Indre | Un quinquagénaire condamné à 12 ans de réclusion pour des viols sur deux fillettes
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 14/02/2023
- 21:49
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Poursuivi pour atteinte sexuelle sur une petite fille de 7 ans et pour viol sur une seconde du même âge, un Indrien jugé depuis jeudi 9 février 2023 a été condamné à douze années de réclusion criminelle.
Un verdict prononcé vendredi 10 février par le président, Sébastien Talenti.
Peine de détention à laquelle s’ajoutent des obligations de soins, ainsi que des indemnités à verser aux parties civiles.
Ces dernières par les voix de Mes Christel Jousse et Jérémy Schuletzki avaient précédemment évoqué « le côté manipulateur » de l’accusé, ainsi que « les ambiguïtés et confusions qu’il faisait régner » dans la tête de ses très jeunes victimes.
Et précisément, « ce verdict doit clarifier les choses, afin que chacun retrouve sa place ».
Pas de psychothérapie efficace
Une volonté pas forcément simple à mettre en œuvre, puisque selon les experts psychiatre et psychologue venus à la barre,
« il n’existe pas de psychothérapie vraiment efficace contre ce type de déviance ».
Pire : « le risque de récidive est réel ».C’est pourquoi, « il est impératif que l’accusé ne soit plus en contact avec des enfants »
ont martelé les avocats des familles.
D’autant plus qu’en dépit de ce procès et de cette condamnation, « ces pulsions peuvent réapparaître à tout moment »,
a estimé la psychologue.
« Je savais que ce n’était pas bien, qu’il ne fallait pas le faire »
Craintes confirmées par l’accusé expliquant que « ces attirances ne l’avaient pas quitté » depuis son adolescence.
« Elles étaient sous-jacentes » et ensuite « internet m’a facilité le passage à l’acte ».
L’homme décrit ses pulsions comme une pression impossible à fuir.
« J’avais cette permanente pression en tête.
Je savais que ce n’était pas bien, qu’il ne fallait pas le faire.
Mais ça montait, ça montait… » jusqu’aux rencontres avec ces deux fillettes.
Aujourd’hui, « je mérite totalement ma peine, je mérite d’aller en prison ».
Une enfance heurtée
Reconnaissance qui est « une étape vers une possible reconstruction » a de son côté a estimé Me Jérôme Dubois-Dinant, pour la défense.
Avocat qui a rappelé – sans excuser quoique ce soit – les accidents de la vie de son client.
Notamment, « le décès de sa mère, alors qu’il n’avait qu’un an. Il s’est toujours senti responsable de ce décès. » Puis, « ces jeux sexuels qu’il pratiquait avec une petite cousine, lorsqu’il avait une huitaine d’années ».
Autant d’éléments qui n’ont pas totalement convaincu les jurés de l’Indre qui ont donc condamné à douze années de réclusion cet homme qui voulait aller en prison.
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