jean-Edouard Lipa.
Des soirées à un million de dollar, financées habituellement par des grandes entreprises américaines comme Sony, Microsoft, MAC (cosmétiques) ou Hennessy (alcool et spiritueux).
Sur la scène, tout là-haut, Diddy flash sur ma robe pailletée à bretelles et mes spartiates que j’ai aux pieds.
Tout va très vite. Il descend de l’estrade, me tend la main, “Come with me”.
Et me voilà dans un vestibule en arrière scène, “Wait here, I come back”.
Jean-Edouard planté à l’autre bout de la salle a lui aussi remarqué les va-et-vient vers cette anti-chambre où elles entrent mais ne ressortent pas.
Dans la pénombre j’analyse la situation, il y a 6 meufs, des canons et je commence à prendre peur parce que je vois Naomi Campbell et la mannequin espagnole Esther Canadas complètement perchées, très très hype.
Je me demande ce que je fous là en fait, il n’y a rien à boire ou à manger, juste des meufs défoncées et des gros gardes du corps.
Je prétexte une envie d’aller aux toilettes.
L’un des gorilles se plante devant moi et me demande, “Tu vas où ? Tu reviens parce qu’il t’attends” puis me laisse passer.
Avec le recul, j’ai tiré deux leçons de cette soirée : toujours surveiller son verre et c’est toujours du donnant-donnant quand tu profites de la fête tu bois de l’alcool que tu dois payer en retour et je sais que le prix c’est mon cul.
Alors il faut faire un choix, tu restes ou tu t’en vas, mais ce soir là, j’ai dû m’enfuir.
Marjolaine Bui.
Please enable JavaScript
.fp-color-play{opacity:0.65;}.controlbutton{fill:#fff;}play-sharp-fill
En 2008, PDiddy aurait violé un employé d’un magasin de la chaîne MACY’S avec qui il avait un deal pour sa marque de vêtements.
Le jeune a été viré et l’affaire étouffée.
Une autre victime affirme avoir été transportée à Glasgow et à Paris où elle a été droguée et violée, en janvier 2011 elle a diné avec des personnalités françaises non citées dans l’article de Voici.
Des vidéos détenues par le FBI pourraient contenir des images de ces nuits parisiennes.
Le procès à venir
Le début du procès pénal du rappeur a été fixé au 5 mai 2025.
En attendant, il reste incarcéré à New-York, au centre de détention de Brooklyn, où il a formulé plusieurs demandes de libération qui ont toutes été rejetées.
Le rappeur de 55 ans ne cesse de clamer son innocence.
Le 20 février 2025, l’un des avocats de P.Diddy, Anthony Ricco a annoncé sans explications qu’il renonçait à la défense de son client, en déposant un avis auprès du tribunal fédéral de Manhattan.
Il y a suffisamment de raisons pour conduire à mon retrait dans cette affaire.
Diddy bénéficie encore tout de même des services de cinq autres avocats, dont son avocat principal Marc Agnifilo, connu pour avoir représenté le fondateur de la secte NXIVM, Keith Raniere et l’ancien banquier de Goldman Sachs, Roger Ng.
R. Kelly
Tout comme Puff Daddy, R. Kelly avait profité de son statut durant de nombreuses années pour déployer toute sa perversité et assouvir ses pulsions.
Le chanteur R. Kelly est né Robert Sylvester Kelly, le 8 janvier 1967, à Chicago dans l’Illinois.
Il grandit dans une fratrie de quatre, avec une mère célibataire, Joanne, chanteuse (décédée en 1993) et d’un père absent.
Enfant, il chante régulièrement dans l’église de son quartier, il intègre par la suite la chorale de son lycée en tant que soliste et se démarque rapidement.
Dyslexique, il a du mal à lire et à écrire, mais c’est un talentueux parolier et apprend à jouer de plusieurs instruments rien qu’à l’oreille.
Il va d’ailleurs écrire pour plusieurs artistes à Hollywood tels que Michael Jackson, Britney Spears, Céline Dion, Whitney Houston et pleins d’autres.
R. Kelly se fait connaître en 1989 en remportant un concours télévisé dans lequel il empoche 100.000 dollars.
À partir de ce moment, il enchaîne les tubes et se fait très vite un nom dans l’industrie musicale.
Barry Hankerson, fondateur de Blackground Records, devient le manager de R.Kelly, à qui il présente sa nièce Aaliyah, qui a seulement 12 ans en 1991.
En 1992, il sort son premier album dont un des titres est intitulé « She got that vibes » (elle a ce truc), R.Kelly y cite quelques noms de filles dont celui de Aaliyah et chante:
Girl, you turn me on, and I wonder if I could take you home,
I must confess the tight mini-skirt you wear, I just can’t help it baby. I can’t help but stare…
Sabrina got it, Rochelle has got it, Gladys got it, Montana’s got it, Little cute Aaliyah’s got it.
Littéralement:
Meuf, tu me fais de l’effet et j’aimerais te ramener chez moi,
j’avoue que la mini jupe que tu portes tout le temps, je ne peux pas m’empêcher… de regarder.
Sabrina a ce truc… Rochelle a ce truc, Gladys a ce truc, Montana a ce truc. La petite mignonne Aaliyah a ce truc.
En effet, la petite n’a que 12 ans à cette période…
R.Kelly devient le producteur de la jeune Aaliyah, à qui il écrit un album intitulé « Age Ain’t nothing but a Number », littéralement “l’âge n’est rien d’autre qu’un nombre”.
Aaliyah a seulement 14 ans.
L’album marche très bien et fait découvrir la chanteuse, mais révèle par la même occasion les intentions de R.Kelly qui sont de vouloir banaliser les relations entre un adulte et une mineure.
On est clairement dans du militantisme propédo.
Par la même occasion, il dit aussi son envie de révéler au grand public sa “relation” avec la chanteuse.
Un titre évocateur qui interpelle les journalistes à Hollywood.
R.Kelly réfute vaguement sur les plateaux télés, mais continue d’écrire des titres à connotations pédophiles.
Dans sa chanson “I like the crotch on you”, il chante :
Only if you’re old enough baby, eighteen or over, or sixteen and under.
But how, I wonder, I wonder, Damn I, I like.
Ce qui traduit donne:
Seulement si tu es assez grande, bébé, 18 ans ou plus, ou 16 ans et moins.
Mais comment, je me demande, je me demande, bon sang j’aime bien.
Peu de temps après, R.Kelly épouse la jeune chanteuse avec la complicité d’un pasteur, du manager de tournée et d’un fonctionnaire administratif soudoyé pour trafiquer les papiers d’identité de Aaliyah.
L’âge de la chanteuse passe miraculeusement de 15 ans à 18 ans.
Un membre de leur équipe avouera par la suite que les deux chanteurs avaient des contacts sexuels depuis déjà deux ans, c’est à dire lorsque Aaliyah avait 13 ans.
Deux mois plus tard, les parents d’Aaliyah le découvrent et font annuler le mariage.
Ils envoient leur fille en Europe pour l’éloigner du chanteur, qui se remariera un an plus tard avec sa chorégraphe Andrea Drew.
Il est accusé d’agressions sexuelles pour la première fois en 1996, mais R.Kelly poursuit sa carrière en toute impunité.
Les accusations de pédopornographie se multiplient au début des années 2000.
En 2002, le magazine Chicago Sun times publie un dossier dans lequel il décrit le mode opératoire du chanteur pour piéger des jeunes filles.
Ainsi il se rend régulièrement au McDonalds de Rockland Road, au centre commercial Evergreen Plaza, ou encore il envoie des membres de son staff aux abords des collèges et lors de ses concerts.
En bref, il faisait en sorte d’attirer des jeunes filles influencées par la fan attitude.
Le magazine reçoit anonymement une vidéo dans laquelle R.Kelly viole une fille qui se trouve être sa filleule d’à peine 14 ans.
Néanmoins, il est acquitté car la victime n’a pas souhaité témoigner.
En 2004, il est relaxé pour des faits de pédopornographie et d’agressions sexuelles, et en 2008, un non-lieu est prononcé.
Il coécrit une autobiographie avec David Ritz en juin 2012 “Soulacoaster: The Diary of Me”, où il explique avoir été victime d’abus sexuels de ses 7 ans à ses 14 ans par une fille de son entourage plus âgée que lui.
Il y exprime avoir apprécié l’aspect physique de « la chose » malgré la honte ressentie.
R.Kelly n’a jamais caché son intérêt pour les mineures dans ses chansons qui sont très explicites.
Pratiquement tout Hollywood ainsi que les membres de son staff savaient qu’il utilisait sa notoriété pour attirer des mineures.
Plus les années passaient, plus les accusations d’agressions sexuelles, de corruptions et même de séquestrations pesaient sur le chanteur.
Pendant longtemps, il était parvenu à les faire taire avec des accords financiers prévoyant des clauses de confidentialité.
Il a fallu attendre la diffusion d’une série documentaire “Surviving R. Kelly” en janvier 2019 (15 épisodes sur 3 saisons en anglais ci-dessous) pour que ce prédateur soit inculpé et emprisonné.
En février 2019, Kelly est inculpé dans 10 affaires d’abus sexuels sur 4 adolescentes.
En mars 2019, il est libéré sous caution après avoir versé 100.000 dollars.
Mais quatre mois plus tard, il est de nouveau arrêté pour une série de chefs d’accusations fédéraux qui remontent à 1994, à savoir la corruption d’un fonctionnaire de l’état chez qui il avait obtenu une fausse carte d’identité dans le but d’épouser Aaliyah, détournement de mineurs dans plusieurs états, exploitation sexuelle et travail forcé.
À la fin de son procès en 2021, Kelly est reconnu coupable de toutes les accusations.
Il fait appel contre l’accusation de trafic sexuel de mineurs.
Finalement, en juin 2022, il est condamné à 30 ans de prison par un tribunal fédéral à New York.
Voici un article ci-dessous avec les informations principales concernant les accusations et la condamnation du chanteur.
Le show-business : la machine à violer les enfants stars
Sean Combs alias P Diddy et R Kelly sont quelques-uns parmi tant d’autres à Hollywood.
Le milieu du show-biz est bien connu pour favoriser la prédation organisée de victimes mineurs comme dans les réseaux déjà traités dans d’autres articles réseaux :
Pour aller plus loin:
Un article sur P.Diddy est aussi paru sur le sujet dans les numéros 12 et 13 du magazine de Karl Zéro “L’envers des affaires” en 2024.
Une interview avait été aussi faite de son auteur par Ibrahim Aberkane.
Please enable JavaScript
.fp-color-play{opacity:0.65;}.controlbutton{fill:#fff;}play-sharp-fill
Il y a aussi au une série de documentaire de la chaîne TMZ intitulée “The Downfall of Diddy” (“La chute de PDiddy” en français).
Source(s):
