Guéret | un homme de 50 ans condamné pour agression sexuelle sur sa belle-fille mineure

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Elle décrit des attouchements, des tentatives de pénétration et des pénétrations anales
Un Creusois de 50 ans a été condamné pour agression sexuelle sur mineure jeudi 1er juin à Guéret. Il écope d’un an de prison ferme. La victime est sa belle-fille, âgée de moins de 15 ans à l’époque.

Un Creusois de 50 ans va passer un an sous bracelet électronique après avoir été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineure jeudi 1er juin.

Cet homme a été condamné par le tribunal de Guéret à quatre ans d’emprisonnement dont un an ferme, une peine qu’il peut purger à domicile avec un bracelet électronique.

La victime est sa belle-fille, la fille de sa compagne. Le premier signalement remonte à juin 2015, quand l’adolescente de 15 ans se confie à ses amies.

Elle décrit des attouchements, des tentatives de pénétration et des pénétrations anales. Son beau-père l’oblige également à le masturber.

Les scènes se déroulent dans l’ouest de la Creuse, pendant plusieurs mois.

La jeune fille dit aux enquêteurs que cela a commencé bien avant, quand elle n’avait que 12 ou 13 ans.

A la barre, l’homme ne reconnaît pas les viols. Pourtant, un examen gynécologique indique des lésions dues à des rapports forcés.

Le quinquagénaire avoue en revanche les caresses mais prétend qu’il s’agissait d’une histoire d’amour :

“Pour moi elle était en manque d’affection. 

On s’est rapprochés comme des adolescents, je me sentais revenir adolescent.”

Le président du tribunal s’étonne :

“Pourquoi la barrière de l’âge ne vous a pas freiné ?”

Cet homme costaud, vêtu de noir, hausse les épaules, la tête haute :

“Je ne saurais pas expliquer.”

L’adolescente vivait dans la peur

Il explique qu’ils se sont embrassés pour la première fois “d’un commun accord”:

“on chahutait, elle montait sur mes genoux , je savais que ce n’était pas bien et je lui disais d’arrêter”,

prétend-il.

L’audition de sa belle-fille montre une toute autre réalité : elle confie aux enquêteurs qu’elle vit dans la peur.

Elle décrit son beau-père comme violent, menaçant, qui frappe sa mère. Lui-même reconnaît à la barre avoir “bousculé” sa compagne.

“Ce devait être plus qu’une bousculade puisqu’elle était couverte de bleus avec un œil au beurre noir”,

souligne le président du tribunal.

Après de longues heures d’audience, l’homme est aussi condamné à indemniser sa victime, il a l’obligation de se soigner, son nom est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS), il n’a pas le droit d’exercer une activité en lien avec des mineurs pendant cinq ans.

 

Marie-jeanne Delepaul

Source : France Bleu 

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