
Gard | 10 ans de prison pour un homme reconnu coupable de viols sur sa belle-fille mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 19/03/2025
- 22:42
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Âgé de 68 ans, l’accusé a admis lors des audiences avoir eu trois relations sexuelles avec sa belle-fille, alors âgée de 13 à 15 ans, sur une période de deux mois en 2010.
Il a aussi reconnu des attouchements lors de massages “qu’elle avait demandés”.
Concernant son ex-compagne, il a nié toute forme de viol, parlant de pratiques consenties. Cependant, il a concédé avoir introduit une carotte dans son vagin, qualifiant cet acte de “jeu sexuel”.
Interrogé sur le consentement de l’adolescente, il a affirmé qu’elle dormait et qu’il croyait qu’elle ressentait du plaisir.
Il n’a avoué les faits qu’après avoir appris qu’une confrontation avec la plaignante était prévue, expliquant vouloir lui épargner une souffrance supplémentaire.
Il a également indiqué que la jeune fille consommait de l’alcool, notamment du Get 27 et du Malibu.
Les représentantes des victimes ont dépeint un individu égoïste, profitant de sa position dominante pour exploiter sa belle-fille, la traitant comme un “objet”.
La jeune femme, aujourd’hui majeure, vit un “cauchemar” depuis ces événements, selon son avocate.
Quant à sa mère, elle a enduré pendant des années des violences psychologiques et physiques de la part de l’accusé, qui la menaçait et la rabaissait.
L’avocate générale a demandé 13 ans d’emprisonnement, insistant sur le contexte familial et la gravité des actes.
Elle a présenté l’accusé comme un homme qui instrumentalise les femmes. La défense, de son côté, a plaidé pour l’acquittement concernant les accusations de l’ex-compagne, invoquant un manque de preuves et des motivations liées à la jalousie.
Après deux heures de délibération, la cour a prononcé une peine de 10 ans de réclusion criminelle, assortie d’une interdiction permanente de s’approcher de mineurs et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIGES).
Acquitté pour les faits reprochés par son ex-compagne, il a quitté le tribunal sous escorte, disposant de 10 jours pour faire appel.
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