Haute-Savoie – Margencel | Après six mois de cavale, Cedric Mahieu est interpellé par la gendarmerie
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 30/11/2016
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Un père de famille âgé de 38 ans, suspecté d’avoir tué sa fille âgée de 3 ans, dans la nuit de 21 au 22 mai dernier, à Margencel, au bord du lac Léman, à 7 kilomètres au sud-ouest de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), a été arrêté après plus de six mois de cavale.
Selon le quotidien régional, Cédric Mahieu a été interpellé par les gendarmes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cédric Mahieu a été interpellé dans le cadre d’un mandat d’arrestation et il devrait être présenté à un juge d’instruction d’Annecy dans «plusieurs jours» en raison des procédures inhérentes à une arrestation qui s’est déroulée à plus de 200 kilomètres de là, a expliqué la procureure d’Annecy, Véronique Denizot. Le fugitif pourrait avoir été localisé après s’être procuré des photographies de sa fille sur internet.
Ces recherches sur la toile auraient permis aux gendarmes de le géolocaliser.
Depuis le 27 mai, un appel à témoins national avait été lancé par les services de la gendarmerie en charge de l’enquête. La trace du père en cavale s’était perdue avec la découverte de la Mégane Renault de Cédric Mahieu, retrouvée abandonnée le 25 mai dans le centre-ville de Douvaine (Haute-Savoie).
Le trentenaire, déjà connu de la justice pour des faits de violence, était séparé de la mère de la fillette. Il ne l’avait pas rendue à son ex-compagne à l’issue de son week-end de garde. C’est l’oncle de la victime qui avait retrouvé le corps le lundi 23 mai au domicile paternel mais la mort remonterait au week-end. La fillette serait morte étouffée, selon les premiers éléments de l’autopsie et les investigations de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Thonon.
Sur les motifs qui ont conduit à ce crime, le procureur de la République d’Annecy avait à l’époque indiqué :
«Pour se venger, pour faire mal à l’autre conjoint, on s’en prend aux enfants. C’est tragique.»
Le site de France 3 Alpes précise que la piste criminelle ne faisait aucun doute car la mère de la fillette avait reçu une lettre dans laquelle Cédric Mahieu écrivait :
«tu as voulu me priver de Léa, c’est moi qui vais t’en priver.»
Dans l’enveloppe il y avait également l’assignation envoyée par l’avocat de la mère qui demandait la suspension de la garde alternée.
Source : leparisien.fr
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