Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 44 | Réseau Playland

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Quand les VIP utilisent les réseaux de prostitution de mineurs et inversement…
Focus cette fois-ci sur un des épisodes de la saga des réseaux pédophiles VIP en Angleterre, l’affaire de Playland, du nom d’un site de jeux d’arcade prisé par les ados près de Picadilly Circus à Londres.

Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.

Podcast – Réseau Playland (20′)

Réseaux dont l’existence n’a toujours pas été officiellement reconnue, mais ce n‘est pas faute de témoignages concordants de victimes, d’enquêteurs, d’éducateurs et autres témoins directs du système et de l’omerta qui va avec.

Si on remonte le fil de l’histoire, il faut revenir à 1975, quand Scotland Yard lance une enquête sur des abus sexuels sur mineurs (moins de 21 ans à l’époque), impliquant des personnalités qui se fournissaient en chair fraiche à Piccadilly Circus.

A cette époque où l’homosexualité était encore interdite, c’était un lieu de rencontre et des types venaient y chercher des adolescents en errance : d’après une instruction judiciaire, pas moins de 64 maquereaux connus tournaient dans le coin en 1974.

 

Prostitution de jeunes pour les VIP

Beaucoup de mineurs, garçons et filles, passaient directement des foyers à la prostitution à Piccadilly, qui était comme la place Fontainas à Bruxelles ou la gare centrale à Amsterdam.

Dans les années 80 et même 90, la situation n’avait pas vraiment changé.

Certains éducateurs pédophiles qui opéraient dans des orphelinats et foyers londoniens assuraient parfaitement la transition de ces jeunes dans la vie active.

En fait, c’était un réseau de truands [1] qui opérait dans cette salle de jeux vidéos, et qui fournissait des VIP en jeunes prêts à des rapports sexuels contre un peu de drogue et d’argent.

Quelques types ont été inculpés, puis vaguement condamnés.

Parmi eux, un certain Charles Hornby, un VIP très proche des milieux politiques.

Selon l’un des condamnés, David Archer, Hornby n’était pas le seul VIP impliqué et la procédure a été étouffée.

D’aucuns ont affirmé que Lord Mountbatten, l’oncle du prince Philip, le mari de la reine Elisabeth, était aussi dans l’affaire.

Un livre sur cette histoire, “Playland: secrets of a forgotten scandal“, a été publié en mars 2018 par Anthony Daly, lui-même victime de ce réseau qui exploitait de jeunes types, des fugueurs, de jeunes prostitués, des jeunes normaux qui étaient mis sous emprise par le réseau.

Anthony Daly avait déjà témoigné publiquement en 2014, mais de manière anonyme.

Un système très proche de ce que racontait Samir Aouchiche dans son livre “L’Enfant sacrifié à Satan”, dans lequel il raconte comment il a été récupéré par une espèce de secte satanique.

Les ados étaient attirés par d’autres jeunes ou des adultes, avec des parties gratuites, des hamburgers et des sorties gratuites, dans un premier temps, puis on leur demandait en échange des actes sexuels “basiques”, avant d’aller crescendo.

Daly avait 20 ans quand il a débarqué à Londres depuis l’Irlande du Nord, où il fuyait les attentats et la répression.

Très vite il a commencé à traîner à Piccadilly Circus, notamment aux jeux d’arcades de Playland, et il s’est retrouvé sans argent.

C’est alors qu’il a rencontré Charles Hornby, un banquier de 35 ans issu de la bonne société, qui fréquentait le prince Charles et qui avait fait l’université d’Eton où une bonne partie du gratin anglais est passée.

Bref, dès la première rencontre, par une connaissance commune, Hornby a drogué et violé Anthony Daly.

Puis Hornby l’a poussé à rencontrer certains de ses amis [2].

A partir de là, Daly explique qu’il a été prostitué auprès de l’establishment.

Il a été ainsi présent à diverses soirées où des mineurs étaient violés par des types, des politiciens, des patrons, des stars du show biz et de la télé, “dont beaucoup avaient un passé militaire”, selon le récit du Belfast Telegraph.

 

Dans le marigot des VIP pédophiles

“Le sentiment était qu’ils étaient tellement puissants, qu’ils avaient tellement de relations, qu’il n’y avait aucun risque que je ne représente jamais une menace pour eux.

Les règles normales ne s’appliquaient pas ici”, écrit Anthony Daly.

Il cite par exemple comme pédophiles :

  • Charles Irving, député conservateur tout juste élu, qui lui filait 30 £ pour les passes.

Charles Irving a été cité également comme l’un des visiteurs d’Elm Guest House, ce bordel pédophile fréquenté par des membres du parti conservateur, des renseignements, des stars du moment comme Jimmy Savile, et qui a été actif entre 1979 et 1983.

Irving, qui a été anobli en 1990 et est resté député jusqu’en 1992, a invité Anthony Daly à une soirée du Monday Club, un club très à droite du parti conservateur dont il était membre, qui a été dissous après qu’on l’ait pris à financer le Paedophile Information Exchange (un lobby pédophile actif des années 60 aux années 80), au début des années 80.

https://wanted-pedo.com/videos/video/interview-p-i-e-paedophile-information-exchange-1983/

Et dans les années 80, Irving a fondé la National Association for the Care and Resettlement of Offenders (Association nationale pour l’aide et la réinsertion des délinquants) et aussi, étrangement, la National Victims Association.

  • Basil Andrew Cohen, qui était le chauffeur de Charles Hornby et Keith Hunter, qui a été condamné à 6 ans, passés à 3 ans, pour pédophilie suite au procès de l’affaire Playland, et a connu d’autres procès au cours des années 70 et 80.
  • Simon Hornby, frère de Charles.

Anthony Daly explique qu’il a aussi eu pour client le frère de Charles Hornby, Simon, qui était alors PDG de WHSmith, un groupe de grandes surfaces.

Et Simon Hornby, anobli quant à lui en 1988, a à son tour fait “rencontrer” son réseau à Anthony Daly, qui explique que ce réseau avait des connections puissantes dans les milieux financiers, politiques et militaires.

  • Peter Morrison, autre député conservateur passé par Eton, proche de Margaret Thatcher et anobli en 1990, rencontré par Daly via Irving.

Morrison est cité dans plusieurs affaires de réseaux pédophiles.

Dès 1986 au moins, le MI6 avait été mis au courant d’accusations d’abus sexuels sur mineurs commis par Morrison.

En 1982, une plainte avait été déposée contre lui mais il n’y a eu aucune enquête.

La victime ne l’a reconnu que des années plus tard quand il était dans le gouvernement de Thatcher.

Dans les années 80, il a été impliqué dans le réseau pédophile des orphelinats du Pays-de-Galles [3].

Il est mort en 1995, et les premières accusations publiques contre lui n’ont eu lieu qu’en 2002.

  • James Molyneaux, un politicien pro-anglais d’Irlande du Nord et membre du Monday Club dont il a même été vice-président.
  • Sir Knox Cunningham, autre unioniste d’Irlande du Nord.

Il avait des liens avec William McGrath, autre dirigeant unioniste qui gérait un foyer pour jeunes en difficulté, le Kincora Boys Home à Belfast, qui servait de vivier pour un réseau pédophile [4].

Cunningham était aussi proche d’un peintre pédophile, Sidney Smith, ou encore de John McKeague, un para militaire pro anglais du Red Hand Commando qui connaissait bien John McGrath [5].

  • Sir Michael Havers, député conservateur puis juge et principal conseiller juridique du gouvernement Thatcher dans les années 80, il a pu enterrer pas mal d’affaires dont celles du Kincora Boys Home et de l’Elm Guest House [6].

D’après Anthony Daly, Havers était l’un des clients des gamins issus de Playland.

D’ailleurs, il s’est beaucoup intéressé à cette affaire lors du procès en 1975.

Il était aussi le frère de la juge Butler Sloss, la première juge nommée pour présider la grande enquête sur les abus sexuels en Angleterre et au Pays-de-Galles (qui a été forcée à démissionner suite à la pression de l’opinion publique).

  • Le vicomte William De L’Isle, député conservateur et ex-gouverneur d’Australie passé lui aussi par Eton.
  • Nicholas Eden, fils d’un ancien premier ministre et lord d’Avon.

Il a occupé quelques fonctions dans les gouvernements Thatcher et est mort du SIDA en 1985.

  • Tom Driberg, un client rencontré par le biais de Simon Hornby.

Driberg était à la fois un prêtre anglican, un ancien député du Labour –il a même dirigé le parti- qui avait aussi travaillé pour le MI5, les services chargés du renseignement intérieur, tout en étant dans les années 40 un journaliste en vue (un cas classique en France aussi).

Selon certains, il était aussi un agent double qui travaillait pour le KGB.

En 1968 il aurait échappé à des poursuites pour des actes pédophiles, selon le député Simon Danczuk.

Driberg était aussi proche de deux gros truands de l’époque, les frères Kray, qui lui fournissaient des mineurs et avec lesquels il partouzait régulièrement.

Les frères Kray, qui ont eu les mains libres jusqu’en 1969, servaient aussi à éloigner les personnes qui pouvaient gêner Driberg.

Il a été anobli en 1974 et est mort en 1976 d’une crise cardiaque à l’arrière d’un taxi.

  • Sir Peter Hayman, ex haut commissaire au Canada, il a longtemps été un cadre dirigeant du MI6 même si cela n’a été admis que tardivement.

Anthony Daly raconte une soirée à laquelle Hayman et un certain Roddam Twiss (fils d’un haut parlementaire du Commonwealth) étaient présents parmi d’autres, au cours de laquelle deux frères de 8 et 10 ans ont été violés par les adultes.

Hayman, qui est mort sans avoir jamais été inquiété en 1992, a été cité comme pédophile au Parlement en 1981 déjà, par le député Geoffrey Dickens.

Dès les années 60, les services de renseignements connaissaient ses penchants pour les ados, et avaient pointé le risque qu’il soit la cible de chantage à cause de cela.

En 1978, il avait échappé à des poursuites alors qu’il avait été pris à distribuer de la pédopornographie.

Et à la même époque, lui aussi se rendait à l’Elm Guest House, d’après la liste des visiteurs.

En 1984, il a été poursuivi pour “indécence” sur un mineur.

Hayman était aussi un membre éminent du Paedophile Information Exchange, ce lobby qui réclamait la légalisation de la pédocriminalité (suppression de l’âge du consentement).

D’après un ancien agent de Scotland Yard, 48 dossiers, au total une centaine de pages, décrivaient à la fin des années 70 les actes pédophiles d’Hayman, qui a été protégé par Thatcher elle-même dans les années 80.

Et depuis ?

Anthony Daly raconte qu’au bout de quelques mois à ce régime, il a fini par rentrer chez ses parents en Irlande du nord.

L’année suivante, des militaires anglais sont venus chez lui, pour lui signifier qu’il était rappelé par ses “amis de Londres”.

Il n’y est pas retourné mais le message était clair.

En 2016, alors qu’il était en train d‘écrire son livre, Daly raconte que des flics sont entrés chez lui, disant qu’ils avaient des informations selon lesquelles il avait des contenus pédopornographiques.

Et en 2017, ils ont dit qu’ils avaient trouvé 11 images.

Puis on lui a expliqué qu’il ne serait pas poursuivi, mais que son ordinateur –dans lequel se trouvaient des preuves de ses liens avec Simon Hornby- devait être détruit.

 

Cinq types ont été condamnés dans cette affaire.

Il y a Charles Hornby qui a pris 30 mois de prison et 1.000£ d’amende [7] lors du procès en 1975 (au cours duquel plusieurs dizaines d’adolescentes ont été entendus).

Il y a aussi eu, dans une affaire jugée séparément, un certain Kenneth Martin, déjà condamné pour des agressions sur des mineurs, et qui utilisait l’appartement que lui prêtait une association de charité pour attirer des jeunes avec des jeux vidéos.

Il a pris 7 ans de prison en 1975 pour avoir mis le grappin sur des ados à Playland.

D’autres ont été condamnés, mais seulement pour avoir racketté des jeunes prostitués de Picadilly.

En mai 2018, on a appris par un ancien policier que les enquêtes sur Twiss avaient été interdites par la hiérarchie.

Roddam Twiss, qui est cité par Daly comme étant présent à la soirée où les deux frères ont été violés, avait été interrogé à la fin des années 70 au sujet de son implication dans le réseau pédophile VIP de Westminster.

Cette audition faisait suite à des accusations selon lesquelles Cyril Smith, député libéral ami de Jimmy Savile et pédophile notoire déjà à l’époque, avait amené un mineur prostitué au domicile londonien de Twiss.

D’après les premières investigations, Twiss était très connu dans le milieu des ados prostitués et son père l’avait viré du Parlement de Westminster où il avait interdiction de mettre les pieds.

Enfin, il se rendait souvent au Dolphin Square, ce complexe d’immeubles de luxe dans lequel de nombreux politiciens vivaient, et où diverses partouzes pédophiles ont été dénoncées.

 

En 1967, Twiss avait été condamné pour avoir déshabillé, attaché et frappé des garçons.

Quant à Cyril Smith, quand on a dit que pas moins de 144 plaintes pour viols et autres agressions sexuelles sur des mineurs ont été déposées contre lui au fil du temps et que jamais il n’a été poursuivi, on a tout dit.

Au sujet de Cyril Smith, les derniers développements des “enquêtes” anglaises ont montré que les autorités avaient sciemment étouffé des dizaines d’affaires à son sujet.

Bref, c’est quand il s’est avéré que Twiss rabattait ces jeunes vers des VIP que l’enquête a été stoppée net.

Anthony Daly explique que Twiss était en lien avec un jeune prostitué appelé Lennie Smith, qu’on retrouve parmi les quatre condamnés dans l’affaire du meurtre sadique de Jason Swift, un jeune fugueur, et probablement de plusieurs autres jeunes et enfants selon les policiers qui ont enquêté sur ce groupe de types qui gravitaient autour d’un certain Sidney Cooke, lui-même en contact avec Jimmy Savile [8].

Lennie Smith était le rabatteur pour le réseau, il attirait des jeunes dans les orgies.

Il a finalement été condamné en 1992 pour des viols commis sur un garçon de six ans qu’il gardait et est mort du SIDA en 2006.

En mars 2019, les dossiers des renseignements au sujet de 62 personnalités et 12 organisations qui ont été ouverts aux parlementaires dans le cadre de cette commission d’enquête sur 50 ans d’affaires étouffées (l’enquête ne porte que sur des faits antérieurs à 1992, comme si tout cela s’était arrêté).

Parmi ces dossiers, celui de Peter Hayman, a été partiellement transmis à la commission d’enquête de Westminster sur l’étouffement des affaires de réseaux pédophiles impliquant des VIP.

Il y avait aussi celui de Peter Morrison, décédé en 1995, ex-responsable des relations avec le Parlement pour Thatcher.

Mais étrangement, parmi ces 62 dossiers il n’y aurait pas celui de Maurice Oldfield, nommé comme patron du MI6 en 1973, qui a été accusé de tremper dans plusieurs affaires de réseaux pédophiles et poussé vers la porte en 1979, peu avant que son “homosexualité” ne soit révélée.

Oldfield a fréquenté le Kincora Boys Home, selon une victime de ce réseau et des agents des renseignements.

Le bras droit d’Oldfield était d’ailleurs Peter Hayman.

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Ce qui apparaît aussi très clairement dans tout cela, c’est que pendant que les victimes qui osent dénoncer des réseaux VIP sont poursuivies et traquées les unes après les autres à la suite de la grande enquête sur les abus dans les institutions d’Angleterre et du Pays –de-Galles (qui exclut donc l’Irlande du Nord et l’affaire du Kincora Boys Home notamment, ainsi que les abus commis en Écosse) [9], l’autre enquête sur l’étouffement des dossiers de réseaux pédophiles VIP avance et démontre parfaitement que ces affaires ont été systématiquement étouffées par les plus hautes autorités de l’État, et dans l’ensemble des services concernés (justice, renseignements, police, même les renseignements militaires).

 

[1] Selon la déposition d’Anthony Daly devant la commission d’enquête, ce groupe de truands était associé à un mafieux local très présent entre les années 50 et les années 70, Bernie Silver, lui-même proche d’un autre mafieux juif mais des États-Unis, Martin Bromley.

Qui « possédait la plupart des salles de jeux d’arcades dans le centre de Londres », jusqu’à sa condamnation pour une énorme fraude fiscale en 1981.

[2] Selon Daly, Charles Hornby lui a dit qu’il avait pris des photos la veille durant le viol et que s’il refusait il les montrerait à ses parents.

C’était une technique courante à l’époque, qui est certainement encore utilisée quand les victimes, majeures ou mineures, sont issues d’un milieu extérieur au réseau.

[3] Une victime de ces orphelinats a vu Morrison repartir avec un enfant dans sa voiture.

[4] Pour plus de détails, je vais renvoyer à d’autres articles, mais en gros le Kincora était ou bien surveillé, ou bien organisé par le MI5 anglais, et de nombreux politiciens anglais et étrangers y sont passés lors de séjours à Belfast.

Par ailleurs, les adolescents qui étaient victimes de ce réseau étaient amenés à voyager en Irlande et hors du pays.

[5] McKeague aurait été recruté par les renseignements anglais à cause de ses actes pédophiles, qui leur ont donné un moyen de pression inespéré.

En 1973, il a été arrêté et interrogé dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’un gamin de 10 ans.

Finalement, il a été assassiné en 1982, quelques jours après avoir été interrogé dans l’affaire du Kincora.

[6] Havers a aussi été jugé dans l’affaire du tueur en série Peter Suthcliffe, passé pour un prédateur isolé alors que nombre d’éléments montraient le contraire.

Notamment ses liens avec Jimmy Savile, par exemple.

[7] Condamné en juin 1975, il est ressorti de prison dès juillet 1976.

[8] Lennie Smith était lui aussi passé par les foyers de la protection de l’enfance avant de se retrouver à Piccadilly et sur le trottoir au début des années 70.

En 1974, il devient assistant dans une salle d’arcades tenue par son « suggar daddy », Jack Parsons, un endroit qui servait aussi de couverture pour du trafic de drogue et la prostitution de jeunes.

C’est dans l’appartement qu’il partageait avec deux autres pédophiles impliqué dans l’affaire, que Jason Swift a été tué en 1985.

[9] On a beaucoup parlé de cette grande enquête (Independent Inquiry into Child Sexual Abuse (IICSA)) qui a été décrédibilisée dès le départ en 2014 et n’avance strictement à rien.

Plusieurs de victimes ont été poursuivies ou placées en hôpital psychiatrique après avoir témoigné et beaucoup ont refusé de témoigner à nouveau.

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