Le Cateau-Cambrésis | Dix mois avec sursis pour agression sexuelle sur son ex-petite amie

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« Je n’ai fait que dire ce que les enquêteurs voulaient entendre pour me libérer de la garde à vue »
Correctionnalisation de viol : L’homme de 23 ans est prévenu d’agression sexuelle sur une mineure de plus de 15 ans, sa petite amie à l’époque en 2019. C’est après les révélations de sa fille que sa mère dépose plainte. Julia (*) avait, elle, parlé de viol.

Devant les juges, le prévenu évoque un rapport sexuel consenti. Cependant, lors d’une confrontation et devant les gendarmes, il avait reconnu les faits.

« Je n’ai fait que dire ce que les enquêteurs voulaient entendre pour me libérer de la garde à vue »

, se justifie le mis en cause, résident d’un foyer au Cateau avec sa nouvelle compagne.

« Si je l’avais violée je l’aurais déjà fait avec d’autres filles, pour moi cette affaire est tellement traumatisante qu’il m’arrivait, au début de ma nouvelle relation, de refuser les rapports sexuels »

, lance-t-il devant des magistrats.

Dans son rapport psychiatrique, il est décrit plus comme un adolescent qu’un adulte peut-être à cause d’une enfance peu structurante après un placement à l’âge de 9 ans.

Les réquisitions du procureur sont sévères, il demande un mandat de dépôt.

Sans avocat, le jeune homme assure seul sa défense.

« Que vont devenir ma femme et le bébé qui va naître », lâche-t-il entre deux sanglots.

Condamné à 10 mois de prison avec sursis probatoire, il est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et ne peut plus entrer en contact avec son ancienne petite amie.

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