Saint Jean | Une cyber-patrouille piège un pédophile de 51 ans qui avait plus de 100 000 messages échangés et 500 contacts Skype

Depuis sa condamnation en 2014 pour s’être exhibé devant une gamine de 16 ans, André est dans le collimateur des gendarmes.

La gendarmerie développe des «cyber-patrouilles» pour essayer de repérer les prédateurs sur internet./DDM archives
La gendarmerie développe des «cyber-patrouilles» pour essayer de repérer les prédateurs sur internet./DDM archives
A 51 ans, cet ancien chauffeur routier à pour principale activité de rester devant son écran d’ordinateur où il y reste en moyenne dix heures par jour. Dix heures où il s’installe  sur sites à caractère sexuel où des jeunes filles se déshabillent pour des névrosés de son acabit.

Mais les 100 000 messages échangés et les 500 contacts Skype repérés sur sa connexion ont fini par attirer l’attention des gendarmes chargés de la surveillance du réseau Internet qui lui ont tendu un piège.

Sous le pseudo d’Émilie, 11 ans domiciliée à Toulouse un militaire a engagé la discussion sur Internet avec André. Après s’être exhibé devant sa webcam pour cette Lolita virtuelle, André a fini par lui donner rendez-vous dans un fast-food. Mais au dernier moment il a reculé et ne s’est pas déplacé ce qui lui a évité d’être pris en flagrant délit.

Ce dossier comporte une quinzaine de photos pédophiles qui constituent les principaux éléments matériels.

Le prévenu, menottes aux poignets, a comparu dans le cadre des comparutions immédiates pour «corruption de mineur sur un réseau de communication électronique».

Pour le ministère public la maigreur du dossier pèse moins, que le danger de ce «prédateur en devenir qui a le profil de celui qui va passer à l’action». La procureure Géraldine Labiale a requis 18 mois en prison contre le prévenu pour lui permettre de prendre conscience de ses pulsions et de décrocher du net.

Son avocat quand à lui expliquera qu’après la “vraie exhibition de 2013”, les échanges salaces sur la toile représentent un “réel progrès”,  (ndlr : ou alors c’est la preuve que ce pervers continuait de rôder autour d’adolescents, c’est selon … ). Heureusement, l’homme à été immédiatement incarcéré à l’issu du procès.

Le tribunal a ramené à six mois de prison ferme la peine requise à l’encontre de ce quinquagénaire piégé par les «cyber-patrouilles». Un travail de long halène mis en place par la gendarmerie, pour atteindre ces prédateurs qui pullulent sur le net. Un travail long et fastidieux pour seulement 6 mois de répit avec cet individu.

Source : http://www.ladepeche.fr

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