France | Jean-Luc Lahaye, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs

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Les mères des deux jeunes filles sont également poursuivies pour complicité de viol
Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été placé en garde à vue mercredi des chefs notamment de viol et d’agression sexuelle sur mineurs de plus de 15 ans et de corruption de mineurs.

Condamné en 2015 à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans, Jean-Luc Lahaye est également soupçonné de détention d’image à caractère pédopornographique, selon la même source.

Sa fille est également en garde à vue des chefs de subordination de témoins et complicité de viol sur mineur de plus de 15 ans.

Deux autres femmes sont entendues pour “non-dénonciation de crime et complicité de viol sur mineur de plus de 15 ans”, a-t-il ajouté.

Selon le Parisien et une source proche du dossier consultée par l’AFP, il s’agit des mères des deux victimes, âgées de 16 et 17 ans, qui les auraient encouragées à avoir des relations avec le chanteur et qui leur auraient demandé ensuite de taire les faits.

Les investigations ont été confiées à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), a indiqué une source policière.

D’après le Parisien et la source proche du dossier, Jean-Luc Lahaye est soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec deux adolescentes âgées de 16 et 17 ans, en 2013 et 2014. Il leur aurait aussi “demandé, par internet et caméras interposées, de se dévêtir et de prendre des poses sexuelles”.

Les deux jeunes filles avaient porté plainte puis s’étaient rétractées, avant de déposer à nouveau une plainte début 2021, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. Parmi les deux plaignantes, figure l’adolescente, âgée alors de 14 ans, à laquelle il avait demandé il y a quelques années de s’adonner à des jeux sexuels par webcam interposée. Il avait été condamné pour ces faits à un an d’emprisonnement avec sursis le 18 mai 2015 pour corruption de mineure.

L’ex-vedette des années 80 avait également été condamné en 2007 à 10.000 euros d’amende pour des relations sexuelles avec une mineure de 15 ans.

En 2017, une scène du film “Stars 80, la suite”, de Thomas Langmann, dans laquelle le chanteur déclarait que ses “copines” étaient “au lycée” avait été supprimée au montage.

L’association la Voix de l’enfant s’était indignée et avait demandé le retrait de ce passage, “révélant à nouveau l’attirance” du chanteur “pour des lycéennes et faisant référence à sa condamnation”.

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